Turquie

Europe résumé
Asie : 02/11/09 - 09/05/11
Iran
du 02/11/2009 au 03/12/2009

Trajet

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Récit

Aucun problème à la douane, quitter la Grèce et entrer en Turquie n'est qu'une formalité. Première surprise une fois la frontière passée, l'essence est chère. La Turquie est, avec la Norvège, le pays, parmi ceux que nous avons traversés, où le prix de l'essence est le plus élevé et pourtant le niveau de vie des 2 pays n'est pas le même !

Trouver un premier emplacement n'est plus vraiment un problème même si la nuit est en train de tomber lorsque nous entrons dans Tekirdag. Jean repère maintenant facilement les bons endroits, en bord de mer généralement. Celui où nous nous installons se trouve au bord de la mer de Marmara, à côté d'un petit restaurant où le patron vient nous serrer la main avant de fermer son établissement et de mettre la chaîne à son parking afin que nous ne soyons pas dérangés.

Le lendemain, nous prenons la route en direction d'Istanbul avec une préoccupation : trouver du gaz propane pour remplir nos bouteilles (Michel, qui est encore avec nous pour quelques jours, se marre de notre obstination). Nous croyons la partie gagnée lorsque nous apercevons une usine qui semble conditionner du gaz. Nous nous y arrêtons. Plusieurs personnes se succèdent pour nous aider. L'une d'entre elles nous emmène dans une autre usine, mais finalement, ça ne marche pas; nous repartons bredouilles. Ce n'est que partie remise. On aura au moins pu apprécier la gentillesse et la disponibilité des gens.



Mosquée Bleue (Istanbul)
Nous ne sommes pas trop inquiets de l'entrée dans Istanbul car nous avons, grâce à www.campingcar-infos.com, une adresse pour passer plusieurs jours. Il s'agit d'un parking payant qui se trouve au bord de la mer, juste en dessous de la Mosquée Bleue, Sainte-Sophie et Topkapi, sur la rive européenne d'Istanbul, dans le quartier de Sultanahmet. Nous ferons quand même quelques petits détours involontaires… Normal dans une ville de 11 millions d'habitants!

Avant d'attaquer la visite de la ville, nous avons un impératif, nous occuper de nos visas iraniens et pakistanais. Nous avons obtenu un ticket grâce à www.iranianvisa.com (et 80€), sans lequel nous ne pourrions faire notre demande à Istanbul. Notre dossier est complet et, en une journée et après une prise d'empreintes, nos passeports nous sont rendus avec nos visas. Et de un ! Pour le Pakistan, nous savons depuis Athènes que nous devons impérativement faire notre demande à Paris, mais qu'il n'est pas nécessaire que nous nous présentions nous-mêmes. Nous envoyons donc, par DHL, nos passeports et tous les documents requis à notre cousin à Paris qui se charge de déposer notre demande, de récupérer les passeports et de nous les renvoyer chez DHL à Antalya. Merci Jean-Pierre pour le temps que tu as passé au téléphone, dans le métro, à l'ambassade et chez DHL pour nous rendre ce service.


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Mosquée Bleue (Istanbul)
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Mosquée Bleue (Istanbul)
Nous visitons les incontournables : la Mosquée bleue et Sainte-Sophie...
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Sainte Sophie (Istanbul)
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Sainte Sophie (Istanbul)
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...Le Grand Bazar qui est, pour moi, le summum de l'arnaque touristique. On s'y ridiculise à marchander des choses dont le prix demandé est 3 fois la valeur de l'objet et où il nous semble que nous avons fait une affaire lorsque le prix est diminué de moitié. Si vous quittez Istanbul, vous verrez alors, sur les marchés ou dans d'autres bazars, les mêmes objets beaucoup moins chers. Quant à l'ambiance, elle est beaucoup plus sympathique dans les ruelles des grossistes et des fabricants. En sous-sol, l'activité fourmille pour alimenter le Grand Bazar. Pour les objets de qualité, nous avons préféré les galeries marchandes de Sultanahmet, et nous avons été bien frustrés de ne pouvoir emporter des souvenirs.
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Grand Bazar (Istanbul)
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Grand Bazar (Istanbul)
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bains turques (Istanbul)



Le temps ne s'est pas vraiment remis depuis le coup de froid qui a débuté il y a une semaine et c'est vraiment un plaisir de s'allonger sur le marbre chaud des bains turques. Douche à volonté, ponçage du corps (difficile d'appeler ça gommage), massage à la mousse, piscine et sauna, nous ressortons, après plus d'1 heure, réchauffés et avec une peau de bébé. C'est ce qu'il nous fallait car avec notre peur de manquer de gaz, on hésite à mettre le chauffage trop longtemps dans le camping-car.



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mer de Marmara (Istanbul)
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marché aux poissons (Istanbul)
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le Bosphore (Istanbul)
Le lendemain, le temps s'est amélioré, nous partons en croisière sur le Bosphore. Michel apprécie, il n'aime pas trop nos interminables journées de marche dans les villes. Nous découvrons, depuis le fleuve, la mosquée de Soliman le Magnifique, le somptueux palais de Dolmabahçe, les belles et souvent luxueuses maisons en bois, nous apercevons au loin la forteresse d'Asie et le pont qui enjambe le fleuve (au loin seulement car notre croisière ne dure qu'1 heure 30, il faut partir vers 10h et compter 6 heures aller-retour pour remonter entièrement le Bosphore) et nous posons, pour la première fois de notre tour du monde, le pied en Asie, le temps d'un déjeuner.
Une fois débarqués, nous rentrons par le Parc de Gülhane qui longe le palais de Topkapi que nous ne visiterons pas car il est déjà tard.
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mosquée de Soliman le Magnifique (Istanbul)
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palais de Dolmabahçe (Istanbul)
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rive du Bosphore (Istanbul)
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le Bosphore (Istanbul)



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traversée pour Harem (Istanbul)
Pour atteindre, avec notre camping-car, la rive asiatique d'Istanbul, nous avons 2 solutions, soit emprunter le pont, au nord de la ville, soit prendre un ferry pour Harem. L'embarcadère pour Harem se trouvant dans la même rue que celle où nous sommes garés, Kennedy Caddesi, nous n'avons aucun mal pour y aller. L'embarquement est presque immédiat, la traversée ne dure que 20 minutes, elle est bon marché et cela nous permet d'arriver directement sur la route pour Izmit.


Il semble que la ville d'Istanbul s'étire jusqu'à Izmit. Il n'y a pas un endroit qui ne soit pas habité. Si ce ne sont pas des habitations, ce sont des industries. Nous qui pensions que l'usine du monde était en Chine, nous nous apercevons qu'elle possède une succursale en Turquie. Il règne, ici, une grande activité. Cela fait plaisir de voir un pays qui produit, cela fait 6 mois que nous visitons des pays dont les usines sont devenues des musées. Par contre, pour le paysage, ce n'est pas terrible. Nous décidons de quitter la route principale et d'aller à Iznik par la montagne. Nous sommes maintenant dans la campagne et le changement est radical. Ca fait du bien...
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de Karamursel à Iznik



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Iznik
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Iznik est l'ancienne capitale de l'empire byzantin (Nicée), mais elle ne conserve, de cette époque, que l'église Sainte-Sophie et quelques remparts. Elle est surtout connue pour avoir été un grand centre de fabrication de céramiques du XVème au XVIIème siècle. Les céramiques étaient, entre autre, utilisées pour décorer les mosquées. Nous n'avons pas le temps de voir grand chose de la ville, la nuit tombe maintenant très vite, vers 17h00. Nous avons juste le temps de trouver un emplacement au bord du lac. Nous sommes bien loin de la Scandinavie où, cet été, il faisait encore clair dans le camping-car à 23h.



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Mausolée Vert (Bursa)
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Mosquée Verte (Bursa)
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Mausolée Vert (Bursa)
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Grande Mosquée (Bursa)
Nous l'avons longuement cherché le Kültur Parki de Bursa! La ville est immense et nous ne possédons qu'un plan succinct. En demandant notre chemin, nous nous apercevons, que, sortis d'Istanbul, très peu de personnes parlent anglais. Il n'est donc pas facile, malgré la bonne volonté des gens de se faire comprendre. Jean avait pointé ce parc sur la carte car il le trouvait idéalement placé pour visiter le centre ville et il avait raison. C'est un endroit très calme où les gens viennent se balader et faire du sport et où nous pourrons passer la nuit.
Bursa est, comme beaucoup de villes en Turquie, une grosse ville et compte 1.3 millions d'habitants. Nous sommes étonnés de voir la façon dont sont entretenues les grandes villes. Les immeubles, très nombreux, tout comme les autres bâtiments, les routes ou les espaces verts sont en très bon état.
L'agitation, ce samedi, dans le centre ville est très importante; le week-end a remplacé, depuis les réformes d'Atatürk, le vendredi et donc samedi et dimanche sont en théorie des jours non travaillés.
Même si la ville, riche de nombreuses mosquées, a des atouts touristiques, on ne croise pas beaucoup d'étrangers à Bursa. Le quartier du marché qui ressemble un peu au quartier du bazar d'Istanbul, en plus petit, est, du coup, beaucoup plus authentique.
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Bazar (Bursa)



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de Bursa à Ayvalik



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Ayvalik
Il suffit de traverser la ville d'Ayvalik, en direction de la presqu'île, pour découvrir un ancien village grec et faire une superbe ballade le long du littoral.

Nous sommes le 8 novembre 2009, cela fait six mois que nous sommes partis. C'est cette date que nous nous étions fixée pour savoir si nous allions continuer le voyage. En réalité, depuis notre arrivée en Turquie, notre décision était déjà prise : nous y allons...
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Ayvalik
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d'Ayvalik à Bergama



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Pergame (Bergama)
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Le site antique de Pergame ne vaut vraiment pas le détour. Il n'y a pas grand-chose debout et presque pas d'explications. Et en plus, le gardien du parking veut nous faire payer le stationnement au tarif d'un minibus. On est à deux doigts de rebrousser chemin quand il accepte de baisser son prix. Mais il aurait mieux fait de la maintenir et nous n'aurions pas manqué grand-chose, d'autant que le site ne fait pas exception à la règle, le prix de l'entrée est de 20 YTL comme presque tous les sites ici. Même la ville de Bergama, au pied de la colline, est sans intérêt.



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Atatürk (Aliaga)
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Atatürk (Fethiye)
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Aliaga
Le 10 novembre, la Turquie honore la mémoire de Mustafa Kemal ou Atatürk, le premier président de la République, décédé le 10 novembre 1938. A 9h05, heure de sa mort, les sirènes retentissent dans tous le pays. Nous assistons, au réveil, à une des commémorations, à Aliaga. Atatürk est omniprésent en Turquie, sur les drapeaux, en photo dans les magasins, les restaurants, sur les monuments. Les statues de lui sont innombrables. Dans plusieurs villes, nous avons même vu des expositions de photos de lui dans les rues. Héros militaire, c'est lui qui est à l'origine de l'indépendance de la Turquie et de la république en 1923. Les réformes d'Atatürk, dans les années 1920, ont été, comme nous le dira Göklan, rencontré à Fethiye, une chance pour le pays. Atatürk a fait adopter une constitution de type occidental et a instauré la laïcité (nouveau code juridique, dissolution des tribunaux islamiques et des écoles religieuses, remplacement de l'alphabet arabe par l'alphabet latin, interdiction du port des vêtements religieux...). Il semble que même si ses mesures sont mises à mal par l'actuel gouvernement à tendance islamiste, beaucoup de Turcs restent attachés au père de la République.
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Aliaga



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Ipragaz (Aliaga)



Nous avons la chance ce matin de nous tromper de route et de nous retrouver face à l'usine Ipragaz d'Aliaga. Comme nous savons qu'Ipragaz fournit du gaz propane, nous nous y arrêtons pour faire remplir nos bouteilles. C'est plutôt inhabituel pour eux, mais ils acceptent quand même de nous rendre ce service. Non seulement nous ne paierons pas le remplissage mais en plus, ils nous feront cadeau d'un adaptateur pour remplir notre bouteille en résine. Même si les températures sont maintenant bien remontées et que nous n'avons plus besoin de chauffer le camping-car, nous sommes heureux d'avoir nos 2 bouteilles pleines. 






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Foça
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Foça
Et comme c'est une journée faste, nous trouvons un super office du tourisme à Foça où un employé nous donne de la documentation en français sur toute la Turquie ainsi que des cartes routières (touristiques) et des plans d'Izmir et Antalya. Et c'est aussi à Foça que nous trouvons une laverie. Nous commencions à désespérer et je me préparais psychologiquement à faire la lessive à la main. Depuis le début du voyage, nous n'avons fait que 2 fois la lessive nous-mêmes; jusqu'à présent, nous avons toujours trouvé des laveries. Il n'est pas trop contraignant de laver le linge, le plus gros problème est de le faire sécher.
C'est la dernière journée en Turquie pour mon père. Demain, il reprend l'avion à Izmir. Jean et lui en profite pour aller se faire couper les cheveux. La coupe de Jean est tellement " réussie " que quelqu'un s'arrête près de lui pour lui parler en turque. Il ne lui manque que la moustache pour faire complètement illusion !

En attendant le départ de l'avion, le lendemain, nous allumons la radio et pour la première fois depuis longtemps, nous captons les ondes françaises. En ce jour de commémoration de la fin de la première guerre mondiale, il est étrange, mais sans surprise, d'entendre qu'il se passe toujours la même chose en France. La chance que nous avons en voyageant est de voir tous les jours quelque chose de nouveau. Jamais rien ne se répète. La routine n'existe pas.

Une fois mon père parti, nous ressentons un grand vide. Cela faisait presque un mois que nous étions accompagnés. Cette période a été comme une coupure dans notre tour du monde, il nous faut un peu de temps pour reprendre le cours normal de notre voyage. Mais que le camping-car nous semble grand maintenant!




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d'Izmir à Selçuk



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Selçuk
Avant de visiter Ephèse, nous avions l'intention de passer la nuit vers Kusadasi, au bord de la mer, mais la côte entre Selçuk et cette station balnéaire est tellement envahie par les complexes hôteliers et les parcs d'attraction, qu'il est impossible de trouver un bel endroit tranquille. Dépités, nous retournons alors à Selçuk où nous avions visité, l'après-midi, la basilique Saint-Jean, au pied de la forteresse. Nous y avions d'ailleurs appris que l'apôtre Jean avait séjourné à Selçuk, qu'il y était probablement enterré et qu'il y avait très certainement emmené la vierge Marie après la mort du Christ. La Turquie a été un des carrefours où se sont rencontrées et affrontées les doctrines religieuses de l'Europe et du Moyen-Orient.
Bibliothèque de Celsus (Ephèse)
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Bibliothèque de Celsus (Ephèse)
Avant de découvrir Ephèse, nous commencions à nous lasser des sites antiques insipides de la Grèce et de la Turquie. Sa visite passionnante nous a rappelé celle que nous avions faite à Pompéi, en Italie, il y a quelques mois. Cette cité, qui est née il y a plus de 3000 ans sur la côte égéenne, était d'abord dédiée aux divinités grecques, comme Artémis, puis est devenu un lieu important du christianisme. Saint-Paul y combattit d'ailleurs farouchement ses convictions contre les païens. Outre l'histoire, les monuments, comme la bibliothèque de Celsus ou le théâtre ainsi que les longues allées en marbre nous aident à imaginer ce que pouvait être cette ville du temps de sa splendeur.
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Théâtre (Ephèse)
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rue des Courètes (Ephèse)
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Temple d'Hadrien (Ephèse)



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d'Ephèse à Kisildere Köyü
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Kisildere Köyü
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Kisildere Köyü



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Aïse et Bekir (Kisildere Köyü)
Ce soir, nous avons pris une leçon de vie ou plutôt de savoir-vivre. Un peu coupés des gens depuis notre départ,
Jean propose de s'arrêter dans un petit village près d'Aydin, Kisildere Köyü, pour passer la nuit et avoir l'occasion de faire des connaissances. Nous n'avons eu qu'à descendre de notre véhicule pour qu'une femme nous invite à
l'accompagner chez elle. C'est ainsi que nous avons fait connaissance d'Aïse, de son mari Bekir, de leur fille
Hatice, de leur frère et belle-soeur, de leur nièce...et d'une partie des hommes du village installés dans un des
2 cafés du coin. Nous avons passé la soirée chez eux autour d'un repas improvisé et nous les avons retrouvés, le lendemain, au petit déjeuner. Bekir et Aïze sont des paysans, ils ont le même âge que nous. Deux de leurs enfants sont mariés, ont eux-mêmes des enfants mais n'habitent plus dans le village. Seule reste avec eux leur dernière fille de 15 ans, Hatice qui parle un peu anglais. C'est grâce à elle que nous pourrons communiquer. Avant d'aller nous coucher, nous avons eu la visite de 3 garçons qui nous ont apporté des figues. Nous sommes très surpris de l'hospitalité de ces gens. Ils n'ont pas peur d'inviter des étrangers chez eux. Pas sûr que nous aurions fait la même chose auparavant. C'est aussi à ça que servent les voyages : s'ouvrir aux autres.


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Kisildere Köyü
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Raki ou Ricard? (Kisildere Köyü)
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café turc (Kisildere Köyü)
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Coskun, Oktay et Kasan (Kisildere Köyü)



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Pamukkale Hiérapolis
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eau chaude de Pamukkale
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vasques de travertin (Hiérapolis)
L'ancienne ville grecque de Hierapolis et Pamukkale (château de coton) forment un même site. Hierapolis permet de découvrir quelques beaux monuments, comme un théâtre, une nécropole..., aux pieds desquels les dépôts de calcaire de sources chaudes ont formé des bassins blancs aux eaux claires qui descendent les pentes de la colline. C'est un endroit merveilleux à visiter.
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Théâtre (Hiérapolis)
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Arc de Domitien (Hiérapolis)



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de Pamukkale Hierapolis à Fetiye
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Fetiye
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Fetiye
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Fetiye
Lorsque nous avons décidé de faire le tour du monde, nous nous étions dit que si nous trouvions l'endroit de nos rêve, peut-être que nous nous y arrêterions. S'il est encore trop tôt pour stopper notre voyage, il est sûr que nous nous souviendrons de Fethiye à notre retour. Ce n'est pas qu'une ville touristique; lorsque la saison estivale se termine, la ville ne se transforme pas en cité fantôme et il reste de l'activité, même si les loisirs liés à la mer sont terminés. Presque toute la côte autour de la ville est restée sauvage, il y a très peu d'hôtels qui s'y sont installés. Nous pouvons tranquillement nous y balader à vélo. Et en plus, la température extérieure et celle de l'eau sont encore à 24°C.
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Fetiye
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pélicans (Fethiye)
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pélicans (Fethiye)
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plongée (Fethiye)
Par contre, pour la plongée, la saison est bien finie, mais nous trouvons tout de même un club qui accepte de nous emmener. Ce sont des anglais, très sympathiques, installés depuis plusieurs années à Fethiye, comme le sont quelques milliers de leurs compatriotes, dans la région. Les veinards! Si le panorama, au dessus de l'eau, est grandiose, les fonds sont insipides : sablonneux et sans poissons. Heureusement que nous sommes tombés sur des amphores, sinon, nous n'aurions rien vu!
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chez Sevda et Göklan (Fethiye)



Ce soir, on frappe à notre porte. C'est Göklan, un habitant du quartier que Jean avait simplement salué à notre arrivée, 4 jours auparavant. Il vient nous inviter à prendre un verre chez lui. Finalement, après avoir fait la connaissance de toute la famille, Sevda, sa femme, Eylül et Elfe, ses filles, Feride, la baby-sitter et la soeur de Sevda, nous restons dîner. Göklan et Sevda ont l'habitude de voyager en Europe. Ils parlent anglais et même un peu français. Ils ne sont pas du même milieu social qu'Ayse et Bekir qui nous avaient reçus chez eux quelques jours avant, mais ils ont la même hospitalité.
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Göklan, Sevda, Eylül et Elfe (Fethiye)



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Kayakoy



A quelques kilomètres de Fethiye, se trouve le village fantôme de Karakoy. Les Grecs qui l'habitaient l'ont quitté en 1923 après la signature du traité de paix signé entre la Grèce et La Turquie. Plus d'un million de Grecs ont dû quitter le pays à cette date et près de 450000 Turques ont été rapatriés.






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Kalkan
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Kalkan
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Kas
Depuis Fethiye, nous longeons la côte méditerranéenne jusqu'à Antalya. Le littoral est fantastique. Nous aimerions nous arrêter dans toutes les criques que nous croisons au bord de la D400. Nous évitons les centres ville de Kalkan, Kas et Kemer pour privilégier les endroits tranquilles aux alentours, sur un rocher au bord de l'eau, en haut d'une colline qui surplombe la mer ou carrément sur une plage. On se baigne et c'est un régal. Nous faisons le plein de chaleur car, dans quelques jours, nous serons en Anatolie et les températures vont frôler le zéro.
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de Kas à Uçagiz



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Uçagiz
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C'est également dans cette région que nous découvrons l'histoire de la Lycie. Les Lyciens formaient, quelques siècles avant JC, une confédération de 19 cités indépendantes entre Fethiye et Antalya. A Uçagiz, on aperçoit ce qu'il reste de cette civilisation, les ruines de la cité lycienne de Teimissa et d'innombrables tombeaux. Dans l'ancienne cité de Mira (aujourd'hui Demre) ainsi que sur la route qui sillonne à travers les collines entre Uçagiz et Mira, on retrouve leurs tombes maisons creusées dans la roche. Sur le même site, le théâtre romain est bien préservé.
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tombes maisons (Demre Myra)
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théatre  (Demre Myra)



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de Demre à Camyuva
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Camyuva
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Salih & Meral :No Problem!
Toutes les rencontres ne sont pas bonnes. Pas facile de se débarrasser d'un couple un peu éméché.
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Camyuva



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L'arrêt à Antalya est purement technique. Nous réceptionnons nos passeports chez DHL après leur petite visite à l'ambassade du Pakistan à Paris où on leur a ajouté un visa et nous faisons changer le pare-brise du camping-car. Sur la route qui menait à Kalkan, nous avons reçu, quelques jours auparavant, un gravier qui l'a fissuré. Nous nous arrêtons dans un des garage Ford d'Antalya pour savoir si, par hasard, ils pourraient nous le remplacer. Rien n'est plus simple. En moins d'1/4 d'heure, 2 personnes arrivent en camionnette avec une nouvelle vitre et en 1/2 heure, le travail est terminé. Nous n'avons plus qu'à attendre quelques heures pour que le joint soit sec. Une bonne chose de faite! Les routes en Turquie sont bonnes mais leur revêtement est une véritable râpe; il est constitué de graviers d'au moins 2 cm et gare à vous si quelqu'un roule sur le bas côté : ça vole dans tous les coins. 
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d'Antalya à Aspendos



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théâtre d'Aspendos
Encore un théâtre romain! Mais celui d'Aspendos, près d'Antalya, est particulièrement bien conservé. Peut-être grâce à sa restauration au XIIème siècle par un sultan seldjoukide qui s'en servait comme caravansérail.



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d'Aspendos à Konya
Avant de rejoindre Konya, située à plus de 1000m d'altitude, nous franchissons des cols à plus de 1800m. Du haut de la montagne, on domine les lacs et on découvre des cèdres du Liban.
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musée de Mevlana (Konya)

Comme dans beaucoup d'autres grandes villes turques, à Konya, il est très facile de circuler et on trouve aisément à se garer dans le centre ville. En général, les " otopark " sont payants, mais ici, nous avons pu nous installer gratuitement dans le parc Alaeddin, à côté de la mosquée du même nom, dans le centre historique. Konya est à 1016 mètres d'altitude et la température au réveil est maintenant proche de 0°C. Malgré le soleil qui pointe son nez, nous sommes obligés de chauffer, le matin ; il fait 8°C dans le camping-car !
Dans la matinée, nous visitons le musée de Mevlâna ou musée des Derviches Tourneurs. La secte des Derviches Tourneurs a été fondée par Celaleddin Rumi, dit Mevlâna au XIIIème siècle et interdite par Atatürk en 1926. C'est à partir de cette date que le couvent, où étaient formés les novices pendant 1001 jours, a été transformé en musée. Des particuliers ont enrichi, au moment de son ouverture, le musée en corans, tapis, kilims ou poils de la barbe du prophète. Les Derviches Tourneurs existent encore. Leur danse giratoire (ou Sema) est proposée comme attraction touristique dans les restaurants. Nous ne saurions dire si Mevlâna a encore beaucoup d'influence sur les croyants musulmans mais son tombeau, installé dans le musée, semble encore honoré.
La ville n'a pas que des attraits culturels ou historiques ; nous avons passé l'après-midi à déambuler au milieu des petites boutiques et des étals des marchands de rues avec beaucoup de plaisir. Il y a pourtant une chose étrange dans cette ville, il nous semble que nous avons vu beaucoup d'enfants qui travaillent dans les restaurants ou sur les marchés…





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fontaine de la vie (Konya)




La fontaine de la ville : l'homme est seul au début de sa vie, puis il est accompagné de sa femme. Nait l'enfant et ils se retrouvent 3, puis l'enfant quitte ses parents et ceux-ci sont de nouveau 2 et, à sa mort, l'homme se retrouve seul.



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Amoureux (Konya)


Foulard ou pas foulard? La religion se vit avec une certaine liberté et il semble que chacune choisisse de le mettre ou pas, sans faire de polémiques (pourvu que cela dure mais ce n'est pas sûr...). Il est difficile de dire si une majorité de femmes le porte ou ne le porte pas; cela dépend des régions ou de la taille des villes. Dans les villages, les femmes d'un certain âge portent toutes l'habit traditionnel : un pantalon bouffant, souvent fleuri et elles ont la tête couverte. Pour nous européens, un seul inconvénient à la ferveur religieuse, l'appel à la prière à 5h du matin. Au moment de choisir l'emplacement, le soir, il faut absolument localiser les minarets pour en être éloigné le plus possible, ce que nous ne pourrons pas faire à Konya où nous passons la nuit dans le parc Alaeddin, sous la mosquée.
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voile ou pas voile? (Konya)



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globe-trotters (Konya)



David et Catherine, Edwin et Barbara voyagent en famille, les premiers ont quittés l'Angleterre depuis 4 mois avec leur caravane et rentreront au mois de janvier chez eux. Les autres ont le projet d'aller en Inde en camping-car. Nous nous suivrons jusqu'en Cappadoce.



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de Konya à Göreme
Sur les plateaux d'Anatolie, à 1000m d'altitude, aucun arbre ne pousse. Les paysages de steppe s'étendent à l'infini, jaunes en cette saison. Il semble que seule la betterave puisse résister au climat.
 
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récoltes de la betterave entre Konya et Göreme
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Et si finalement, les rois de la pizzas n'étaient pas italiens, mais turques! Dans toutes les régions, la pizza turque est à la carte dans les restaurants. La pâte est fine et croustillante, les produits utilisés sont frais, et en plus elle vaut 3 fois rien, entre 3 et 7 YTL (1 à 3 €).



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Cappadoce
A Göreme, au coeur du parc national, nous avons eu 2 réveils originaux. Le premier à 4h00 du matin lorsque notre chauffe-eau s'est vidangé parce qu'il gelait dehors et le deuxième, à 5h30 lorsqu'une ribambelle de bus nous a encerclés. Il s'agissait de touristes venus effectuer un vol en montgolfière au dessus de la Cappadoce. Nous pensions avoir trouvé l'endroit idéal pour passer la nuit, il s'agissait, en réalité, d'une piste de décollage. En moins d'une heure, nous étions prisonniers des ballons. Jean aurait bien aimé participer à un vol mais à 110 € par personne, c'était un peu coûteux. Nous nous sommes donc baladés à vtt puis en camping-car entre les villages de Uçhisar, Göreme, Cavusin, Ortahissar, Zelve et Ürgüp. C'est un volcan, le mont Argée, qui en recouvrant d'une couche épaisse de tuf la Cappadoce, est à l'origine des formations rocheuses. Au cours des siècles, le tuf s'est érodé pour former les cheminées de fée de différentes formes. Les hommes ont aussi profité de la tendresse de la roche pour y creuser des habitations. Dans le parc de Göreme, se trouvent plusieurs églises troglodytes, mais nous en avons également découvert d'autres cachées, pendant notre promenade à vélo.

En nous baladant, nous avons assisté à la découpe du mouton. A côté de notre camping-car, des hommes et des femmes préparaient la fête du mouton qui se célèbre 70 jours après la fin du ramadan.
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Cappadoce
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gonflage des montgolfières (Göreme)
 



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Caravansérail (Sarihan)
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d'Avanos à Gürün



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Harmanli
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Fatima, Fatik et Memeth (Harmanli)
Nous avions promis à Memeth, un ancien collègue de Jean, d'aller saluer sa famille à Harmanli, près d'Adiyaman. Nous avons été merveilleusement reçus par ses parents Fatima et Memeth senior, puis par toutes les autres femmes de la famille. Ils avaient été prévenus par leur fils de notre arrivée mais ne savait pas quand nous viendrions, mais lorsqu'à l'entrée du village, nous nous sommes arrêtés, Memeth est vite sorti du café, prévenus par les autres hommes du village. Il semble bien qu'il nous attendait depuis plusieurs jours. Leur maison se trouve tout en haut du village, au centre de minuscules ruelles en terre battue, mais malgré cela, Memeth a insisté pour que nous nous garions juste devant chez lui. J'ai craint le pire et j'ai reproché à Jean d'être un peu trop gentil; il n'était pas obligé de faire les 4 volontés des gens, quand même... Comment allions-nous faire maintenant pour repartir? Impossible de faire demi-tour ni de partir en avant, les branches d'un arbre nous empêchait de passer...Bon, on verrait bien au moment de repartir! En attendant, nous nous sommes installés autour d'un plateau que nous avait préparé Fatima. Esra, la petite cousine nous servait de traductrice. Elle apprend l'anglais à l'école. Nous avons regardé l'album de famille... Puis au moment de repartir, Fatima est allée nous chercher des friandises et des fruits. Il y en avait plus que nous pouvions en manger. Une voisine qui préparait des galettes, dans son jardin, nous en a donné une toute chaude. Nous nous étions déjà fait offrir un bidon de sirop de raisin par des voisins à l'entrée du village qui, déçus que nous ne restions pas à dîner, nous avait fait ce cadeau; nous nous étions juste arrêtés chez eux pour demander notre route! Je crois bien que Fatima et Memeth avaient la larme à l'oeil quand nous nous sommes quittés. Nous étions nous-mêmes, très émus au moment des embrassades.

Finalement, nous sommes partis en marche avant, Memeth ayant taillé les branches de l'arbre!



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Edwin et Barbara, rencontré à Konya, nous ont convaincus de nous procurer un chauffage électrique. En effet, comme les températures des semaines à venir s'annoncent très basses et que nous ne sommes pas sûrs de pouvoir trouver du propane facilement, un petit convecteur céramique (750 et 1500 Watts) va permettre de faire durer nos bouteilles de gaz. Mais pas question de le faire fonctionner sur la batterie, il nous faudra donc abandonner le camping sauvage et passer la nuit près d'un restaurant ou d'un hôtel où l'on pourra nous fournir de l'électricité. C'est le prix à payer pour passer de bonnes soirées au chaud! Avec le chauffage, notre tapis d'Iznik, nos bouillottes de Konya et nos pyjamas chauds de Diyarbakir, nous allons pouvoir affronter les grands froids turques et iraniens des prochains jours.






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d'Akpinar à Diyarbakir



En cours de route, à Diyarbakir, nous nous arrêtons pour faire remplir nos bouteilles de gaz. L'adresse nous avait été donnée par la personne qui nous avait rempli nos bouteilles à Aliaga. Et comme la dernière fois, on refuse de nous faire payer. On nous installe même des chaises au soleil et on nous apporte le thé pour nous faire patienter.
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Societé Aigaz (Diyarbakir)



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de Diyarbakir à Bitlis
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Kurdes (de Diyarbakir à Bitlis)



Nous sommes au coeur du Kurdistan et le moins que l'on puisse dire est que le gouvernement turque, ici, n'a pas la côte. Et surtout, ne leur parlez par d'Atatürk, c'est leur ennemi juré. Leur héro est Abdullah Öcalan, le leader du PKK (parti des travailleurs du Kurdistan) actuellement en prison. Les Français, par contre, sont assez bien vus car ils ont, un temps, soutenu la cause kurde. Cela nous vaut une invitation à boire le thé le temps que se remplissent nos réservoirs d'eau. Quelques jours plus tard, nous recevrons un sms d'Edwin et Barbara, ils se sont faits attaquer par le PKK à Dogubayazit, sans dommage heureusement.
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Kurdes (de Diyarbakir à Bitlis)



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Lac de Van
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Lac de Van
Il semble que nous ayons quand même de la chance; il a neigé il y quelques semaines, mais la neige, sur la route a maintenant fondue. Nous pensions traverser la frontière à Yüksekova, mais au dernier moment, nous avons changé d'avis pour aller à Gürbulak. Il nous semblait que la route, une fois en Iran, serait plus directe pour Téhéran. Nous ne savions pas qu'après avoir passé le lac salé de Van, nous aurions à franchir un col à 2644 mètres d'altitude!
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de Bitlis à Dogubayazit
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Mont Ararat (5165 m)



Cette nuit, nous avons dormi à 1800 mètre d'altitude, au pied du palais Ishak Pasa Sarayi  (XVIIIème siècle) et du mont Ararat, dans un camping. Est-ce bien raisonnable avec ce froid? Le matin au réveil, il faisait chaud dans le camping-car grâce à notre radiateur électrique mais notre 2ème réservoir d'eau, qui n'est pas hors gel, était un glaçon! Rien de grave, sinon qu'on ne peut pas vraiment compter dessus  lorsque les températures descendent en dessous de zéro!
Nous ne sommes qu'à 40 km de la frontière, nous filons vite pour passer le plus tôt possible.
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Ishak Pasa Sarayi (Dogubeyazit)



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La cuisine turque
Dans les restaurants, les plats proposés sont essentiellement à base de viande et de pain et au bout de quelques semaines, on frise un peu l'overdose. Par contre, à la campagne, le plateau repas est composés de légumes, de fruits frais et secs, de fromage et d'oeufs. Les prix des repas vont de 5 à 25 YTL suivant le type de restaurant où le plat choisi ou si le restaurateur nous fait le prix habituel ou le "prix touriste". Et contrairement à ce qu'on pourrait penser, le "prix touriste" se pratique surtout dans les restaurants qui ne payent pas de mine, dans les autres, les prix sont affichés, il n'y a donc pas de problèmes.
 



En conclusion...
Nous ne nous étions jamais beaucoup intéressés à la Turquie, nous n'en connaissions donc pas grand chose. Nous l'imaginions comme un pays vivant essentiellement du tourisme et de l'artisanat. Nous avons découvert un pays moderne, en mouvement, avec des infrastructures routières surdimensionnées et des villes gigantesques mais toujours agréables et bien entretenues (le Kurdistan, à l'est du pays, est toutefois beaucoup moins développé que le reste du pays). Nous avons aussi apprécié les paysages sublimes de la mer Egée aux steppes d'Anatolie. Nous n'imaginions pas non plus les richesses historiques, témoignages des nombreuses civilisations qui se sont côtoyées ou succédées. C'est certainement le pays où il existe le plus de sites antiques grecs et romains. Mais ce qui nous a le plus surpris a été la rencontre avec les Turques. Nous avons découvert un peuple très hospitalier, calme, gentil, tolérant et très discret. Il n'y a pas, dans les rues, de cris ou de musique. Ils sont respectueux envers les autres. Et en plus, le climat est très clément, même au mois de novembre. Donc comme vous l'avez sûrement compris, nous avons trouvé ce pays épatant!



Coups de coeur

La gentillesse et l'hospitalité turque
Fethiye et la côte méditerranéenne jusqu'à Antalya
          La pollution des villages et des villes à cause du chauffage au charbon. Les poêles sont quelquefois alimentés avec tous les détritus, même en plastique. L'odeur est très incommodante.  



Feuille de route


Dates, nombre de kilomètres parcourus et étapes (description, coordonnées GPS, commodités)

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Tekirdag


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Istanbul
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Iznik
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Bursa
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Ayavalik
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Aliaga
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Foca
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Selcuk
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Kizildere
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Pamukkale Hierapolis
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Fethiye
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Kalkan
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Kas
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Demre
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Camyuva
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Belek
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Konya
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Göreme
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Avanos
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Gürün
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Akpinar
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Diyarbakir
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Bitlis
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Dogubayazit



Infos pratiques

Dates du 02/11/2009 au 03/12/2009
Décalage horaire + 1 h / France
Monnaie Lira (YTL) - change 1 Lira = 0.47 €
Coût de la vie Restaurants de 5 à 25 YTL (entrée + plat). Visite sites/musées : 15 / 20 YTL.
Essence 30% plus chère qu'en France
Langue turc (alphabet latin)
Visa aucun
Douane : entrée Ipsala
contrôle des passeports puis contrôle des papiers du véhicule (carte grise, carte assuance) et du passeport
du conducteur principal. Le passeport reçoit un tampon nécessaire au passage de la douane.
durée : 1/2 heure
Douane : sortie Gürbulak
1er guichet    : contrôle de la carte grise du véhicule et du passeport du conducteur
2ème guichet : contrôle des passeports
3ème guichet :contrôle de la carte grise du véhicule et du passeport du conducteur
durée : 10 min
Nombre de km 4074
Nombre de km ferry 5
Nombres de jours - nuits 31
Diesel Euro motorin : de 2.80 à 2.91 YTL / l (environ 1.35 € ) 
Eau fontaines sur le bord des routes, stations service. 
Electricité prises françaises compatibles
Gaz Remplissage en propane dans les usines de remplissage de bouteilles (gratuit) :
  • IPRAGAZ A.S.
Siteler Mah. Inönü Cad. No:17
35800 Aliaga / Izmir
  • AYGAZ
DIYARBAKIR DOLUM TESISI (Diyarbakir Plant)
Elazig yolu uzeri, 12. km. Dökmetas köyü yolu – DIYARBAKIR
Routes et autoroutes en bon état mais bosselées et très abrasives. Certaines portions d'autoroute sont payantes. 
Entretien véhicule Remplacement pare-brise : garage Ford Antalya
Guide Guide Voir Hachette : à éviter à tout prix
Carte routière Berlitz Near East / Middle East : trop générale
Carte achetée à Istanbul : un peu plus précise
Carte Istanbul achetée après la frontière
Autres cartes des villes reçues à l'office du tourisme de Foça
Internet wifi gratuit dans presque toutes les villes
Laveries Foça : 10 YTL / 5KG lavage et séchage
Fethiye :10 YTL / 5KG lavage et séchage 
Ferry Traversée du Bosphore à Istanbul : 8.50 YTL (camping-car + 3 personnes)
Plongée Fethiye : European Diving Center (80 YTL les 2 plongées, prêt matériel inclus)
Europe résumé
Turquie
Iran