Iran

Turquie
Asie : 02/11/09 - 09/05/11
Pakistan
du 03/12/2009 au 21/12/2009

Trajet

Récit



Le passage de la douane Turquie-Iran s'est plutôt bien déroulé. Nous avons même été agréablement surpris d'être reçus par un délégué au tourisme iranien qui nous a donné quelques informations sur le pays et qui nous a servi d'interprète avec un douanier qui, lui, s'est occupé de nous enregistrer et de nous faire passer aux différents guichets. Pour le passage du véhicule, nous avons juste été confrontés à un douanier un peu ripoux (qui se faisait appeler docteur; le ridicule ne tue pas!) qui est venu contrôler le véhicule et qui chaque fois qu'il trouvait un objet à son goût comme une paire de lunettes ou un téléphone, nous faisait comprendre qu'il serait bien chez lui. Mais comme il rigolait, nous avons fait comme lui, nous avons rigolé tout en restant fermes et il a fini par comprendre qu'il n'aurait rien de nous. Les douaniers nous ont demandé si nous roulions au diesel pour nous vendre une carte de carburant; pour ne pas la payer, nous avons dit que nous roulions à l'essence (cf. récit ci-dessous).

A partir de maintenant, je porte un voile, sur la tête, et une tunique longue; c'est la tenue minimum obligatoire en Iran, même pour les touristes. Dans le hall de la douane, les femmes portent le tchador, un long voile noir les couvrant de la tête aux pieds. Si je trouve mon déguisement plutôt drôle, Jean ne le supporte pas, pas plus que de voir les femmes obligées d'être couvertes. Cette obligation va lui gâcher un peu son plaisir de visiter l'Iran.


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Leila & Hossein (Marand)
Nous déprimons un peu, après avoir franchi la frontière, quand nous arrivons à Marand. Il fait froid, les paysages sont gris, les femmes sont en noir, la ville est un peu triste et l'endroit que nous avons trouvé pour la nuit, même si des voisins nous y ont offert l'électricité, est un peu lugubre. Mais cela ne va pas durer...Quelqu'un frappe à notre porte. C'est Leila, Hossein, son frère, et leur mère. Nous discutons un long moment dans le camping-car avant qu'ils ne nous emmènent dans un parking gardé, près de chez eux, où Hossein se débrouille pour nous avoir de l'électricité. Ils voulaient que nous allions dormir chez eux, mais nous préférons passer la nuit dans notre camping-car. Nous passons toutefois la soirée ensemble, d'abord au restaurant, puis chez eux et nous nous retrouvons le lendemain pour le petit déjeuner. Leila est pleine d'attention pour nous. Grâce à elle, nous obtiendrons beaucoup d'informations sur son pays; elle est secrétaire dans un cabinet d'assurance et elle étudie l'anglais pour être interprète, nous n'avons donc pas de problèmes pour communiquer. Elle est très avide de savoir ce que les étrangers pensent de son pays et de sa religion.  Elle, comme Hossein, rêvent de quitter l'Iran. Ils sont contre le pouvoir en place et Ahmadinejad. Hossein a des idées politiques un peu révolutionnaires. C'est aussi un doux rêveur, passionné de fouilles archéologiques et qui, détecteur et scanner en main, espère un jour découvrir un trésor caché dans les montagnes qui entourent Marand. Il a déjà fait quelques découvertes, mais malheureusement, il ne peut creuser pour déterrer ce qu'il a détecté, c'est formellement interdit par la loi et  il risquerait gros d'enfreindre celle-ci.



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de Marand à Soltanieh
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Nous filons sans nous arrêter ni à Tabriz, ni à Zanjan. Il fait bien trop froid dans cet endroit de l'Iran, à cette période de l'année et surtout, nous n'avons pas envie d'aller dans de grandes villes (Tabriz plus de 1.2 millions et Zanjan plus de 300.000 habitants). On aura déjà fort à faire à Téhéran qui compte plus de 14 millions d'habitants.

Chose très inhabituelle dans cette partie de l'Iran, nous rencontrons des troupeaux de dromadaires. En principe, on les trouve plutôt dans les déserts. L'homme qui les emmène vient jusqu'à notre véhicule, il se poste devant notre fenêtre; il à l'air aussi étonné de nous rencontrer que nous de voir ses bêtes!
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péage autoroute



Le premier péage que nous avons passé, nous avons payé 12000 RI, soit un peu moins de 1€, puis le suivant, alors que nous demandions au guichetier de nous montrer le ticket pour que nous puissions le payer, il nous a regardé sans comprendre et nous a dit finalement de passer. Au 3ème péage, le guichetier nous a simplement dit "Go Bye" et nous sommes donc repartis. Au 4ème, c'est un policier qui nous a fait signe de passer et depuis, nous ne payons plus. Ce n'est pas que ce soit cher, mais c'est devenu un jeu auquel on gagne presque toujours.

Les automobilistes étrangers roulant au diesel doivent acheter une carte à la frontière, la "yellow card", pour pouvoir s'approvisionner en diesel. Il semble que cette carte soit assez chère; le prix à payer dépend de la quantité que l'on déclare vouloir utiliser (Edwin et Barbara, les camping-caristes que nous avons rencontrés à Konya en Turquie nous ont dit avoir payé la leur 555€ pour 500 litres de diesel, d'autres 100€ pour 200 litres). Donc, si on achète la carte, cela revient à payer le diesel presque aussi cher qu'en France. Si on ne veut pas acheter la carte, il faut dire, à la douane, que le véhicule est essence, sinon on vous la vend d'office. Mais attention, certains pompistes peuvent refuser de vous vendre du diesel et comme il n'y a pas beaucoup de pompes sur les routes iraniennes, c'est un peu risqué.
Dans notre cas, nous n'avons pas acheté la carte et nous avons pu nous approvisionner (sauf près des frontières turque et pakistanaise. Après Zahedan, carte ou pas carte, on ne vous sert plus de diesel). Il suffit de payer plus cher (0.03€ au lieu de 0.01€!) et en principe ça fonctionne. Les Iraniens nous ont confirmé, qu'ici, avec de l'argent, tout s'achète! Quelquefois, nous avons dû nous adresser aux chauffeurs de poids lourds qui nous ont servi avec leur carte et qui ont même refusé de nous faire payer. 
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plein d'essence



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Mausolée Oljeitu (Soltaniyeh)
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Mausolée Oljeitu (Soltaniyeh)



Nous nous arrêtons à Soltaniyeh, un petit village au fond d'une vallée très large qui possède un impressionnant monument au dôme turquoise, le Mausolée d'Oljeitu. Construit au XIVème siècle par le sultan mongol Oljeitu Khodabandeh, ce mausolée qui lui sert de tombeau, a le plus haut dôme en brique du monde : 48 m de haut et 25 m de diamètre environ. Cela fait 40 ans qu'il est en restauration, et les experts estiment qu'il faudrait encore 80 ans pour qu'il retrouve son aspect originel. L'intérieur est entièrement sculpté, peint ou recouvert de mosaïques. Le touriste étranger est le bienvenu en Iran, une guide nous attend pour nous faire faire la visite du monument, en anglais. Un peu plus loin, se trouvent 2 autres monuments que nous ne verrons que de l'extérieur, le tombeau de Mullah Hasan Kashi qui ressemble au Mausolée d'Oljeitu mais en plus petit et le monastère derviche Khanegah aux couleurs sable.
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Mausolée Oljeitu (Soltaniyeh)



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Masuma & Hossein (Soltaniyeh)
Les Iraniens adorent pique-niquer et quelque soit la température, ils s'installent volontiers par terre pour manger. Il y a de nombreuses aires pour cela partout dans les parcs. Mais ce soir là, à Soltaniyeh, nous avons eu pitié d'Hossein et de Masuma et lorsque nous les avons vu installer leur nappe sur le sol, dans le froid, nous les avons invités à venir au chaud dans le camping-car (d'autant qu'ils voulaient que nous partagions le repas avec eux dehors!). Hossein et Masuma habitent à Téhéran. Hossein est d'origine russe, ses parents ont fuit la Russie après la révolution. Il nous explique que pendant 15 ans, il s'est drogué et que maintenant il fait partie de l'association des toxicomanes anonymes et qu'il aide les autres à s'en sortir. Il n'y a pas d'alcoolisme en Iran, mais la drogue pose apparemment problème. Masuma me met tout de suite à l'aise et me dit que je suis chez moi et que je peux enlever mon voile, même si elle garde le sien. Elle est la gentillesse même. Pour nous remercier, elle m'offre une paire de chaussons qu'elle avait dans sa voiture et que s'en doute elle venait d'acheter pour elle.






Alors que nous cherchons un emplacement, à Téhéran, pour nous garer, un automobiliste s'arrête près de nous et nous demande, en français, s'il peut nous aider. Nous lui expliquons ce que nous voulons et il nous conseille de nous garer près du théâtre Shahr. Il nous y accompagne car ce soir, il y joue la pièce qu'il a écrite et mise en scène, Feruse. Behzad Farahani, c'est son nom, a étudié le théâtre à Strasbourg, en France, dans les années 1970. Behzad est un des acteurs les plus connus en Iran. Il joue au théâtre, au cinéma et dans des séries télévisées. Il nous invite à la représentation du soir et en attendant, nous passons un bon moment à discuter avec lui, un autre des comédiens de la pièce et une de ces amie, Manzar, qui séjourne régulièrement à Paris et qui, elle aussi, parle parfaitement français. Behzad est contre le régime des ayatollahs, il est socialiste marxiste. Ses convictions lui ont valu des années de prison; il nous montre d'ailleurs son téléphone portable sur lequel il y a un signe montrant qu'il est sur écoute. Décidemment, nous ne rencontrons que des opposants dans ce pays! Et en plus demain, comme tous les 7 décembre, les étudiants défilent contre le pouvoir et nous sommes garés à 2 pas de la manifestation.  
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Théâtre Shahr (Téhéran)
Et dire que le gouvernement français recommande à ses ressortissants d'être discrets! Nous ferons bien attention de ne pas être dans les parages demain...
En tout cas, ce soir là, nous avons passé une merveilleuse soirée à regarder et écouter une pièce de théâtre en persan pendant presque 3 heures, jouées par 20 comédiens accompagnés de 4 musiciens. Une véritable épopée en 5 actes. Behzad était accompagnée sur scène par sa femme et par une de ces filles. Sa deuxième fille, Golshifteh, qui vit maintenant à Paris, est également comédienne. Elle fait une carrière internationale et à tourné, entr' autre, avec Leonardo DiCaprio dans le film de Ridley Scott "Mensonges d'Etat" et vient de terminer le dernier film de Roland Joffé.
Le public, ce soir, était très jeune. Le théâtre constitue une des seules distractions en Iran et les tarifs ne sont pas très élevés. Ici, point de tchador, les femmes portent vêtements moulants, bottes à talons aiguilles et le foulard est le plus bas possible sur la nuque. C'est lors de cette soirée que le port du voile et de la tunique m'ait apparu comme ridicule, je rejoignais Jean et je ne trouvais plus cela drôle du tout comme le premier jour.
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Behzad et Medhi (Téhéran)
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Feruse, une pièce de Behzad Farahani
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L'assistante de Behzad, Manzar, Shaghayegh et Behzad
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conduite à l'iranienne (Téhéran)

A mesure que nous avançons dans notre voyage, la conduite des automobilistes se dégrade. Jean a maintenant l'habitude, depuis la Grèce, des voitures qui doublent n'importe quand et donc il se méfie. L'avantage, en Iran, est que la plupart des routes sont des 2X2 voies au minimum et qu'il n'y a pas trop de circulation. Le gros problème se pose surtout dans les villes. Ici, point de courtoisie, l'automobiliste ne s'arrête jamais et ne recule jamais. Il avance. Et là où vous pensez qu'il ne pourra pas passer, il passe. Les Iraniens sont des as du volant, ils se faufilent partout. S'il nous faut au moins 20 cm de chaque côté de notre véhicule pour nous engager, chez eux, 1 seul cm suffit. Jean les compare à des saumons qui filent dans la rivière. Pour l'instant, leur comportement le fait bien rigoler, tandis que moi, je stresse un peu. Le bon moment pour traverser les villes, en voiture, est entre 14 et 16h00, au moment de la pause; il n'y a presque personne.



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Bazar (Téhéran)
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Une grande partie des boutiques de Téhéran se trouve dans le bazar. Ce n'est pas vraiment un endroit touristique même si on y trouve de nombreux marchands de tapis. Ici, on y achète les marchandises de la vie courante et force est de constater que de nombreux objets viennent de Chine et non plus d'Iran. Mais le bazar n'est pas qu'un lieu de commerce, on y trouve aussi des hammams, des mosquées et des caravansérails.
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boulangerie iranienne (Téhéran)
Il existe toutes sortes de pain en Iran. Vers 17h00, les files s'allongent devant les boulangeries pour acheter un pain long et plat. Nous l'apprécions lorsqu'il est encore chaud, mais impossible de l'avaler au petit déjeuner, il se transforme en carton.



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ados (Téhéran)



Le moins que l'on puisse dire des Iraniens est qu'ils n'ont pas peur des étrangers. Ils aiment nous apostropher et venir discuter avec nous. A Téhéran, plus qu'ailleurs, les jeunes filles n'ont pas froid aux yeux, elles réclament même qu'on les prenne en photos!
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écolières (Téhéran)
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Jardin National (Téhéran)
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Le musée national présente une partie des trouvailles faites sur les sites de Suse (que malheureusement nous n'irons pas voir car il se trouve au sud ouest de l'Iran et n'est pas sur notre chemin) et de Persépolis où nous nous rendrons dans quelques jours. On y découvre également des poteries, des objets en fer et en bronze datant de plusieurs millénaires, et même un mineur momifié par le sel de la mine où il travaillait.
Un autre musée nous a beaucoup plû, celui des Joyaux de la Couronne. Mais pour celui-ci, nous n'avons pas de photos, elles étaient interdites. Le trésor se trouve dans le sous-sol d'une banque, très bien gardé. Nous avons d'ailleurs fait sonner l'alarme alors que nous nous étions un peu trop approchés d'une vitrine. Tous les bijoux, trône, globes terrestres forment un amoncellement de pierres précieuses. C'est presque inimaginable. Nous avions été impressionnés par la visite de la Voute Verte de Dresde (cf. "Carnet de Route", "Allemagne"), c'est encore plus étincelant.
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Musée National d'Iran (Téhéran)
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Téhéran

Notre dernière soirée à Téhéran, nous l'a passons chez la mère de Leila et Sarah qui habite l'immeuble à côté duquel nous sommes garés. Les 2 soeurs sont venues nous voir dans notre camping-car alors que nous avions déjà dîné, mais qu'à cela ne tienne, nous avons du nous remettre à table et goûter au ghormeh sabzi, un plat à base de verdure, haricots sec, viande et citron séchés, mais aussi manger une assiette de spaghetti aux gambas et du mast, un yaourt. Ici encore, on parle beaucoup de politique et on est contre le pouvoir en place. A part la mère, personne ne se revendique musulman dans la famille et les femmes ne portent pas le voile en notre présence, bien au contraire. Leila nous prédit du changement dans son pays prochainement. Pourvu qu'elle voit juste...






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Khan-e Tabatabei (Kashan)
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Khan-e Borujerdi (Kashan)
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Hammam Sultan Mir Ahmed (Kashan)
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Hammam Sultan Mir Ahmed (Kashan)
Les "maisons traditionnelles" de Kashan sont plus que des maisons, ce sont des palais. les pièces des demeures donnent sur des cours intérieures ornées de bassins et de jardins. Elles datent du XVIIIème siècle. Dans la ville, tous les bâtiments ont la couleur du torchis qui les recouvre. Quant au bazar, en ce début d'après-midi, il ouvre à peine ses boutiques.
 
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mosquée Soltaniyeh (Kashan)
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Bazar (Kashan)
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Fin Garden
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Pendant que le camping-car fait le plein d'eau, Jean est invité par les balayeurs de Fin à prendre le thé. On vous le dit, ces Iraniens, ils sont vraiment trop sympas...
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Fin



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de Kashan à Ispahan
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Nous ne ferons pas beaucoup de photos entre Kashan et Ispahan car la zone est très militarisée. Il semble que ce soit dans cette région que se déroule le fameux programme nucléaire iranien.
Alors, ne cherchons pas les problèmes...



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Place de l'Imam (Ispahan)
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mosquée Sheikh Lotfollah (Ispahan)
Les roses d'Ispahan dans leur gaîne de mousse,
Les jasmins de Mossoul, les fleurs de l'oranger
Ont un parfum moins frais, ont une odeur moins douce,
O blanche Leïlah ! que ton souffle léger...



Voici une partie du poème que nous avons reçu en quittant Ispahan. Merci Jean-Pierre pour cette gentille attention. Ispahan mérite bien un poème. C'est sans doute une des plus belles villes d'Iran. La partie la plus touristique, qui se trouve autour de la place de l'Imam est tranquille, avec très peu de circulation. C'est même une ville qui se visite à vélo; étonnant pour une ville iranienne car entre les conducteurs peu courtois et les caniveaux d'au moins 30 cm de profondeur le long des trottoirs, les villes ici ne sont pas propices aux 2 roues.
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mosquée de l'Imam (Ispahan)
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Palais Chehelsotum (Ispahan)
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Ispahan
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Mostafa et sa famille (Ispahan)


A Ispahan, nous faisons la connaissance de Mostafa et de sa famille. Son père est originaire de la région de Shiraz-Fars. Il fait partie de la communauté nomade turque d'Iran qui compte environ 2 millions d'habitants. Les soeurs de Mostafa me font revêtir un costume fait de plusieurs jupons en mousseline et d'une longue tunique, c'est l'habit traditionnel Ghashghai. Mostafa parle bien anglais et français. Il vient de terminer ses études d'ingénieur et travaille sur un projet pétrolier dans le Golfe Persique et comme beaucoup de jeunes iraniens, il recherche des informations pour aller s'installer à l'étranger, en France, au Canada ou en Australie.



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Pont Si-O-Seh enjambant le Zayandeh (Ispahan)
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Mosquée Jameh  (Ispahan)

Nous avons passé 3 jours à Ispahan, garés en face du pont Si-O-Seh, dans le centre de la ville. Parmi les 11 ponts enjambant le Zayandeh, celui-ci ainsi que le pont Khaju a 2 étages sont sans doute les 2 plus beaux. Nous avions pris un guide pour visiter la ville, ce qui nous a permis d'en savoir un peu plus sur celle-ci et sur l'histoire de l'Iran. Ispahan possède de nombreux monuments intéressants à visiter, depuis le Temple du Feu, vieux de 1500 ans, témoignage de la civilisation zoroastrienne jusqu'au palais du XVIème ou XVIIème siècle, en passant par  les splendides mosquées. Parmi les habitants, la ville compte 2000 juifs et 10000 chrétiens. Si les juifs ne semblent pas être très appréciés, en revanche, les Arméniens, chrétiens orthodoxes, bénéficient d'une bonne considération. Ils habitent le quartier de Jolfa, rappelant leur ville d'origine du nord de l'Iran d'où ils furent déplacés pour construire la ville d'Ispahan ou pour être protégés de l'envahisseur ottoman suivant les versions.
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Cathédrale Vank  (Ispahan)
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Porte Qeysarieh  (Ispahan)
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Manar Jomban ou minarets tremblants (Ispahan)



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La  route entre Ispahan et Persépolis est belle, comme toutes celles que nous avons empruntées jusqu'ici en Iran,  trop belle d'ailleurs ; nous nous sommes fait arrêter 3 fois pour excès de vitesse...Mais à chaque fois, nous nous en tirons avec juste un rappel à l'ordre.
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d'Ispahan à Persépolis
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Persépolis
Nous sommes maintenant plus au sud de l'Iran et les températures sont enfin agréables. Jusqu'à présent, même avec le soleil, les températures restaient basses. C'est donc avec encore plus de plaisir que nous visitons le magnifique site de Persépolis, datant de plus de 2500 ans et malheureusement détruit par Alexandre le Grand en 330 av JC, date qui marqua la fin de la civilisation achéménide. Il subsiste tout de même quelques beaux bas-reliefs et quelques colonnes monumentales. Les tombeaux des rois, sculptés dans les rochers, surplombent l'endroit. D'autres tombeaux sont également visibles, à quelques kilomètres, sur les sites de Naqsh-e Rostam et Naqsh-e Rajab.
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Persépolis
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Naqsh-E Rostam
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Naqsh-E Rajab
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Persépolis



Théoriquement, je pourrais accompagner Jean pour faire un footing, mais couverte avec un foulard et un survêtement un peu large, ce n'est pas très tentant. Je ne suis pas sure non plus que ce soit très bien vu dans cet endroit de l'Iran (et même ailleurs!).



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Forteresse Arg-e Karim Khani (Shiraz)



Tous les Iraniens vantent la beauté de Shiraz, c'est pourtant une ville que nous n'avons pas beaucoup appréciée. Nous avons eu toutes les peines du monde à trouver un endroit où nous garer et celui que nous avons trouvé n'était pas très engageant (voir louche). Il y a des jours comme ça...
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Shiraz



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dentiste (Sirjean)



Nous nous arrêtons par hasard à Sirjan et nous ne le regrettons pas. Après l'effervescence de Shiraz, nous arrivons dans une ville plus petite, plus calme, plus moderne, mais aussi une des plus "coquette" parmi celles que nous avons vues en Iran. Il y a une multitude de boutiques où l'on trouve de tout. Les gens, qui ne sont pas habitués à voir des étrangers, se demandent ce que nous pouvons bien faire ici. Au cyber café, le gérant refuse que nous payions l'heure passée sur Internet, nous sommes ses invités. Il faut dire que Jean n'a pas passé beaucoup de temps à surfer car il a dû se faire prendre en photo avec tous les jeunes qui était autour de lui!
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gardé par Lucky Luke... (Sirjan)
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Cherche plaques de désensablement désespérément ... (Sirjan)
Les Iraniens sont plein de bonne volonté pour venir en aide aux étrangers. Alors que nous faisions laver notre camping-car, nous expliquons à d'autres clients que nos feux gauches ne s'éclairent plus. Une fois le camping-car lavé, ils nous emmènent, à la tombée de la nuit, dans les rues de Sirjan pour nous faire dépanner et en moins d'1/2 heure, devant un Jean très dubitatif, tout est réparé, plus de faux contact. Le lendemain, alors que Jean est parti faire un footing, il tombe sur un jeune en train de souder qui lui indique où faire fabriquer les plaques de désensablement dont nous avons besoin. Nous nous y rendons et évidemment ce n'est pas le bon endroit, mais on nous envoie ailleurs, puis encore ailleurs... Le jeune et un de ses amis nous retrouvent et nous emmènent d'un point à l'autre de la ville, en vain. Au bout de 3 heures perdues, notre seule issue est de dire que nous devons quitter la ville sinon ils nous redonneraient rendez-vous plus tard afin de continuer les recherches. Il est bien difficile de refuser de l'aide devant tant de gentillesse.



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de Sirjan à Kerman
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La route atteint un sommet : 2657 m. En Iran, nous sommes rarement descendus en dessous des 1500 m d'altitude et nous avons souvent roulé à 2000 m. Mais contrairement à la France, les routes d'altitude sont des autoroutes et l'on ne se rend pas compte que l'on est en montagne car les plateaux s'étendent à l'infini.
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Les 2 ayatollah : Khomeini et Khamenei
Les portraits de l'ayatollah Khomeini et de son successeur Khamenei sont incontournables en Iran. Ils sont partout, dans les restaurants, les magasins, les théâtres... Mais pas au domicile des gens! Les Iraniens en ont marre de ce régime islamiste, ils veulent du changement et plus de liberté. Malgré tout, il faut reconnaître que même si l'Iran est une dictature et que le pays vit depuis plus ou moins 30 ans sous embargo, c'est un pays qui s'est développé. Les dictateurs ne se sont pas, semble-t-il, accaparé les richesses du pays, mais ils en ont fait profiter leur peuple.



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Hamam-e Ebrahim Klan (Kerman)
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La ville de Kerman n'est pas très intéressante, mais nous y restons quand même 2 nuits. Cela nous permet de faire une journée de repos avant de nous rendre au Balouchistan et au Pakistan où nous aurons sans doute une escorte policière et où ne nous pourrons pas nous arrêter comme nous l'entendons. Nous nous rendons au bazar qui, en ce jour de congé, est très animé. Sur le chemin, nous assistons à une simulation d'attentat. Toutes les forces de l'ordre et les ambulances sont postées dans un rond point et se précipitent sur les pseudo-bombes qui explosent à deux endroits différents. Mauvais présage? On souhaite que non.
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Bazar-e Vakil (Kerman)
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malles pour camping-cars (Kerman)
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Chaykhaneh-ye Vakil (Kerman)
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Collégiens et leurs professeurs (Kerman)
A Kerman, nous faisons la connaissance de collégiens et de leurs professeurs. Nous n'avons pas eu encore le temps de nous occuper de notre projet de rencontrer des écoliers et de les faire correspondre avec les 2 écoles françaises qui nous suivent, mais en attendant, si des élèves souhaitent contacter ceux-ci par notre intermédiaire, qu'ils sachent qu'ils seraient ravis de leur répondre. La plupart des Iraniens s'intéressent beaucoup à ce qui se passe à l'étranger et ils souhaitent donner au monde entier une bonne image de leur pays.
 



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de Kerman à Bam
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Nous n'avons jamais vraiment quitté le désert depuis que nous sommes entrés en Iran, mais à partir de maintenant, nous longeons un vrai désert, celui de Lut, d'une belle couleur de carte postale. Demain, nous le traverserons de part en part pour rejoindre Zahedan.



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Arg-e Rayen
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A Rayen, nous découvrons un château de sable grandeur nature, au milieu du désert. La citadelle, faite de brique et recouverte de torchis, ne semble pas avoir souffert du séisme de 2003, contrairement à celle de Bam.



La citadelle médiévale de Bam est presque entièrement détruite. Tout le monde s'active pourtant pour la remettre debout. Ca n'a pas été la seule victime du tremblement de terre de décembre 2003; rien qu'à Bam, 40.000 personnes ont disparu, soit 1/3 de la population.
Le propriétaire de l'hôtel où nous étions garés a prévenu la police que nous étions à Bam et que nous nous apprêtions à traverser le Balouchistan. Désormais, une escorte nous accompagne. Ce sont même des policiers qui nous emmènent visiter la citadelle!
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Arg-e Bam avant et après
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Arg-e Bam
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Arg-e Bam



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traversée du Balouchistan iranien sous escorte
Sous escorte ou avec un garde du corps, nous sommes accompagnés pendant presque toute la traversée du Balouchistan, de Bam à la frontière pakistanaise. Il n'y a que durant 50 km où nous serons seuls et récupérés ensuite par des policiers à un des nombreux postes sur la route. A presque chaque changement d'escorte, il faut présenter son passeport avec le visa. En général, nous donnons des copies. Une seule fois, on nous réclame l'original et les policiers partent avec. Ils démarrent et roule à plus de 130 km/h, nous ne les voyons plus. Je panique en pensant que nous ne reverrons peut-être plus nos passeports. Mais après quelques kilomètres, nous rattrapons enfin les policiers qui se sont arrêtés à leur caserne. Ils nous rendent nos documents. Ouf!

Sur notre route, nous apercevons des Afghans qui traversent le désert en mobylette ou en camion. Les policiers les mettent en joue, mais ils ne tirent pas. Les clandestins ne sont pas leur première préoccupation; ils savent qu'ils ne resteront pas en Iran mais qu'ils se dirigent vers l'Europe. Il n'y a donc pas de raison de les arrêter. L'un d'eux a pourtant l'air de s'être établi ici; il vend des boissons au bord de la route. Alors que nous sommes sur le point de repartir après une courte pause près de son cabanon, il vient fièrement nous dire qu'il est Afghan et nous offre une broche porte-bonheur.
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Dasht-e Lut (de Bam à Zahedan)



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étudiants baloutches et ingénieur de Shiraz (Zahedan)



Notre escorte nous emmène dans un grand hôtel à la sortie de Zahedan. Et lorsque nous partons nous garer derrière le bâtiment, une surprise nous attend : 11 camping-cars sont déjà installés. Il s'agit d'un groupe qui voyage avec l'organisation allemande Perestroïka Tours. Ils se rendent en Inde et au Népal. Il y a des Allemands, des Anglais, des Danois, des Suisses, des Hollandais et un Américain. Demain, comme nous, ils se rendent au Pakistan. Il est décidé que nous les suivrons.


La soirée, à l'hôtel, nous permet de passer encore un moment avec quelques Iraniens toujours très avides de savoir si nous nous sommes plus dans leur pays. Nous passons un petit moment avec un pensionnaire de l'hôtel que nous invitons dans notre camping-car. Pour nous remercier, il nous offre des DVD. Pendant toute la traversée de l'Iran, nous avons été vraiment comblés par toutes nos rencontres.



Moins de 100 km nous séparent du Pakistan. Nous nous dirigeons vers la frontière en convoi, avec les 11 autres camping-cars.
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de Zahedan à la frontière Iran-Pakistan
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En conclusion...
L'Iran est un très beau pays. Nous l'avons malheureusement visité un peu tard dans l'hiver et les températures basses nous ont empêchés d'en profiter pleinement. Nous aurions voulu nous arrêter dans le désert ou aller nous balader à pied dans les montagnes. L'activité physique nous a manqué; ici, le sport n'est pas tellement permis pour les femmes et nous n'avons pas voulu aller contre cette règle.

Une lueur d'espoir; avant de quitter l'hôtel, nous apprenons que le grand ayatollah Hossein Ali Montazeri vient de mourir. Ca bouge à Téhéran, les opposants à Ahmadinejad en profitent pour relancer la vague de protestation qu'ils avaient initiée au mois de juin dernier, après les élections. Et si Leila avait raison en nous annonçant du changement prochainement dans sont pays?
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Plats Iraniens (kebab, riz, kebab, riz, kebab, riz,...)
Dans les restaurants, la plupart du temps, le plat c'est kebab (brochette au barbecue) toujours accompagné de riz. La seule chose qui varie c'est la viande : mouton, poulet ou boeuf! Nous avons quand même dégusté des plats plus élaborés, toujours succulents, mais trop rares.






Coups de coeur

les rencontres



Feuille de route


Dates, nombre de kilomètres parcourus et étapes (description, coordonnées GPS, commodités)

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Marand
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Soltaniyeh
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Téhéran
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Fin (Kashan)
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Ispahan
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Persépolis
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Schiraz
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Sirjan
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Kerman
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Bam


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Zahedan



Infos pratiques

Dates du 03/12/2009 au 21/12/2009
Décalage horaire + 2 h 30 / France en hiver; + 1 h 30 / France en été
Monnaie Rial (RI) - change 1 € = 15000 RI. Les prix sont souvent exprimés en toman 1 toman = 10 RI
Coût de la vie très peu élevé. Moyenne dépenses journalières (hors visa) : 16€
repas : 70000 RI (4.5€); visite sites/musées : 5000 RI (0.35€); gazoil : 165 RI (0.01€)
Langue farsi (persan) - alphabet arabe. Anglais peu parlé
Climat t° nocturnes : de 0 à 13°C
t° diurne      : de 7 à 23°C
nombre de jours de pluie : 4
Visa Visa 1 entrée valable 30 jours à partir du 04/11/09 jusqu'au 02/02/10 obtenu à Istanbul en Turquie
1) demande d'autorisation obligatoire pour se présenter au consulat d'Istanbul à www.iranianvisa.com le 30/09/09. Délai 3 semaines, coût 70€
pour les 2 passeports (paiement uniquement par Western Union + 10€)
2) au consulat iranien à Istanbul :
  • formulaire (pas besoin d'adresse an Turquie ni en Iran)
  • 2 photos d'identité
  • photocopie du passeport
  • photocopie du visa de l'Inde en précisant que nous quittions l'Iran pour nous rendre en Inde, même si ce n'est pas le cas, mais c'était le
seul visa que nous avions)
  • passeport
  • 60€ / personne à payer à la banque en face du consulat
Obtention en une journée.
Coût total pour 2 : 200€

D'après des voyageurs rencontrés à la douane de Bazargan, il semble possible d'obtenir un visa pour l'Iran au consulat de Trabzon (Turquie) au
bord de la Mer Noire en une journée.
Carnet de passage en douane obligatoire
Douane : entrée Bazargan
Prise en charge par un douanier : présentation des passeports, prise de la température corporelle (prévention grippe A) et prise d'empreintes.
Si on n'a pas de véhicule, c'est terminé.
Pour le véhicule : présentation du CPD, contrôle de l'intérieur du véhicule; si c'est bon le contrôleur tamponne le CPD et un papier et l'on peut
franchir la 1ère barrière avec le véhicule. Attention, le contrôleur est un peu véreux et attend un cadeau; nous sommes passés sans rien lui
donner.
Descendre ensuite, en véhicule, jusqu'au grand bâtiment en brique avant la 2ème barrière avec le papier de l'assurance du véhicule. Acheter (ou
pas; cf récit) la yellow card pour le diesel. Si c'est bon, votre papier est re-tamponné et vous pouvez franchir la 2ème et dernière barrière.
durée : 2h00
Douane : sortie Mirjaveh
  • à la première barrière, se rendre dans les bureaux pour présenter le CPD et le passeport du conducteur
  • arrivés au parking, se présenter avec le CPD et le passeport du conducteur dans les bureaux au fond à droite. Le douanier vérifie alors le n° du
moteur (sur la carrosserie). Retour ensuite dans les bureaux pour faire valider la sortie sur le CPD
  • à la sortie, se présenter dans le bureau : enregistrement du CPD et du passeport du conducteur
  • vérification des passeports et des plaques du véhicule
durée : 1h30
Nombre de km 3206
Nombres de jours - nuits 18
Diesel avec yellow card  : 165 RI / l (0.01 € / l + prix yellow card, soit 0.5 à 1.10 € de plus par litre; cf. récit)
sans yellow card  : 400 RI / l (0.03 € / l)
Eau fontaines en ville et WC publics
Electricité prises françaises compatibles
Routes et autoroutes bonnes routes souvent 2X2 voies. Autoroutes payantes mais les guichetiers ne nous ont pas fait payer!
Guide Lonely Planet Iran en français : obsolète et truffé d'erreurs
Carte routière Gita Shenassi Iran (Map No. 173) acheté à un vendeur ambulant dans une station service
Téléphone impossible de téléphoner avec forfait Orange France ou avec Skype
Internet cyber café : Téhéran, Ispahan, Shiraz, Kerman. Hôtel : Bam.
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