Equateur

Pérou
Amérique du Sud : 08/11/11 - 21/11/12
Colombie
du 18/09/2012 au 05/10/2012

Trajet

Récit

La douane entre Tumbes au Pérou et Huaquillas nous avait été décrite comme chaotique mais, depuis peu, les services d'immigration des 2 pays ont été réunis dans des bâtiments flambants neufs et notre passage en Equateur se fait le plus facilement du monde. Nous sommes toujours en compagnie d'Arnaud qui conduit son camping-car au port de Guayaquil afin de l'envoyer en France.
Cliquez pour agrandir l'image
Cliquez pour agrandir l'image
le pays de la banane
En général, de part et d'autre des frontières, tout se ressemble un peu mais ici les paysages sont bien différents de ceux de la côte nord du Pérou. Fini le désert, tout est vert. Nous sommes entourés de bananeraies, de cacaotiers et de canne à sucre. Une autre différence très agréable est le prix du diesel qui est à 1.037 US$ le gallon (en Equateur, on paye en US$ et on mesure en gallon), soit 0.21 € alors qu'on le payait 1.20 € au Pérou. Ce qui ne change pas, par contre, c'est la gentillesse des gens qui nous abordent facilement.

Pour notre première soirée en Equateur, nous n'avons d'autre choix que de nous arrêter dans un petit village proche de la frontière, Cana Quemada. Il y a tellement de plantations qu'il est très difficile de trouver un endroit où bivouaquer en dehors des villes ou des villages.
Cliquez pour agrandir l'image
dernier repas pris en compagnie d'Arnaud


Le lendemain, nous reprenons la route puis, à 30 km de Guayaquil, nous disons au revoir à Arnaud. Son camping-car a réussi à faire 1000 km sans encombre à la grande satisfaction de tous. Il reste maintenant à Arnaud à organiser le transfert en bateau du véhicule et ce sera la fin de l'aventure (et des mésaventures) des STAN en Amérique. Bon retour Arnaud et encore merci pour la roue de secours !
Quelques jours plus tard, nous recevons des nouvelles d'Arnaud et de son camping-car; celui-ci est maintenant au port prêt à embarquer et Arnaud est prêt à prendre son avion pour la France.
Cliquez pour agrandir l'image
au revoir!
Pour rejoindre la Cordillère des Andes et remonter le pays par l'Allée des Volcans, nous empruntons la route montagneuse qui traverse d'ouest en est, d'El Triunfo à Zhud. Cette route est superbe. Avant la nuit, nous nous garons sur un point-de-vue dominant la vallée de Cañar. Voilà bien longtemps que nous n'avions fait de bivouacs aussi sauvages.
traversée de la Cordillère des Andes (El Triunfo - Zhud)
Le lendemain, nous nous arrêtons à Guamote, petit village d'altitude où se tient, tous les jeudis, le marché. C'est un marché très authentique où peu de touristes s'arrêtent et c'est bien évidemment l'un de ses intérêts. On y vend des fruits et des légumes, des ustensiles en tout genre, des vêtements neufs ou usagés..., on y mange du chicharron sur le pouce (morceaux de porc grillés et directement découpés de la bête qui pend devant l'étal) et surtout, on y croise, vêtus de leur habit traditionnel, les habitants des campagnes alentours.
Cliquez pour agrandir l'image
Cliquez pour agrandir l'image
Guamote
Cliquez pour agrandir l'image
Cliquez pour agrandir l'image
Cliquez pour agrandir l'image
Cliquez pour agrandir l'image
Après le marché, nous restons à Guamote pour le restant de la journée et passons une bonne partie du lendemain sur Internet dans un des nombreux cyber-cafés du village. Cela nous permet de mettre à jour notre site web et de donner de nos nouvelles. Ensuite, nous prenons la direction du Chimborazo, le plus haut sommet d'Equateur culminant à 6310 m.
volcan Chimborazo, le plus haut sommet d'Equateur (6310 m)
Le volcan se trouve au centre d'une zone protégée, la Reserva de Produccion de Fauna de Chimborazo. La route d'accès à cette réserve, la route Guaranda-Ampato, est asphaltée et en très bon état et tout aurait été simple si nous l'avions prise tout de suite mais à la place de ça, nous prenons la piste en terre menant à Guaranda. Sans être vraiment en mauvais état, cette piste grimpe fort jusqu'à 4000 m d'altitude et, pour la première fois, notre camping-car nous fait clairement comprendre qu'il en a marre de faire des détours par des pistes impossibles; il a du mal à avancer (Jean peine à changer de vitesse) et comme il rechigne, arrivés au sommet, nous faisons demi-tour et lui promettons que, désormais, nous le ménagerons. C'est une des raisons qui a fait que nous avons préféré rester à l'entrée de la réserve, à 4300 m d'altitude et ne pas monter au dernier parking situé à 4850 m. Les autres raisons sont que le temps est couvert, qu'il se met à neiger, que nous avons peur d'avoir froid en haut et que, demain, nous aimerions faire ce chemin à pied. En plus, installés devant les bureaux du parc, nous bénéficions de l'eau et de l'électricité à volonté (Attention : 110V!); le tout pour 0$ car, depuis peu, la politique de gestion des parcs et réserves nationaux a changée en Equateur et ceux-ci sont maintenant gratuits, même pour les étrangers. Nous avons la chance, entre 2 passages de nuages d'apercevoir le volcan Chimborazo. Pourvu que demain le temps soit meilleur!
Cliquez pour agrandir l'image
en chemin pour le refuge Uhymper à 5000 m (Chimborazo)
Cliquez pour agrandir l'image
boîte à lettre française à 4850 m (refuge Carrel - Chimborazo)
Cliquez pour agrandir l'image
vigogne (Chimborazo)
Mais le lendemain matin, à 8h00, il fait froid et la montagne est toujours invisible. Nous décidons de monter quand même et après 1/2 heure de marche, le temps s'éclaircit et nous apercevons le volcan. Le soleil nous accompagne jusqu'au 1er refuge, le refuge des frères Carrell situé à 4850 m d'altitude, là où se termine la piste pour les véhicules longue de 8 km. Ensuite, il nous reste 150 m de dénivelé à faire pour parvenir au 2ème refuge, le Uhymper, et atteindre 5000 m. Mais là, nous ne voyons presque plus rien des montagnes; elles sont cachées par la brume. Nous décidons de ne pas aller plus haut même s'il ne reste que 200 m de dénivelé pour atteindre une belle lagune. A midi, nous sommes de retour à notre bivouac où nous passons le reste de la journée bien au chaud dans le camping-car.
la très belle route de Chimborazo à Baños
Cliquez pour agrandir l'image
fabriques de jeans (Pelileo)
Le lendemain matin, nous partons à Baños en passant par Ambato. La région entre le Chimborazo et Ambato est très rurale et vraiment très belle. Les paysans y élèvent quelques vaches. En passant, nous assistons, dans les champs, à la traite des vaches. Là encore, comme dans les montagnes autour de Guamote, les paysans sont vêtus d'habits traditionnels. Cela parait à des années-lumière du mode de vie des habitants d'Ambato, grosse ville moderne et coquette où boutiques, centres commerciaux et restaurants ne manquent pas. C'est aussi très différent de Pelileo, la capitale équatorienne du jean où l'on peut trouver toutes sortes de pantalons dont de faux Levi's pour seulement 10$ et encore plus différent de Baños, ville thermale où se pressent les citadins le week-end.
Cliquez pour agrandir l'image
jeans de Pelileo
A Baños, nous pensions profiter des thermes mais malheureusement, ceux-ci sont bien peu attrayants, tout au moins les bains publics car les autres nous ne pouvons en juger car ce sont des bains réservés aux clients des hôtels. Si l'on ajoute que le temps est gris et que la fondue au fromage du Swiss Bistrot n'est vraiment pas à la hauteur, on peut dire que Baños n'est pas notre lieu préféré en Equateur. Il reste que, néanmoins, la route des cascades qui mène à Puyo est une très jolie balade à faire en camping-car; une éclaircie nous permettant de bien apprécier la dernière cascade, le Pailon del Diablo, très spectaculaire. Par contre, nous ne voyons pas, caché par les nuages, le volcan Tungurahua, volcan encore en activité qui menace régulièrement la ville; sa dernière éruption datant d'un peu plus d'un mois.
Cliquez pour agrandir l'image
Baños
Baños est une ville très touristique, fréquentée aussi bien par les Equatoriens que par les étrangers. Nous y retrouvons Richard et Lacy, un couple d'Américains voyageant avec leur 2 enfants à bord d'un gros pick-up Ford équipé d'une sorte de cabine réfrigérée servant d'habitation. Nous les avions déjà croisés à Lambayeque, au Pérou, puis près de Guamote. Nous avons beaucoup de plaisir à les revoir. Curieux, sympathiques et très bavards, les Américains que nous rencontrons sont vraiment sensationnels, à mille lieues des idées reçues que nous nous faisons d'eux en France.
Cliquez pour agrandir l'image
Cliquez pour agrandir l'image
de Baños à la Laguna Quilotoa
Cliquez pour agrandir l'image
Après cette ville peu dépaysante qu'est Baños, nous nous rendons dans un petit village, Quilotoa, perdu au-dessus de Saquisili. Même pour aller dans un endroit aussi retiré, la route est asphaltée (les 20 derniers kilomètres sont encore en travaux mais ne devraient pas tarder d'être terminés). Bénéficiant d'un lieu exceptionnel, un lac de cratère aux eaux turquoises, Quilotoa est un village qui s'ouvre au tourisme, un tourisme communautaire auquel chaque habitant participe et dont il bénéficie. Bien que géré en bonne intelligence, il est fort probable que ce village va vite évoluer et, dans quelques temps, vous ne verrez peut-être plus, comme cela se fait encore, une fillette épouiller son petit frère et manger ses poux. C'est presque dommage!
Laguna Quilotoa
Cliquez pour agrandir l'image
alpaga (Quilotoa)



Quilotoa se trouve sur une des arêtes du cratère. Une des activités est de descendre au fond de ce cratère puis de remonter à pied pour les plus courageux et à cheval pour les autres. Cette balade n'est pas si facile car ça grimpe fort dans le sol sablonneux. Jean la fait seul car une "turista" me cloue de nouveau au lit. Heureusement, le plus beau point-de-vue se trouve en haut et là, je peux en profiter.
Cliquez pour agrandir l'image
Laguna Quilotoa
Cliquez pour agrandir l'image
Cliquez pour agrandir l'image
Cliquez pour agrandir l'image
Cliquez pour agrandir l'image
de Quilotoa à Saquisili
En redescendant de Quilotoa, nous apercevons le volcan Cotopaxi, notre prochaine étape après avoir assisté au marché de Saquisili.
Cliquez pour agrandir l'image
Cliquez pour agrandir l'image
marché de Saquisili
Cliquez pour agrandir l'image
Nous dormons à Saquisili, le mercredi soir, afin d'être tôt sur le marché du jeudi. Le marché est dispersé dans toute la ville; nous y retrouvons tous les ingrédients des marchés des Andes : les marchands de fruits et légumes, de viande, de vêtements, d'objets usuels... ainsi que les campesinos (paysans) très "couleur locale". Pourtant, bien que ce marché soit plus réputé, nous lui avons préféré celui de Guamote.
Cotopaxi, le plus haut volcan en activité du monde (5897 m)
Cliquez pour agrandir l'image
volcan Cotopaxi




Après cette petite halte à Saquisili, nous partons donc au parc national de Cotopaxi. Nous avions eu la chance, hier, d'apercevoir, depuis la route, le volcan Cotopaxi mais aujourd'hui, malheureusement, la vue est bouchée par les nuages. Nous montons néanmoins jusqu'au lac Limpiopungo à 3830 m d'altitude et nous attendons, en nous baladant, que les nuages veulent bien disparaître. Vers 16h00, la nuit approchant, nous décidons d'aller au camping du parc pour bivouaquer. Alors que nous nous y rendons, un orage de grêle éclate. Il dure quelques minutes puis, comme un miracle, il chasse les nuages et nous pouvons enfin apercevoir le Cotopaxi. Les derniers rayons de soleil éclairent magnifiquement les versants du volcan, le plus haut volcan en activité du monde avec ses 5897 m.
Cliquez pour agrandir l'image

Alors qu'il fait presque nuit, 2 jeunes Français, Sylvain et Claire, viennent planter leur tente près de nous. Ils se sont perdus en tentant de faire le tour du volcan et sont tout heureux d'arriver, enfin, au camping. Frigorifiés, nous leur proposons de se réchauffer dans le camping-car et de passer la soirée avec nous. Sylvain et Claire sont en Amérique du Sud depuis 5 jours. Leur projet est de relier Quito à Santiago du Chili, à pied, en empruntant la route des Incas. Arriveront-ils au bout de leur périple? Peut-être que oui ou peut-être que non, mais ce n'est pas le plus important; ce qui importe ce sont les rencontres qu'ils vont faire, les paysages qu'ils vont découvrir, les bons moments qu'ils sauront apprécier à leur juste valeur et les galères qu'ils vont surmonter. Pour l'instant, ils apprennent à connaître les chemins, pas toujours faciles à trouver, qui traversent la Cordillère des Andes.
Au réveil, le temps est toujours couvert; nous décidons donc de ne pas monter plus haut et prenons la route pour Quito, la capitale. Comme toutes les villes équatoriennes que nous avons traversées, Quito est une ville aérée où il est facile de circuler (sauf bien sûr dans le centre historique où il est préférable de se promener à pied). Sur les conseils de voyageurs rencontrés au Pérou, nous bivouaquons, le temps de notre séjour, sur un des parkings gardés du parc La Carolina, un espace arboré dans un quartier du nord de la ville, moderne et cosmopolite. Le prix du stationnement y est très élevé en semaine mais heureusement, le week-end, c'est presque gratuit. Cela tombe bien car nous sommes déjà vendredi après-midi!
Cliquez pour agrandir l'image
quartier colonial de Quito
Cliquez pour agrandir l'image
Cliquez pour agrandir l'image
un dimanche après-midi à Quito
Pendant tout le week-end, nous arpentons les rues du quartier colonial. Quito est l'une des 2 premières villes à avoir été classée au Patrimoine Mondial de l'Humanité par l'Unesco en 1978, cela explique sans doute pourquoi les bâtiments anciens sont si bien préservés. C'est une ville riche en monuments religieux dont l'église San Francisco où il ne faut pas hésiter à entrer pour admirer son luxueux intérieur. Une visite également très intéressante est celle du Musée d'Arte Precolombino situé dans la Casa Alabado et qui présente d'extraordinaires poteries et sculptures, souvent mystiques, des civilisations équatoriennes dont certaines remontent à - 4000 ans avant JC. Mais, ce qui nous aura le plus plu, dans cette ville, c'est son animation. C'est une des villes les plus gaies que nous ayons visitées. Les rues sont pleines de marchands ambulants, danseurs, clowns, jongleurs, skaters... De plus, les rues du centre-ville sont généralement fermées à la circulation le dimanche, ce qui attire beaucoup de flâneurs et de cyclistes. On assiste même à une course de descente à vélo depuis la colline de la Virgen de Panecillo, une épreuve réservée aux "trompe-la-mort"!
Cliquez pour agrandir l'image
Mitad Del Mundo

Lundi matin, nous quittons Quito pour un lieu appelé la "Mitad del Mundo", le milieu du monde. C'est ici, à une vingtaine de kilomètres au nord de Quito qu'une mission géodésique française menée par Louis Godin puis par Charles Marie de la Condamine de 1736 à 1739 a défini, entre autre, la ligne de l'équateur. L'emplacement historique où passe cette ligne est maintenant symbolisé par un monument en hommage aux savants français (même si, en réalité, l'équateur passe à 300 m plus au nord) et entouré par une sorte de mini-parc d'attractions avec expositions, restaurants et magasins de souvenirs. Le lieu est symbolique plus qu'intéressant. Même si ce n'est pas la première fois que nous traversons la ligne de l'équateur durant ce voyage autour du monde (nous l'avons plusieurs fois franchie pour nous rendre en Indonésie ou en Australie depuis la Malaisie en avion), c'est la première fois en camping-car.
Cliquez pour agrandir l'image
Mitad Del Mundo... à 300 m près!
Avant de quitter la Mitad del Mundo, nous montons jusqu'au sommet du cratère du Volcan Pululahua, un des nombreux volcans encore en activité en Equateur. Cette activité n'a pas empêché certains d'y construire leur habitation et d'y cultiver des lopins de terre; cela n'est pas sans danger mais offre une belle vue faisant penser à un patchwork.
Cliquez pour agrandir l'image
ligne de l'Equateur (Cayambe)
En continuant notre route le long de la Panaméricaine, nous recroisons la ligne de l'Equateur, à la hauteur de Cayambe. Le lieu est moins commercial que la Mitad del Mundo mais nous avons tout de même droit à quelques explications très intéressantes données par un guide local sur ce lieu symbolique.

Puisque nous avons passé l'équateur, à partir de maintenant, nous sommes dans l'hémisphère nord et nous y resterons jusqu'à notre retour en France. Et alors que nous allions droit vers l'été, voilà que nous nous retrouvons de nouveau en automne et bientôt en hiver! C'est dur, non?
laguna Cuicocha (réserve écologique Cotacachi - Cayapas)
Heureusement, sous les tropiques, l'hiver est plutôt une période favorable et nous comptons bien avoir de beaux jours ensoleillés comme nous en avons eu à la laguna Cuicocha, dans la réserve écologique Cotacachi-Cayapas, à quelques kilomètres au nord-ouest d'Otavalo. Ce parc national englobe le volcan Cotacachi (4939 m) mais aussi une partie de la jungle s'étendant plus à l'ouest vers la province d'Esmeraldas. Nous passons une nuit au bord du lac avant de partir randonner, le lendemain matin, sur les crêtes du cratère. Nous mettons presque 4 heures pour faire le tour par le sentier "Las Orquideas", un sentier très bien tracé où l'on découvre quantité de fleurs et où l'on profite de vues superbes sur le volcan Cotacachi et d'autres volcans plus éloignés et bien sûr sur le lac et ses 2 îlots ayant l'apparence de cochons d'Inde couchés ou "cui cocha" (dans les Andes, le cochon d'Inde est très populaire, surtout rôti à la broche!)
Cliquez pour agrandir l'image
Cliquez pour agrandir l'image
le sentier des orchidées - laguna Cuicocha
Cliquez pour agrandir l'image
Après cette superbe promenade, nous redescendons à Otavalo, ville que nous n'avions fait que traverser en allant. C'est ici que se tient, tous les samedis, un des plus beaux marchés d'Equateur. Mais comme c'est aussi l'un des plus touristiques et que, chaque jour, il y a aussi le marché, nous nous disons qu'il n'est peut-être pas utile d'attendre samedi pour visiter la ville. Otavalo est une ville très agréable. Alors que nous nous attendions à une petite ville traditionnelle c'est, en réalité, une ville moderne pleine d'activité. Il y a notamment de nombreux ateliers de confections. Malgré cette modernité, le centre-ville a gardé son charme d'antan et les habitants d'Otavalo, hommes et femmes, portent encore l'habit traditionnel propre à la région. Les hommes sont vêtus d'un pantalon blanc et d'un poncho et portent les cheveux longs tandis que le costume des femmes est fait d'une jupe longue bleu marine fendue et laissant apparaître une autre jupe beige et d'un corsage blanc brodé. Elles portent, en outre, un collier à plusieurs rangs ainsi que, sur la tête, un fichu foncé qui leur donne l'allure de pirates.

Nous visitons la ville dans l'après-midi puis, en début de soirée, nous rejoignons la cascade de Peguche, située tout près du centre-ville. Il est un peu tard lorsque nous y arrivons pour faire une longue promenade dans le parc; nous nous contentons d'aller jusqu'à la cascade, pas grandiose mais jolie quand même. Le matin suivant, nous partons faire les marchés d'Otavalo; comme nous sommes jeudi, il n'y a pas le marché aux bestiaux, mais seulement ceux des fruits et légumes et le marché artisanal. Ce sont des marchés tout aussi jolis que celui de Guamote, que nous avions beaucoup aimé, mais un peu plus "sophistiqués", plus citadins.
Cliquez pour agrandir l'image
Otavalo
Après avoir fait quelques achats, nous partons en direction de la frontière colombienne mais, en route, peu après Ibarra, nous apercevons le lac Yahuarcocha qui semble très sympathique et nous décidons d'y rester jusqu'au lendemain. Jean en profite pour aller courir autour du lac; plus d'1 heure pour en faire le tour, c'est dur quand on a perdu l'habitude de courir!

Avant de quitter Ibarra, nous faisons remplir une de nos bouteilles de gaz dans l'usine Agip se trouvant à la sortie de la ville puis en milieu d'après-midi, nous passons la frontière à Tulcán pour entrer en Colombie.



En conclusion...

Sur la lancée de la Bolivie et du Pérou, nous avons poursuivi notre traversée des hauts plateaux de la Cordillère des Andes et c'est sans doute parce que l'Equateur arrivait en 3ème position dans notre voyage après ces 2 pays que nous avons été moins dépaysés par la population et les paysages équatoriens. En arrivant par le nord du continent américain, notre perception de ce pays aurait certainement été différente. Il n'en reste pas moins que l'Equateur est un pays très pittoresque, comme en témoignent les marchés hauts en couleurs et la population qui a su conserver sa culture et ses costumes traditionnels.
Bien que les températures aient été très agréables, le temps souvent brumeux en montagne nous a empêché de profiter, comme nous l'aurions aimé, des hauts sommets andins. Il est probable que, si le temps avait été meilleur, nous aurions tenté une ascension.
Enfin, si nous avons aimé les paysages sauvages comme les parcs nationaux du Chimborazo et du Cotopaxi, nous avons également apprécié les villes et notamment Quito, capitale moderne, propre et agréable à visiter.




Coups de coeur

La laguna Quilotoa
La persistance d'une culture et d'un mode de vie traditionnels dans les villages et les petites villes



Feuille de route


Dates, nombre de kilomètres parcourus et étapes (description, coordonnées GPS, commodités)

Cliquer sur l'image pour ouvrir le fichier

Cliquez pour agrandir l'image
Cana Quemada - 34 m
Cliquez pour agrandir l'image
Shircay - 2868 m
Cliquez pour agrandir l'image
Guamote - 3054 m
Cliquez pour agrandir l'image
Chimborazo - 4300 m
Cliquez pour agrandir l'image
Baños - 1875 m
Cliquez pour agrandir l'image
Laguna Quilotoa - 3872 m
Cliquez pour agrandir l'image
Saquisili - 2932 m
Cliquez pour agrandir l'image
PN Cotopaxi - 3824 m
Cliquez pour agrandir l'image
Quito - 2879 m
Cliquez pour agrandir l'image
Mitad Del Mundo - 2439 m
Cliquez pour agrandir l'image
Laguna Cuicocha - 3085 m
Cliquez pour agrandir l'image
Otavalo - Cascade de Peguche
2587 m
Cliquez pour agrandir l'image
Ibarra - 2202 m



Infos pratiques

Dates du 18/09/2012 au 05/10/2012
Décalage horaire + 5 h / France en hiver; + 6 h / France en été
Monnaie le dollar américain (US$)
change 1 € = 1.3 US$
Coût de la vie très bas. On mange un menu du jour (almuerzo) pour environ 2 US$ (1.50 €). L'essence est très bon marché. Les parcs nationaux sont désormais gratuits. Les prix des produits manufacturés dans les supermarchés sont plus bas que ceux dans les autres pays d'Amérique du Sud.
Langue espagnol
Climat septembre/octobre : alternance de soleil, ciel couvert et pluie. Températures moyennes, environ 20-22°C entre 2000 et 3000 m d'altitude et fraîches altitude (> 3000 m).
Douane : entrée PE/Tumbes - Huaquillas
Les services d'immigration sont communs aux 2 pays et se trouvent en Equateur à quelques kilomètres après la frontière en suivant la nouvelle route qui contourne Huaquillas (S3 29.853 W80 13.019).
nous : présenter les passeports; Une autorisation de 90 jours nous a été délivrée. On remplit un formulaire que l'on conserve jusqu'à la sortie du pays.
camping-car :
1) bureau de douane se trouvant à côté du bureau d'immigration : sourcrire une assurance obligatoire (SOAT); 6 US$ pour 1 mois.
2) douane se trouvant à 6 km sur la route menant à Santa Rosa (S3 31.966 W80 10.682) : enregistrement du véhicule sur présentation de la carte grise du véhicule, du passeport du conducteur, du permis de conduire international du conducteur et de l'assurance (SOAT) ainsi que d'une photocopie de chaque document présenté; une autorisation de 60 jours nous a été délivrée.
durée : environ 1h30
Douane : sortie Tulcán - CO/Ipiales (N0 48.830 W77 39.918)
nous : présenter les passeports pour valider la sortie et rendre le formulaire rempli à l'entrée dans le pays.
camping-car : rendre l'autorisation délivrée à l'entrée, au bureau de douane se trouvant derrière les bureaux de l'immigration
Assurance camping-car SOAT : assurance obligatoire à souscrire à la frontière de Huaquillas dans le même bureau de douane où l'on enregistre la sortie du véhicule du Pérou, à côté du bureau d'immigration (S3 29.853 W80 13.019).
6 US$ pour 1 mois, soit 4.60 €
Nombre de km 1'495
Nombres de jours - nuits 17
Nombre de nuits camping aucune
Diesel diesel : 1.037 US$ le gallon (3.8l) soit entre 0.21 €/l; eh oui, même si c'est difficile à croire, c'est bien le prix!
Le diesel étant de mauvaise qualité, nous ajoutons de l'additif Bardahl acheté en Argentine.
Eau dans les stations-services ou sur les parkings des sites touristiques. Nous traitons l'eau au Micropur. N'étant pas surs de la propreté de l'eau, nous avons acheté de l'eau en bouteille pour boire.
Electricité 110 V - prises à 2 fiches plates parallèles nécessitant un adaptateur.
camping-car : nous avons basculé l'interrupteur de la centrale électrique sur 110 V au lieu de 220 V
Gaz Remplissage de bouteilles :
Nous avons pu faire remplir notre bouteille bolivienne.
Usine Agip à Ibarra
12.30 US$ / 10 Kg soit 9.50 €
(N0 23.575 W78 06.446)
Routes et autoroutes Les routes sont, en grande partie, asphaltées mais pas toujours en très bon état. Il y a quelques péages peu coûteux (9 US$ en tout). Les Equatoriens sont, en général, courtois au volant.
Guide Le Guide du Routard : peu pratique (pas de cartes des régions, index peu détaillé, on passe son temps à chercher!) et fragile (pages détachées après 1 semaine d'utilisation)
Carte routière Nelles Map Colombia Ecuador; réservés à ceux qui ont une très bonne vue
Internet On trouve partout des cyber-cafés avec un assez bon débit. 0.50 US$ / heure environ soit 0.40 € / heure. Peu de réseaux wifi non sécurisés
Laveries Banos (Laundry "Nicole" - rue 16 de Deciembre) : 1 US$ / Kg lavé et séché dans la journée, soit 0.80 € / Kg; nombreuses autres laveries dans la ville.
Otavalo (Laundry - rue Colon): 1.30 US$ / Kg lavé et séché dans la journée, soit 1 € / Kg
Pérou
Equateur
Colombie