Colombie

Equateur
Amérique du Sud : 08/11/11 - 21/11/12
Amérique du Sud résumé
du 05/10/2012 au 21/12/2012

Trajet

Récit

Avant de partir de France, il y a 3 ans 1/2, nous n'avions pas planifié de traverser la Colombie. Pour des raisons de sécurité, nous avions décidé de nous arrêter en Equateur et de contourner la Colombie en bateau pour rejoindre l'Amérique Centrale. Mais depuis que nous sommes en Amérique du Sud, nous avons rencontré plusieurs voyageurs qui nous ont convaincus d'y aller. D'après eux, le pays est sûr et sans danger. Ce n'est pourtant pas tout à fait le point de vue d'un Colombien rencontré à la frontière qui nous dit de nous méfier car, il règne, dans son pays, une très grande insécurité. Qui croire? Ce soir, après avoir passé la frontière à Ipiales alors que nous cherchons un endroit pour bivouaquer et que le restaurateur, chez qui nous dînons, refuse que nous restions sur son parking parce que c'est trop dangereux et qu'il nous demande de nous parquer sur la station-service gardée qui se trouve en face de chez lui, on se pose des questions? Faudra t-il toujours dormir dans des endroits gardés? Si c'est le cas, il n'est pas sûr que cela nous plaise beaucoup.
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Super bivouac entre les camions à Ipiales !
En attendant de voir la suite, ne nous démoralisons pas. Les zones frontalières sont souvent très différentes du reste du pays. Il y règne quelquefois une drôle d'atmosphère et de drôles de trafics qui donnent une mauvaise image aux gens de passage. Ce matin, nous quittons Ipiales pour Pasto où plus précisément pour la laguna de la Cocha, un lac situé à 25 km à l'est de Pasto.
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Santuario de Nuestra Señora de Las Lajas
A la sortie d'Ipiales, nous faisons un petit détour pour visiter le sanctuaire de Notre Dame de Las Lajas construit au dessus du rio Guaitara au fond d'une profonde gorge. Ce lieu sacré est est un lieu de pélerinage important en Colombie.
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La petite route qui part de Pasto pour aller à la laguna de la Cocha est en travaux et, à cause du mauvais temps, un peu boueuse par endroits. Lorsque nous arrivons au bord du lac, nous regrettons le détour. Il n'y a pas d'accès direct au lac. Nous ne pouvons que longer le canal où se trouvent des dizaines de restaurants sur pilotis. Il est presque impossible de se garer. Nous trouvons miraculeusement un petit terre-plein au bout du chemin, mais ce n'est pas vraiment ce qu'on espérait trouver. Comme on n'a pas très envie de se retrouver sur les routes en fin d'après-midi, on reste sur place pour la nuit mais le lendemain matin, à la première heure, on retourne à Pasto et on poursuit notre route vers Popayan.
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Laguna de la Cocha
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de Pasto à Popayan : pouce levé et cyclistes
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Avant d'aller à Popayan, nous avons l'intention d'aller jusqu'à San Agustin où l'on peut voir des monolithes anthropomorphes rapellant ceux de l'île de Pâques. Mais nous avons peu de renseignements sur l'état de la route; tantôt on nous dit que la route est bonne, tantôt quelle est mauvaise. Dans le doute, nous préférons faire l'impasse sur ce site, d'autant que le temps est un peu pluvieux et que les routes colombiennes n'ont pas l'air en parfait état;  on ne voudrait pas se retrouver dans des bourbiers, mais quel dommage!

Nous nous consolons avec la visite de Popayan, belle ville à l'architecture coloniale, très bien préservée. Mais avant d'arriver dans cette jolie ville, nous passons une bonne partie de la journée sur la route Panaméricaine qui monte et qui descend sans cesse par d'innombrables virages nous faisant passer de 3000 m d'altitude à 600 m puis remonter jusqu'à 2000 et ce, pendant 250 km. De plus, cette route est dans un état épouvantable, avec des nids de poule et beaucoup de circulation. De quoi nous faire regretter la partie de la Panaméricaine au Pérou, longue ligne droite au milieu du désert qui nous avait parue si ennuyeuse. Pendant ces 250 km, nous traversons des régions très pauvres. Ce sont des régions habitées essentiellement par une population noire ou par des montagnards. Sur quelques kilomètres, dans des villages de montagne, des vieillards ont installé des ficelles pour faire barrage sur la route et demander de l'argent aux automobilistes. Il y a un grand contraste entre le niveau de vie des Colombiens; certains vivent à l'occidentale avec un niveau de vie qui n'a rien a envier à celui des européens et d'autres crèvent la faim dans les rues ou les campagnes. Ce n'est pas la première fois que nous sommes confrontés à la misère durant ce voyage mais rarement à ce point et surtout rarement dans des zones rurales.


Popayan
Quant à Popayan, cela semble une ville tranquille surtout aujourd'hui dimanche où les habitants ont déserté. Nous y trouvons un endroit ultra sécurisé pour la nuit, devant un poste de police! C'est en nous renseignant auprès de policiers que ceux-ci nous conseillent de nous garer devant chez eux. Ce n'est pas vraiment un parking mais plutôt un espace à la sortie d'un rond-point mais, pour nous, cela fait l'affaire. En plus, c'est à 2 pas du centre-ville et plutôt calme.
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de Popayan à Cali : bus et ravitaillement en fruits exotiques
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Nous restons la matinée du lendemain pour poursuivre notre visite de la ville et mettre à jour notre site web puis nous reprenons la route en direction de Cali. Ne sachant vraiment où aller (nous n'avons pas de guide touristique de la Colombie), Jean repère sur la carte routière un lac, le lac Calima situé au nord de Cali. Sans savoir si nous pourrons nous y arrêter, nous en prenons quand même la direction. Arrivés à proximité du lac, nous commençons à en faire le tour mais les berges du lac semblent inaccessibles. Après quelques kilomètres, nous nous arrêtons sur un point de vue du lac en face d'habitations. Nous demandons aux habitants si nous pouvons y rester. Mais bien sûr, avec plaisir! Luis et Romelia sont très contents de nous accueillir chez eux.
lago Calima
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rencontre de Colombiens (lago Calima)

Le lendemain matin, nous partons à vélo faire le tour du lac. Nous ne savions pas que le parcours serait aussi long, 52 km Alors que Luis nous en annonçait une trentaine et pas plats les 52 km, nous sommes en Colombie! Mais c'est une balade magnifique et, en prime, nous trouvons enfin un accès au lac pour camper. A quelques kilomètres au sud du petit village de Darien, une plage publique est aménagée avec quelques bars, restaurants, loueurs de jet skis, un camping privé et quelques places libres pour les campeurs. Autour de nous, les chevaux sont en liberté. On ne pouvait guère espérer mieux ni plus joli endroit pour rester 1 ou 2 jours!
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bivouac avec vue...
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plage de Darien au bord du lac Calima

Nous profitons du beau temps pour prendre quelques coups de soleil et du lac pour nous baigner. Cela fait du bien de se poser. La plage est vraiment tranquille, surtout la semaine car le week-end, les bars doivent s'animer et il est à craindre que la musique soit un peu assourdissante. Cependant, si tout parait calme ici, dans les montagnes qui entourent le lac, c'est très différent; nous sommes dans une région tenue par les FARC (Forces Armées Révolutionnaires Colombiennes) et il n'est pas question d'y faire une petite balade...
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tour du lac Calima à vélo
Après 2 jours de repos, nous reprenons la route en direction d'Arménia et la région du café. Evitant la ville de Buga, nous empruntons une route secondaire superbe jusqu'à Roldanillo en passant par Riofrio. Cette route, contrairement à la plupart des routes colombiennes, est en parfait état et il n'y a pratiquement pas de circulation. De part et d'autres, nous sommes entourés de champs de canne à sucre, de bananiers et de manguiers. A midi, nous faisons halte dans un sympathique restaurant où la patronne nous sert un copieux almuerzo (repas) accompagné d'un vin rouge de la région et d'un vin blanc fait à base de majacuya (fruit de la passion). On se régale!
 
dans les caféiers (Montenegro)
Dans cette vallée du café, nous souhaitons visiter le Parc National del Café mais en prenant des renseignements, on s'aperçoit que ce parc n'est pas ce qu'on appelle généralement un parc national mais que c'est un immense parc d'attraction sur le thème du café! Ce n'est pas vraiment ce que l'on aime, donc on n'ira pas. On s'arrête un peu avant, près de Montenegro pour visiter une finca (ou plantation) de café, la finca Al Agrado. Les employés sont surpris de nous voir car, habituellement, les visiteurs viennent accompagnés d'un guide. On parlemente pour rester sur place et finalement on sympathise et le majordome de la plantation nous fait visiter les installations. On assiste aux différentes étapes de la préparation des grains de café avant la torréfaction : dépulpage des grains, lavage puis séchage en étuve. Le lendemain matin, avant de repartir, on se balade librement dans la plantation au milieu des caféiers.
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visite de la plantation de café Al Agrado (Montenegro)
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plantation de café Al Agrado (Montenegro)
Avant de rejoindre Bogota, la capitale, nous faisons un détour par Salento, petit village perché au dessus de la Vallée de Cocora. Ce pittoresque village attire de nombreux touristes colombiens qui se pressent dans les restaurants préparant la spécialité locale, la truite, ou dans les innombrables boutiques de souvenirs. Le village est sympathique mais, à cause du temps maussade, nous, nous nous y ennuyons un peu.
Vallée de Cocora - Salento
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Salento
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Le lendemain matin, nous quittons tôt Salento afin d'arriver à Bogota dans l'après-midi mais c'est sans compter sur la circulation intense, les nombreux camions qui souffrent dans les montées, les accidents, les mauvaises routes... Ce week-end est un week-end de 3 jours et les habitants de Bogota en ont profité pour quitter la ville, ce qui explique cet encombrement. A 18h00, nous n'avons fait que 250 km et sommes contraints de nous arrêter au bord de la route pour y passer la nuit.
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A notre réveil, la circulation est toujours aussi dense et les ralentissements commencent à se reformer mais, pour nous, de toute façon, l'arrivée dans Bogota se fera à vitesse réduite car nous avons dû appeler une dépanneuse pour nous faire transporter jusqu'au garage Ford; ce matin, la pédale d'embrayage est bloquée enfoncée. Nous pouvons encore rouler en première mais c'est trop risqué. Sur les routes colombiennes, le service d'un mécanicien ainsi que le service de dépannage sont gratuits jusqu'au premier péage. Malheureusement, le mécanicien appelé n'effectue que de simples réparations et ne peut rien pour nous. Comme nous voulons absolument aller dans un garage Ford, nous devons utiliser 2 dépanneuses, la première nous transportant jusqu'au péage et la suivante jusqu'à Bogota; la montée et la descente sur chaque véhicule engendrant quelques sueurs froides...
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plus d'embrayage! On appelle la dépanneuse (route de Bogota)
Aujourd'hui dimanche, le garage Ford est, bien sûr, fermé et demain, "Jour de la Race", il le sera aussi. Néanmoins, les gardiens du garage nous acceptent sur leur parking pour attendre jusqu'à mardi. Jean profite de cette journée d'attente pour réparer le grand lanterneau qui fuit un petit peu depuis plusieurs mois. Jusqu'à présent, cela ne posait pas vraiment de problèmes car il ne pleuvait presque jamais mais, il est fort probable, qu'en Amérique Centrale, ce soit pluvieux. Jean avait déjà, plusieurs fois, refait un joint silicone mais ça ne suffisait pas; cette fois, il retire entièrement le lanterneau, enlève le mastique qui est cuit, après avoir subi des températures extrêmes allant de +40°C à -22°C et le remplace. Et ça marche! Dans la soirée, test grandeur nature grâce à une grosse averse.
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camping-car sans embrayage (garage Motovalle-Ford Bogota)
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Ne vous inquiétez pas, nous n'allons pas sauter du haut de Monserrate ! (Bogota)
Pour nous débute une période d'attente et de doutes. Les mécaniciens ont diagnostiqué la casse du piston de l'embrayage. Comme les disques d'embrayage sont déjà bien usés, ils nous conseillent de les changer également mais malheureusement, les pièces ne sont pas disponibles en Colombie. En contact avec notre assistance Star Mobil Services, nous attendons, avec impatience, l'arrivée des pièces de France.

Pendant ce temps, nous quittons notre véhicule et nous installons dans un hôtel de Candelaria, le quartier historique de Bogota, et nous profitons du beau temps pour visiter Bogota et pour préparer la suite de notre parcours.
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musées de l'Or et de Botero (Bogota)
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Monserrate, colline de Bogota
A priori, Bogota n'a pas grand-chose pour charmer les visiteurs; c'est une capitale moderne dont l'architecture n'a rien d'exceptionnel et dont le centre historique est un peu laissé à l'abandon et aux clochards quelque peu hallucinés. Mais à y regarder d'un peu plus près, c'est une ville agréable qui possède d'intéressants musées (dont la plupart sont gratuits), des quartiers très vivants et attrayants, de beaux parcs et de grands espaces de verdure et un réseau de transport en commun efficace qui permet de traverser cette ville de 8 millions d'habitants en peu de temps. C'est d'ailleurs en bus que nous faisons la navette entre le garage Motovalle Ford où se trouve notre camping-car et notre hôtel. Les 3 premiers jours, nous nous rendons quotidiennement au garage pour voir où en sont les mécaniciens puis, lorsqu'il s'avère que nous devons, nous-même, commander les pièces détachées en France, il n'est plus nécessaire d'y retourner avant d'avoir été livrés; cela va prendre 11 jours. Pendant ce temps, le responsable d'atelier du garage, Javier, ne nous oublie pas. Il vient nous rendre visite à notre hôtel le 1er week-end pour prendre de nos nouvelles; un geste plus qu'appréciable de la part de quelqu'un qui commence le travail à 6h00, termine à 17h30, 5 jours 1/2 par semaine et qui vient de perdre plus d'une heure à traverser la ville à une heure de pointe.
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Bogota
Durant ce séjour "forcé" à Bogota, nous ne sommes pas à plaindre. Nous logeons dans un sympathique et joli hôtel familial où nous disposons d'un joli appartement avec cuisine, salon et terrasse. On y prendrait presque goût! Et quand nous ne guettons pas impatiemment les emails de notre assistance où que nous ne suivons pas, sur Internet, l'acheminement, pas à pas, de notre colis DHL, nous quittons notre logement pour explorer la ville. On commence par visiter le musée dédié à Fernado Botero, artiste colombien le plus connu internationalement, né à Medellin en 1932, peintre, aquarelliste et sculpteur. La disproportion des personnages et la naïveté du style du peintre nous amusent beaucoup durant cette visite. Tout à côté du musée Botero, se trouve la Casa de la Moneda où étaient, jadis, frappée les monnaies. Ayant déjà visité celle de Potosi, en Bolivie, nous sommes un peu moins intéressés par celle-là mais, elle nous laisse pourtant un bon souvenir car, le gardien, originaire de Carthagène, nous offre, à chacun, une pièce de collection de 200 pesos commémorant le 200ème anniversaire de l'indépendance de sa ville. Décidemment, ces Colombiens sont plein d'attention à notre égard. Mais, le plus beau musée de la ville, et peut-être le plus beau de toute l'Amérique du Sud, est le musée de l'Or. Il renferme une collection de plusieurs milliers de bijoux et de pièces d'orfèvrerie de l'art précolombien. A voir absolument et ne pas hésiter à louer un audio-guide pour écouter les explications et découvrir les légendes se rapportant aux objets comme celle sur l'Eldorado représentée par un radeau conduit, sur le Lac Sacré de Guatavita, par un cacique (prêtre), recouvert d'or, jetant le précieux métal au fond de l'eau. Une légende à faire saliver les conquistadores. Nous terminons nos visites "culturelles" par le musée national qui présente des objets se rapportant à l'évolution du pays de la préhistoire à nos jours, dont quelques statues du mystérieux site de San Agustin que nous avions manqué près de Popayan. Hormis les musées, la promenade dans le vieux quartier de Candelaria ou le long de la Calle 7, devenue piétonne, est très agréable. Et pour voir la ville d'en haut, rien de mieux que de prendre l'ascenseur qui mène au 48ème étage en haut de la moderne Tour Colpatria ou d'attaquer la rude ascension qui conduit au sanctuaire de Monserrate situé à 3200 m d'altitude sur une colline dominant la ville; on peut aussi y monter en téléphérique.
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la Cathédrale de Sel (Zipaquira)



Nous avions prévu, en quittant Bogota, d'aller voir la Cathédrale de Sel de Zipaquira. Puisque celle-ci ne se trouve qu'à 1 heure environ de Bogota, nous décidons de nous y rendre en bus avant de récupérer notre véhicule. Cette cathédrale a été construite dans les années 50 dans une mine de sel encore en activité. Menaçant de s'écrouler, elle a été reconstruite, vers 1990, dans une autre "chambre" désaffectée de la mine. La mise en lumière du chemin de croix menant à la cathédrale est particulièrement réussie et la visite est vraiment impressionnante.
Mais terminées les visites! Le jour tant attendu arrive enfin. Aujourd'hui mardi, le colis contenant notre nouvel embrayage est livré à notre hôtel. Pas besoin de le récupérer à l'aéroport ou d'aller payer les taxes à la douane, tout le service est assuré par DHL. Nous filons de suite au garage. Ouf! Les pièces conviennent et peuvent être mises en place. Merci, au passage, à Christian de Star Mobil Services pour son travail et un grand merci au responsable du garage Motovalle Ford qui accepte de ne nous facturer que la moitié du temps passé. Nous ne payons pas non plus la vidange, ni le montage de 2 nouveaux pneus acheté chez un revendeur voisin, ni le changement de la courroie de l'alternateur que Jean a demandé à titre préventif.

La conclusion de cet incident est que, finalement, tout s'est plutôt bien déroulé pour le résoudre. Nous avons eu la chance de tomber en panne proche d'une grande ville et d'avoir été pris en charge par une bonne équipe. On peut se demander pourquoi le piston de l'embrayage a cédé après "seulement" 118'000 km; il nous semble que l'incident survenu dans la Cordillère Blanche, au Pérou, ne soit pas étranger à cette casse. C'est, à partir de ce moment-là, que Jean a ressenti un problème en conduisant.

Pendant notre séjour à Bogota, nous avons reçu de nombreux emails de soutien de la part de lecteurs de notre site, de voyageurs ou d'amis. Leurs messages ont été pour nous un grand réconfort et nous les remercions sincèrement.
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toute l'équipe de Motovalle Ford (Bogota)
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Enfin libéré après 19 jours de détention à Bogota!
Après une dernière nuit à Bogota passée sur le parking du garage, nous reprenons la route. Quel bonheur de retrouver, à la fois, notre mobilité et d'être de nouveau chez soi.
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lac sacré de Guatavita



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Est-ce parce que nous avons été immobilisés pendant 19 jours que nous roulons 2 jours durant sans avoir trop envie de nous arrêter ni à la Laguna de Guatavita où tout de suite après une balade, sur les hauteurs du lac sacré, nous repartons, ni à Villa de Leyva que nous visitons le lendemain?
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de Bogota à Villa de Leyva
Villa de Leyva
Villa de Leyva, village colonial datant du XVIème siècle, magnifiquement préservé, est un vrai petit bijou mais, après en avoir fait plusieurs fois le tour et avoir déjeuné sur le marché, on finit par s'y ennuyer. Alors, on repart jusqu'à Barichara, un autre très joli village situé à 1350 m d'altitude, moins touristique que Villa de Leyva.
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dans les ruelles et sur le marché de Villa de Leyva
La route qui y mène est épouvantable; on croirait qu'elle a été bombardée. En arrivant, nous trouvons un bel emplacement en haut du village, sur un point de vue dominant la vallée. C'est un endroit très tranquille. Les habitants y sont, de surcroît, très sympathiques à l'image de ce fermier qui nous conduit jusqu'au point de départ du Camino Real pour nous montrer le chemin menant à Guane ou de ces jeunes qui nous offrent un verre à notre arrivée ou encore de ces jeunes enfants qui viennent bavarder, avec nous, dans le camping-car. En général, les Colombiens sont des gens particulièrement aimables et très soucieux que les étrangers aient une bonne image d'eux-mêmes et de leur pays.
du haut de Barichara
A Barichara, nous pouvons vraiment faire ce que l'on aime : marcher ou faire du vélo. Il y a même une piscine municipale bien agréable après une grande balade à vélo dans les montagnes environnantes.
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Barichara
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balades à pied et à vélo autour de Barichara
Après 2 belles journées à Barichara, nous décidons de partir et d'aller directement à Carthagène. Nous devons y organiser le transport en cargo de notre camping-car vers Panama; cela risque de prendre du temps et nous n'en avons plus beaucoup.
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de Barichara à Carthagène
C'est, encore une fois, une longue étape de route, 770 km. Nous mettons 2 jours pour arriver à Carthagène par une route souvent en mauvais état et encombrée de camions. Depuis Barichara, nous ne cessons de descendre; la Cordillère commence à s'aplatir. A mesure que nous perdons de l'altitude, nous gagnons des degrés Celcius. Il fait maintenant très chaud, trop chaud. Nous ne sommes pas habitués et nous avons beaucoup de mal à supporter cette chaleur. Il y a moins d'une semaine, nous portions encore nos anoraks à Bogota! Lorsque nous nous arrêtons dans une petite ville en bord de route, sur le parking d'un restaurant, on étouffe. Il fait entre 35 et 40°C et il n'y a pas un brin d'air. On pense qu'à Carthagène, au bord de la mer, on va retrouver un peu de fraîcheur ou, au moins, une légère brise mais, rien; il y fait aussi chaud que dans les plaines du centre. On ne va donc pas y traîner; une journée seulement pour régler nos problèmes de bateau puis nous partons pour Playa Blanca sur l'île Baru située à une cinquantaine de kilomètres de la ville.
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Carthagène des Indes - quartier Bocagrande

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Mais avant de nous occuper du transfert de notre véhicule, nous avons une autre préoccupation concernant celui-ci. Depuis que nous avons quitté Bogota, Jean peine à passer les vitesses. Sur les conseils de Christophe, notre neveu mécanicien, nous faisons purger, dans un garage de Carthagène, la pompe hydraulique de l'embrayage. Nous devons maintenant rouler pour savoir si le problème persiste. A suivre... Ceci fait, nous nous rendons chez Naves, l'agent maritime, qui s'occupe du transport de notre véhicule à Panama. La visite ne sert pas à grand-chose puisque tout se passe finalement, par téléphone, puis par email, avec une employée de Bogota. Cela nous permet cependant de trouver un emplacement, sur le parking en face de la compagnie, pour passer la nuit et, bien sûr, de faire notre réservation pour le bateau. Notre camping-car devrait partir, si tout va bien, dans 10 jours. Le soir même, nous faisons la connaissance d'un jeune couple chilien, Ana et Santiago, qui se renseigne lui aussi pour un prochain passage au Panama de leur véhicule. Nous dînons ensemble, sur le pouce, au bord de l'eau. Le lendemain, nous nous rendons chez Enlace Caribe, un agent qui nous aidera, à faire les formalités d'embarquement pour le voyage du camping-car puis nous partons avec Santiago faire le tour des agences pour réserver une traversée en voilier, pour nous, vers Panama. Le problème qui se pose est que nous ne pouvons réserver cette croisière maintenant car nous devons attendre que le cargo qui transportera notre camping-car soit dans le port pour que la police anti-narcotique contrôle, en notre présence, notre véhicule et, malheureusement, si une date d'arrivée du cargo a bien été fixée au 17 novembre, celle-ci est susceptible de changer jusqu'au dernier moment. Les transferts en cargo sont vraiment une galère à chaque fois. C'est rageant, surtout pour un transfert d'1 journée seulement qui pourrait être évité si les 2 pays, la Colombie et le Panama, voulaient bien construire une route ou au moins acceptaient la mise en place du ferry prévue depuis mai 2012.
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embarquement pour l'Isla Baru
Comme prévu, dans l'après-midi, après avoir fait le ravitaillement de nourriture et le plein d'eau, nous partons pour l'Isla Baru. Il fait presque nuit lorsque nous prenons le bac et complètement noir lorsque nous arrivons à Playa Blanca. On se gare sur le premier parking et on attend le lendemain d'y voir un peu plus clair.
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mer turquoise à Playa Blanca (Isla Baru)

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Le lendemain, après une nuit aussi chaude et peu ventée qu'à Carthagène (!), on découvre, avec bonheur, la belle plage de sable blanc qui longe la mer des Caraïbe. Que du bonheur! Le parking où nous sommes est loin d'être un endroit de rêve mais la plage sauve tout. Quel meilleur endroit, près de Carthagène, pour attendre l'arrivée du cargo? On passe presque tout notre temps sur la plage ou dans l'eau. On s'aventure, une fois, à sortir les vélos pour se rendre à Baru mais, après 27 km sous un soleil de plomb et un petit tour sur la place du village très "caraïbe" de Baru, on rentre dégoulinant de sueur et on se promet de ne plus quitter le bord de mer. Cela dure 4 jours...
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visite de Baru à bicyclette
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on est arrivés tout blancs sur l'Isla Baru...
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... on en repart "Colorados"
Nous serions bien restés un peu plus longtemps mais nous devons nous tenir au courant de l'avancée du cargo et, comme sur l'île de Baru, il n'y a pas Internet, nous retournons à Carthagène. On passe de nouveau au garage Ford pour faire recontrôler l'embrayage du véhicule qui ne fonctionne toujours pas correctement mais au moment de sortir notre véhicule, un employé du garage recule contre un autre véhicule. Résultat, notre pare-choc est enfoncé et nous, nous sommes, une fois de plus, en attente d'une réparation. Quelle tuile! On nous promet qu'à 18h00 nous récupérerons notre véhicule réparé mais, le soir venu, le travail n'est pas terminé et nous restons sur place pour la nuit, dormant dans l'atelier. Le lendemain, le pare-choc est comme neuf mais l'embrayage ne fonctionne toujours pas comme il devrait. Tant pis, on a pas envie d'une autre mésaventure et on quitte le garage.
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volcan Totumo
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Idée de se détendre, on se rend au volcan Totumo, un petit cône rempli de boue dans laquelle on peut s'immerger. Quelle drôle de sensation de s'enfoncer dans cette masse gluante de 2300 m de hauteur provenant des entrailles de la terre. En réalité, on ne s'enfonce pas vraiment, on flotte plutôt; on est comme en apesanteur. Quand on a assez trempé, on plonge dans la lagune située derrière le volcan pour se laver; une autre sensation agréable. En fin d'après-midi, nous rentrons à Carthagène car, le lendemain, nous avons rendez-vous chez l'agent maritime pour commencer les formalités d'embarquement du camping-car. Cette fois, nous préférons restés sur la plage de Marbella, au nord-est de la ville. Cela nous permet de nous baigner et d'avoir beaucoup d'espace pour préparer notre véhicule en vue de son départ. L'endroit est venté et très agréable. Le lendemain, en compagnie de l'agent, nous allons demander une autorisation d'entrer notre véhicule dans le port et le surlendemain, nous emmenons celui-ci au port. C'est la veille du départ, du moins, c'est ce que l'on croit car en réalité, le cargo est bloqué à l'entrée du port jusqu'à mercredi prochain. Nous sommes donc, nous-mêmes, bloqués 5 jours de plus à Carthagène. On enrage un peu, d'autant qu'un couple suisse, Diego et Jacqueline, dont nous avons fait la connaissance la veille et qui a réservé son bateau seulement hier, partira comme prévu demain. On se demande bien pourquoi on a réservé il y a 10 jours! La compagnie maritime Naves, que nous contactons pour exprimer notre mécontentement, se moque complètement de nous. Ca fait plaisir!
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Carthagène des Indes
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Nous sommes donc de nouveau à l'hôtel. Décidément, en Colombie, on aura beaucoup attendu. Heureusement, Carthagène est une ville agréable qui mérite d'y passer du temps. Outre le centre historique situé à l'intérieur des remparts, nous apprécions tout particulièrement le quartier où nous logeons, tout près de la petite place de la Trinidad. Cet endroit ressemble à un petit village animé mais sans effervescence ni trop de bruit. On s'y sent bien, surtout le soir, lorsque la chaleur retombe et que nous mangeons, sur un banc, une des spécialités de la rue en compagnie des habitants.

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Carthagène des Indes
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Nous n'avons pas le temps de terminer la visite de la ville car, ce matin lundi, Ernesto La Rota, l'agent maritime, nous prévient que le cargo est maintenant autorisé à entrer au port, sauf que cela ne se fera pas sur le quai prévu. A 14h00, nous avons rendez-vous avec la femme d'Ernesto, Sonia, pour sortir le véhicule du quai où il se trouve et l'emmener à l'autre. La procédure de sortie n'est pas simple car il faut que les policiers anti-narcotique contrôlent le véhicule et pour cela, il faut attendre, attendre... Et quand le camping-car rentrera sur l'autre quai, il faudra que la police refasse une fouille! Mais heureusement, les policiers, après avoir fait vider la soute entièrement et passé une heure à fouiller (avec et sans chien), proposent d'accompagner Jean jusqu'au nouveau terminal et de ne pas refaire de contrôle. Quelle bonne idée!
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C'est donc accompagné d'une escorte armée que Jean pénètre dans le port. A 20h30, il ressort enfin. La journée a été longue mais nous pouvons maintenant quitter la Colombie. Ce sera demain ou après-demain, mais on ne sait toujours pas comment nous rejoindrons le Panama. En avion ou à bord d'un voilier?

A suivre...




En conclusion...

37ème pays visité et 37ème idée reçue balayée. Non, définitivement, la Colombie n'est pas le pays sous le chaos que nous imaginions, gangréné par l'insécurité, la drogue et les FARC. La Colombie nous a paru sûre. C'est un des pays d'Amérique du Sud qui nous a semblé, à la fois, le plus dynamique, le mieux organisé et où les institutions fonctionnent correctement, à l'image d'un pays moderne. Nous ne pouvons qu'approuver le slogan utilisé pour promouvoir le pays : "Le seul risque est de vous rester."
Nous avons été également surpris par le climat. Nous craignions d'avoir beaucoup de pluie à cette période de l'année, en octobre-novembre mais, finalement, nous avons eu un temps plutôt sec et très ensoleillé.





Coups de coeur

tout le pays, du sud au nord, pour sa diversité, sa beauté naturelle, ses couleurs, la gentillesse, la courtoisie, la politesse de ses habitants, son climat agréable
le musée de l'Or de Bogota
jolie ville à l'ambiance "caraïbe" où l'on se verrait bien vivre
la panne d'embrayage de notre camping-car qui nous a immobilisés trop longtemps à Bogota
les complications et les contre-temps du départ de notre camping-car en cargo vers Panama.



Feuille de route


Dates, nombre de kilomètres parcourus et étapes (description, coordonnées GPS, commodités)

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Ipiales - 2934 m
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Laguna de la Cocha - 2810 m
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Popayan - 1740 m
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Lago Calima - 1539 m
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Lago Calima - Playa Darien
1465  m
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Montenegro - 1282 m
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Salento - 1895 m
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Granada - 2301 m
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Bogota (garage Ford)
2600 m   
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Bogota (Hostal Sue) 
2600 m   
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Bogota (Hostal La Candelaria)
2600 m   
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Puente de Boyaca
(Sud Tunja)
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Barichara - 1326 m
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Curamani - 67 m
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Carthagène - Manga - 5 m
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Isla Baru - Playa Blanca - 11 m
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Carthagène (garage Ford)
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Carthagène - Playa Marbella
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Carthagène - Hôtel La Casona
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Carthagène - Hôtel El Pedregal



Infos pratiques

Dates du 05/10/2012 au 21/11/2012
Décalage horaire + 6 h / France en hiver; + 7 h / France en été
Monnaie le peso colombien (COP)
change 1 € = 2'300 COP
Coût de la vie moyen; les prix des aliments sont assez élevés mais, cependant, on mange un "almuerzo" (menu du jour) pour seulement 6'000 à 9'000 COP, soit moins de 4€.
Les entrées des musées ou parcs sont entre 0 et 20'000 COP, soit de 0 à 9€. De nombreux musées de Bogota sont gratuits
Langue espagnol
Climat octobre / novembre
hauts plateaux : climat tempéré souvent ensoleillé; quelques averses. Températures entre 12°C la nuit et 25°C le jour
niveau de la mer : temps très chaud. Pas de pluie. Températures entre 26°C la nuit et 35-39°C le jour
Douane : entrée EC/Tulcán - Ipiales (N0 48.830 W77 39.918)
nous : présenter les passeports; Une autorisation de 90 jours nous a été délivrée.
camping-car : enregistrement du véhicule par les douanes (derrière le bâtiment de l''immigration) sur présentation de la carte grise du véhicule, du passeport du conducteur et du permis de conduire international du conducteur ainsi que d'une photocopie de chaque document présenté; une autorisation de 90 jours nous a été délivrée.
Douane : sortie camping-car : Carthagène
formalités dans la rubrique Cargos
nous : Carthagène
Les formalités ont été faites par le skipper qui nous a emmené au Panama. Nous lui avions confié nos passeports
Assurance camping-car SOAT : assurance obligatoire. On peut souscrire à cette assurance dans la première ville après la frontière, Ipiales. Nous avons pris la nôtre, Previsora Seguros, dans le supermarché Alkosto d'Ipiales (N0 49.507 W77 38.186)
75'556.17 pour 2 mois, soit 33 €
Nombre de km 2'630
Nombres de jours - nuits 47
Nombre de nuits camping/hôtel 21 jours d'hôtel; notre véhicule a été immobilisé dans un garage 16 jours puis est resté 6 jours sur le port de Carthagène. Les bivouacs sauvages ne sont pas toujours faciles à trouver; il y a beaucoup de propriétés privées clôturées dans les campagnes. Il faut également tenir compte de la sécurité.
Diesel diesel : 6'000 COP le gallon à la frontière équatorienne et entre 7'000 à 8'400 ailleurs (3.8l) soit entre 0.69 et 0.97 €/l; 
Eau dans les stations-services ou sur les parkings des sites touristiques. Nous traitons l'eau au Micropur. N'étant pas surs de la propreté de l'eau, nous avons acheté de l'eau en bouteille pour boire.
Electricité 110 V - prises à 2 fiches plates parallèles nécessitant un adaptateur.
camping-car : nous avons basculé l'interrupteur de la centrale électrique sur 110 V au lieu de 220 V
Routes et autoroutes La plupart des routes sont asphaltées mais souvent en mauvais état (nombreux nids de poule). La circulation est assez dense avec de nombreux camions. Les routes, bonnes ou mauvaises, sont payantes (payé pour notre trajet : 200'000 COP, soit 87€)
Entretien véhicule Entretien véhicule + changement embrayage (pièces venues de France) : garage Motovalle Ford; personnel sympathique et très attentionné
Calle 13 no. 49-91
Bogota
tel.260 3201
reservesucita@motovalle.com
(N4 37.573 W74 06.371)

Garages Ford présents en Colombie mais pas le modèle Ford Transit

Pneus : Coéxito S.A. (en face du garage Motovalle Ford, dans le complexe dédié aux autos; autres revendeurs présents)
Avenida Américas no. 50 - 15
Bogota
tel. 260 0411 - 564 0339
energiteca27@coexito.com - www.coexito.com.co
Hankook RA08 215/75 R16C 113/111 : 373'900 COP soit 164€/pneu
Guide aucun et pourtant indispensable. Les offices de tourisme disposent de quelques brochures et cartes mais qui ne sont pas très utiles
Carte routière Nelles Map Colombia Ecuador; réservés à ceux qui ont une très bonne vue; indique quelques points touristiques intéressants
Internet On trouve des cyber-cafés avec un assez bon débit pour environ 1€ / heure. Peu de réseaux wifi non sécurisés
Laveries Carthagène (N10 26.589 W75 31.105) : 3'000 COP/ kg lavé, séché en 1 jour, soit 1.30€ / kg
Cargo cf. rubrique Cargos
Croisière Carthagène-San Blas-Puerto Lindo Nous avons réservé notre traversée Carthagène (Colombie) - Puerto Lindo par l'intermédiaire de l'hôtel Casa Viena à Carthagène (Getsemani, Calle San Andrés no. 30-53 Cartagena; www.casaviena.com). Ils disposent d'une liste de bateaux et skippers avec les dates de départ. Notre bateau était le Santana, un catamaran de 15 mètres pouvant accueillir 15 passagers (2 cabines + 1 dortoir). Son skipper, Gisbert, un Allemand, est une personne très recommandable (www.colombiapanamasailing.com - gisbert@purringcatcharters.com).
Prix de la traversée pour 4,5 jours et 5 nuits : 490 US$ / personne, soit 390€.
Equateur
Colombie
Amérique du Sud résumé