Canada Centre et Est

Canada1
Canada
Amérique Centrale et Nord résumé
du 28/08/2013 au 15/10/2013

Trajet

Cliquez pour agrandir l'image


Cliquez pour agrandir l'image

Récit

Cliquez pour agrandir l'image
Cliquez pour agrandir l'image
traversée du Saskatchewan par la Transcanadienne
Cliquez pour agrandir l'image
Il se trouve que la longue traversée des Prairies de Calgary à la province de l'Ontario nous semble beaucoup moins ennuyeuse que prévue; la raison en est, qu'à mi-chemin, nous nous arrêtons à Regina, capitale du saskatchewan, où nous attendent Marie-Louise et Abdoulaye que Marie-Ange, notre amie commune, avait prévenus de notre passage.
Cliquez pour agrandir l'image
Cliquez pour agrandir l'image
Cliquez pour agrandir l'image
Cliquez pour agrandir l'image
prairies, puits de pétroles et coquets villages le long de la Transcanadienne


Avec eux, nous découvrons que, contrairement à ce que nous pensions auparavant, la langue française n'est pas parlé qu'au Québec mais que, dans chaque province du Canada, des communautés francophones existent. Sur 7 millions de francophones, 15% d'entre-eux habitent en dehors du Québec. Ici, au Saskatchewan, on les appelle les Fransaskois; Marie-Louise et Abdoulaye, originaires de Côte d'Ivoire, sont des membres dynamiques de cette communauté. Le Canada, officiellement bilingue depuis 1969, offre la possibilité aux francophones d'apprendre le français dans des écoles publiques et ce dans toutes les provinces du pays. De plus, lorsque l'on s'adresse à une administration publique, on peut le faire soit en anglais, soit en français. 
Cliquez pour agrandir l'image
petit détour par la Côte d'Ivoire, chez Marie-Louise et Abdoulaye (Regina)



Par contre, si les francophones représentent une force culturelle et politique au Canada, on ne peut en dire autant des amérindiens. Les aborigènes ou "Premières Nations" comme on les nomment au Canada, qui représentent 2% de la population, sont en effet bien peu représentés. Cependant, à Régina, il existe une université des Premières Nations alors peut-être plus un jour... En tout cas, Abdoulaye est aussi fier de nous montrer le département français de l'université où il travaille que l'université des Premières Nations qui montrent, toutes deux, l'intérêt  que les  Saskatchewanais portent aux minorités. 
Cliquez pour agrandir l'image
université des 1ères Nations (Regina)
Cliquez pour agrandir l'image
Elisabeth 2 : chef d'état du Canada
Cliquez pour agrandir l'image
le parlement de Regina
Cliquez pour agrandir l'image
en studio à Radio Canada (Regina)
Cliquez pour agrandir l'image

Alors que Marie-Louise nous régale de ces bons petits plats africains, Abdoulaye nous fait visiter sa ville d'adoption avant de nous emmener à Radio Canada, la radio francophone canadienne, où Doris Labrie nous interview pendant quelques minutes en direct dans son émission "Jour de Plaine". On n'en revient pas de l'enthousiasme des Canadiens pour notre voyage!
Cliquez pour agrandir l'image
"Jour de Plaine" avec Doris Labrie (Regina)
Après 2 belles journées passées en compagnie de nos amis, nous reprenons la route. Nous traversons la province du Minetoba où les prairies laissent peu à peu la place aux forêts. Puis, lorsque nous franchissons la frontière de l'Ontario, la nature devient très différente; nous sommes maintenant entourés de lacs et d'épaisses forêts. La route elle aussi se transforme; la Transcanadienne jusqu'ici large et rectiligne devient étroite et sinueuse et le revêtement est en moins bon état.
Cliquez pour agrandir l'image
le défi de Terry Fox (Thunder Bay)
Cela fait 2 jours que nous avons quitté Regina et depuis, nous avons parcouru plus de 1200 km. Et dire qu'il en reste 1500 pour parvenir jusqu'aux chutes de Niagara! Nous avons hâte d'arriver enfin. Mais que signifie 1500 km dans un pays aussi grand que le Canada, surtout en camping-car? N'avons-nous pas tout le loisir de nous arrêter où l'on veut et quand on veut? Que signifie 1500 km en camping-car lorsque, arrivés au bord du lac Supérieur, à Thunder Bay, nous contemplons la statue de Terry Fox, héros tragique du Canada, qui a parcouru, amputé d'une jambe, 5'373 km à pied de Terre-Neuve à Thunder Bay pour sensibiliser ses compatriotes au cancer dont il était atteint et auquel il succomba? Nous nous rappelons la question de Doris Labrie de Radio Canada : "Mais pour quelle cause avez-vous entrepris ce voyage?".

Pendant 100 km, en quittant Thunder Bay, nous empruntons l'autoroute "du courage de Terry Fox".
  
Cliquez pour agrandir l'image
lac Supérieur
Cliquez pour agrandir l'image
lac Fingus, un des nombreux lac d'Ontario
Cliquez pour agrandir l'image
Pukaskwa national park
Cliquez pour agrandir l'image
Terrace Bay

Longer les grands lacs, c'est un peu longer une mer tant ils sont grands; 82'350 km2 pour le lac Supérieur, 59'600 km2 pour le lac Huron et "seulement" 18'960 km2 pour le lac Ontario. Rien que pour relier Thunder Bay à Sault Sainte-Marie d'un côté à l'autre du lac Supérieur, il y a 700 km. Les plages qui bordent le lac ne sont pas, en cette saison, très attrayantes car, malgré le soleil et bien que nous soyons encore en été, il fait froid et il vente. La journée, les températures avoisinent les 15°C et au réveil, les cimes des arbres sont déjà gelées. Terrace Bay ou le parc national Pukaskwa, au bord du lac, nous offrent cependant de belles promenade et nous permettent de nous dégourdir les jambes après toutes ces heures de route.
Cliquez pour agrandir l'image
lac Huron
Cliquez pour agrandir l'image
traversée de Toronto


Après 10 jours de route et 3'700 km parcourus, nous sommes enfin à Niagara Falls. La traversée de Toronto, la plus grande ville du Canada, a été laborieuse mais nous pouvons enfin profiter du spectacle grandiose des chutes du Niagara. Grâce aux informations de nos amis voyageurs, Kevin et Maureen, nous avons un emplacement idéal où dormir, à quelques mètres des chutes dans le parc urbain de Dufferin Islands. Cependant, lors de la 1ère nuit passée sur place, nous sommes réveillés à 4h00 du matin par un policier. On se dit déjà que le plan n'était pas aussi bon que ça mais, pourtant, rien de tout cela; le policier est bien ennuyé de nous réveiller mais il doit faire évacuer les voitures du parc car une manifestation s'y déroule le jour même. Il est tellement confus qu'il nous propose un autre emplacement, sur le parking des employé du parc.
les chutes du Niagara : le "fer-à-cheval"
Les chutes du Niagara ne sont ni les plus hautes ni les plus puissantes chutes du monde mais elles sont néanmoins très impressionnantes. On peut les voir depuis les rives canadiennes ou américaines mais, les apercevoir depuis le Canada évite d'avoir en arrière-plan, les gratte-ciels et les hôtels de Niagara Falls! Quelle idée grotesque d'avoir construit de tels bâtiment au milieu d'un environnement naturel aussi beau.
les chutes du Niagara
Cliquez pour agrandir l'image
les chutes du Niagara
La pluie ayant décidé de venir gâcher le paysage, nous restons sur place durant 2 jours pour attendre le retour du soleil. Et que faisons-nous pendant qu'il pleut? Nous en profitons pour déambuler dans Niagara Falls aux milieu des boutiques de souvenirs et des attractions touristiques. Pris au piège!
Cliquez pour agrandir l'image
Cliquez pour agrandir l'image
Cliquez pour agrandir l'image
vins et fruits de la péninsule du Niagara
canal de Welland
Alors que nous étions arrivés aux chutes du Niagara en empruntant l'autoroute, nous rebroussons chemin par les petites routes en faisant un détour par le joli village de Niagara-on-the-Lake. La plaine Ontario, située dans la péninsule de Niagara, disposant non seulement d'un sol fertile et sablonneux mais aussi d'un climat propice à la culture des fruits et des vignes, est l'endroit idéal pour acheter fruits et légumes et pour goûter aux vins dans une des nombreuses caves proposant des dégustations. Personne ne sera étonné qu'ici, au Canada, le fleuron de la production soit le vin de glace!

Non loin de là, nous nous arrêtons au Fort George, édifice fortifié en bois, convoité puis occupé par les Américains durant la guerre anglo-américaine de 1812. On y apprend que les Anglais, s'ils n'avaient été aidés par les Amérindiens, auraient sans doute perdu le Canada à l'issu de ce conflit. Pas sûr que tous les Canadiens s'en souviennent. Nous faisons également halte le long du canal Welland. Le canal, reliant le lac Ontario au lac Erié procure un accès à la mer aux cargos de marchandises venant des grands lacs, via le  fleuve Saint-Laurent. Nous assistons d'ailleurs au passage d'une écluse par l'un d'eux.

En quittant la péninsule, nous n'avons d'autre choix que de contourner Toronto par l'autoroute puis de rejoindre le Conté du Prince Edward par la route 401, autre route à grande circulation car toute la zone est très densément peuplée; la plupart des villes traversées comptant plus de 100'000 personnes. A hauteur de Belleville, nous bifurquons vers le sud afin de rejoindre la route panoramique 33, la route des Loyalistes (les Américains restés fidèles à la couronne britannique au moment de l'indépendance de leur pays) qui traverse le conté puis rejoint Kingston en suivant le fleuve Saint-Laurent.


Cliquez pour agrandir l'image
Cliquez pour agrandir l'image
traversée en ferry du canal d'Adolphus (Conté du Prince Edward)
Le conté du Prince Edward est une des nombreuses îles que compte cette partie de l'Ontario. C'est un endroit tranquille où il ferait bon se balader à bicyclette. Les demeures coquettes et les petits villages pittoresques y ont un charme fou.
Cliquez pour agrandir l'image
Cliquez pour agrandir l'image
les Mile Iles
En continuant vers le nord, vers Gananoque puis Brockville, nous profitons de paysages similaires. Le premier jour, il fait très beau et nous pouvons prendre notre temps, faire quelques détours et nous arrêter à Kingston pour visiter un autre fort, le fort Henry puis le village de Gananoque. Mais, le lendemain, il fait de nouveau gris et la vue sur les Miles Iles est un peu gâchée. Du coup, nous décidons de rejoindre, dans la journée, la capitale, Ottawa. Sur notre chemin, nous croisons le Canal Rideau qui relie Kingston à Ottawa depuis 1832 et qui est le plus vieux système de canaux toujours en activité en Amérique du Nord. A Merrickville, nous avons la chance de voir fonctionner les écluses en bois, pour un bateau de plaisance cette fois.
Cliquez pour agrandir l'image
la Colline du Parlement (Ottawa)
Ottawa, la capitale canadienne, est située en Ontario mais en limite du Québec. Si bien que lorsque l'on visite la capitale, on est amené à passer dans l'une et l'autre des 2 provinces. D'ailleurs, c'est à Gatineau que nous bivouaquons, sur le parking de la patinoire, un endroit bien connu des voyageurs en camping-car ou devrais-je dire en "motorisé" puisque c'est le terme utilisé ici au Québec pour ce type de véhicules.
Cliquez pour agrandir l'image
Cliquez pour agrandir l'image
Ottawa et Gatineau
Cliquez pour agrandir l'image
Le temps est un peu fou en ce moment; alors que nous avions froid hier, il fait aujourd'hui plus de 30°C à Ottawa. La chaleur y est moite mais que cela fait du bien de retrouver le beau temps!







Cliquez pour agrandir l'image
Cliquez pour agrandir l'image
Canal Rideau (Ottawa)

Un petit tour à l'office du tourisme de Gatineau nous permet de récupérer quelques conseils pour visiter la capitale mais aussi un laisser-passer pour se garer gratuitement partout dans la ville. Merci à celui qui a eu l'idée de cette initiative. Cela nous permet de nous garer le long de la rivière des Outaouais (ou Ottawa) et de partir visiter Ottawa à pied. Nous flânons dans la ville, participons à la visite guidée du Parlement puis déjeunons sur le marché By d'un bon petit plat marocain. Nous sommes surpris de voir combien ce quartier compte de fromageries, pâtisseries ou charcuteries aussi bien approvisionnées que chez nous mais également surpris d'entendre parler français.
Cliquez pour agrandir l'image
cathédrale Notre-Dame (Ottawa)
En fin d'après-midi, de retour à la patinoire de Gatineau, nous assistons à 2 matchs de hockey, d'abord entre des jeunes d'une dizaine d'année puis entre des adultes amateurs. Le hockey sur glace est le sport national du Canada et il est très difficile (et très cher) d'obtenir un billet d'entrée pour un match professionnel alors nous sommes plutôt contents d'avoir l'occasion de voir des matchs, même entre amateurs.
Cliquez pour agrandir l'image
Cliquez pour agrandir l'image
Cliquez pour agrandir l'image
Cliquez pour agrandir l'image
match de hockey (Arena de Gatineau)
Après Ottawa, en route pour Sherbrooke où nous devons retrouver nos amis Carmen et Claude rencontrés à Zipolite, au Mexique, l'hiver dernier.
Cliquez pour agrandir l'image
Cliquez pour agrandir l'image
la Sucrerie de la Montagne (Rigaud)
Sur la route, nous nous arrêtons à Rigaud, dans une cabane à sucre, la "Sucrerie de la Montagne". Au Québec, la cabane à sucre où l'on fabrique le sirop d'érable est une institution. Au "temps des sucres", de mars à avril, les Québécois viennent assister à la récolte de l'eau d'érable puis à la fabrication du sirop dans la sucrerie. C'est l'occasion de se retrouver en famille, de goûter à la tire sur la neige et de faire un bon repas. Si les sucreries sont souvent commerciales, les particuliers en possèdent quelquefois et récoltent eux-même l'eau d'érable. Aujourd'hui, nous sommes à la fin de l'été et il y a peu d'activité dans la Sucrerie de la Montagne. Seul le restaurant et la boutique restent ouverts. Cependant, Pierre, le propriétaire et Stefan, son fils, font visiter l'exploitation. Nous sympathisons bien vite avec Pierre car il s'avère que, celui-ci, avant de devenir acériculteur, a été un grand voyageur. A 20 ans, il a traversé l'Atlantique pour atterrir à Genève et partir, à pied, en Afrique. Et devinez quelle fût sa première étape? Notre ville, Bellegarde-sur-Valserine, dont il garde un bon souvenir et où il avait rencontré un certain Jacques devenu son ami pour la vie. Il se trouve que cette personne fût également mon professeur d'anglais au lycée. Quelle coïncidence et quel personnage! Pierre nous offre de partager son repas puis nous charge de cadeaux à ramener en France, à base de sirop d'érable bien sûr!


Entre Rigaud et Sherbrooke, nous faisons halte pour la nuit dans la jolie petite ville de Chambly. Nous venons de traverser Montréal sans nous y arrêter; il semble que la ville n'ait pas grand intérêt pour nous.
Cliquez pour agrandir l'image
chez Carmen et Claude, nos amis de Sherbrooke
Cliquez pour agrandir l'image
Nous avions rencontré Carmen et Claude, en mars dernier durant notre voyage, et nous étions promis de nous retrouver au Québec. Nos amis nous reçoivent chez eux avec beaucoup de gentillesse, comme des familiers. Nous visitons, avec eux Sherbrooke et ses environs. Sherbrooke est une ancienne ville industrielle devenue administrative et universitaire. La ville se trouve à proximité de la frontière nord des Etats-Unis, au coeur d'une région de lacs et de collines où nos amis pratiquent le ski alpin en hiver et le vélo ou le canoë en été. 
Cliquez pour agrandir l'image
frites, fromage en grain et sauce brune : la Poutine, c'est bon pour la gueule !
Avec Carmen et Claude, nous découvrons donc quelques beaux endroits de la région comme North Hatley, Magog ou l'Abbaye de Saint-Benoît-du-Lac et quelques spécialités culinaires québecoises comme le camembert chaud au sirop d'érable ou la "Poutine", le plat préféré des Québécois qui consiste en une assiette de frites recouvertes de fromage en grain (une autre spécialité) et une sauce brune. Pas si pire et surtout, bon pour la gueule! (Depuis que nous sommes au Québec, nous avons enrichi notre français de quelques expressions).
Nous quittons nos amis avec regret après 3 jours passés en leur compagnie, surs que nous les retrouverons bientôt en France où nous aurons plaisir à leur faire découvrir, à notre tour, notre région et nos spécialités culinaires.

Et après ce beau dimanche ensoleillé, comme il semble que le beau temps devrait durer quelques jours, nous en profitons pour faire un détour par le parc national de la Mauricie avant d'aller à Québec. Les forêts constituées de pins, de bouleaux et d'érables commencent à changer de couleur et la route d'une soixantaine de kilomètres qui traverse le parc d'est en ouest est vraiment très belle. En début de matinée, nous faisons une courte balade dans la forêt mais, c'est finalement, à bord du camping-car que l'on profite le mieux des paysages.
Cliquez pour agrandir l'image
Cliquez pour agrandir l'image
le parc national de la Mauricie


A Québec, nous avons, une fois encore, un rendez-vous. En Australie, nous avions croisé Manon en compagnie de Nadine, sa maman et Marie-Lou, sa petite soeur. Après avoir passé quelques mois à visiter et à travailler en Australie, Manon avait invité Nadine et Marie-Lou à partager son voyage pendant plusieurs semaines. A la suite de cette expérience australienne et, à seulement 21 ans, Manon était partie faire des études en Israël puis à Québec. Restés en contact avec Nadine depuis notre rencontre, nous avions parlé de notre envie de faire une petite visite à Manon et voilà que nous y sommes. Manon étant logée chez Mariette et Normand, c'est chez eux que nous nous retrouvons ce soir.
Cliquez pour agrandir l'image
chez Mariette et Normand, en compagnie de Manon (Québec)


Durant tout notre voyage, nous avons bénéficié de beaucoup de sollicitude de la part des gens que nous avons rencontrés mais, il nous semble que depuis que nous sommes au Québec, les gens sont encore plus gentils envers nous. Ce soir encore, la rencontre avec Manon, Mariette et Normand est vraiment un régal. Il est évident que le fait de parler français permet d'avoir des conversations plus intéressantes que lorsque nous devions parler anglais ou espagnol mais ce n'est pas seulement ça. Les Québécois ont vraiment quelque chose en plus que les autres. Ils aiment partager et s'ouvrir aux autres en toute simplicité. Nous, les Français, sommes un peu plus coincés.
Cliquez pour agrandir l'image


Si nous avons fait l'impasse sur Montréal, il n'était pas question de manquer Québec, non seulement pour le plaisir de rendre visite à Manon mais aussi pour l'intérêt de la ville elle-même. Fondée en 1608 par Samuel de Champlain, la ville a conservé son patrimoine et le Vieux-Québec, le secteur de la ville le plus ancien, a été inscrit sur la liste du Patrimoine mondial de l'Unesco. Grâce au conseil de Mariette et Normand, nous avons un bivouac idéal le long du fleuve Saint-Laurent, sur le boulevard Champlain (le Queen Mary 2, un des plus gros paquebot de croisière du monde, en escale à Québec, a choisi le même emplacement!)  à moins de 2 km  du Vieux-Québec. 
Cliquez pour agrandir l'image
Québec
La ville se visite facilement à pied. Les pistes cyclables sont très pratiques pour se déplacer d'un quartier à l'autre mais, pour visiter la vieille-ville, mieux vaut poser son vélo car ça grimpe fort. Après avoir beaucoup arpenté les ruelles pentues du quartier de la vieille-ville, fait un tour dans le château Frontenac qui domine celle-ci puis avoir fait un détour dans les souterrains où ont été retrouvées les ruines du château Saint-Louis construit en 1620 par Champlain, nous prenons de la hauteur en montant en haut de l'Observatoire de la Capitale pour une visite à 360° de Québec. Le 2ème jour, on s'écarte de la vieille-ville et on passe par le vieux port et par les quartiers de la Basse-Ville et de Saint-Roch, moins touristiques.
 
Cliquez pour agrandir l'image
Cliquez pour agrandir l'image
la vieille-ville de Québec
Cliquez pour agrandir l'image
Cliquez pour agrandir l'image
Cliquez pour agrandir l'image
Cliquez pour agrandir l'image
Nous quittons la ville de Québec par la route de la Nouvelle-France nous faisant traverser de petits villages aux maisons centenaires jusqu'à ce que nous atteignons Sainte-Anne de Beaupré réputée comme lieu de pèlerinage depuis le XVIIème siècle. Nous avons remarqué que les Québécois étaient très attachés à la religion catholique mais, ayant longtemps vécu sous la coupe de l'église et assisté à de nombreux scandales de la part du clergé, ils ont, pour beaucoup, rejeté l'église encore plus vite que cela ne s'est fait dans d'autres pays. Et si la basilique de Sainte-Anne reste un lieu de culte important, de nombreuses autres églises, plus mineures, ont été vendues et transformées en restaurant, magasins... C'est moins violent qu'une révolution mais tout aussi symbolique.
Cliquez pour agrandir l'image
Le Massif, station de ski de Charlevoix


En poursuivant notre route, nous atteignons la station de ski du Massif de Charlevoix. Evidemment  aujourd'hui, il n'y a pas encore de neige mais l'endroit nous permet d'avoir une superbe vue sur le Saint-Laurent et sur les belles forêts environnantes. On a même l'impression qu'en dévalant les pistes, on va plonger directement dans le fleuve et on regretterait presque de ne pas avoir de neige.
Cliquez pour agrandir l'image
Petite-Rivière-Saint-François, au pied des pistes de ski
Cliquez pour agrandir l'image
Le Massif de Charlevoix
Cliquez pour agrandir l'image
parc des Grands-Jardins
Cliquez pour agrandir l'image
Réserve des Laurentides
Enfin, on ne la regrette pas longtemps, la neige, quand soudain, après avoir passé une belle journée ensoleillée entre Baie Saint-Paul et la Malbaie, le temps devient froid et pluvieux en traversant le parc des Grands-Jardins dans la Réserve des Laurentides et que la neige est annoncée pour la nuit prochaine. On se dépêche de redescendre en altitude et on se  gare pour la nuit sur une aire de pique-nique aménagée près du village de Boilleau. Bien qu'un peu abrités par les arbres, on frôle le 0°C au réveil.
Cliquez pour agrandir l'image
migration des oies blanches (lac Saint-Jean)
Cliquez pour agrandir l'image
champ de bleuets (lac Saint-Jean)
Cliquez pour agrandir l'image
oies blanches (Saint-Félicien)
Le jour suivant, nous fêtons notre 1600ème jour de voyage à Saint-Félicien, au bord du lac Saint-Jean. La route qui contourne le lac Saint-Jean, éloignée de celui-ci, n'est pas très intéressante. Les oies blanches et les bernaches qui sillonnent le ciel en criant ainsi que les champs de bleuets rougeoyants sont les seuls intérêts de cette boucle jusqu'à ce que l'on arrive au parc de la Pointe-Taillon sur la rive nord du lac. Ce parc est assez petit pour que nous en fassions le tour à vélo dans la journée. Il abrite une quarantaine d'élans (ou orignaux) et d'innombrables castors. Des élans, nous ne voyons que les traces de leurs pas mais, les castors, nous avons la chance d'en voir vers 18h00 alors que la nuit commence à tomber. Pendant que je roule au ralenti après 53 km qui m'ont durci les pattes, les castors traversent tranquillement le chemin devant Jean qui a tout le temps de les apercevoir.
 
Cliquez pour agrandir l'image
Cliquez pour agrandir l'image
Cliquez pour agrandir l'image
Cliquez pour agrandir l'image
Cliquez pour agrandir l'image
Cliquez pour agrandir l'image
randonnée cycliste dans le parc de la Pointe-Taillon
Cliquez pour agrandir l'image
castors (parc de la Pointe-Taillon)

Nous passons la nuit dans le parc avant de redescendre jusqu'au Saint-Laurent en longeant le fjord du Saguenay.


Cliquez pour agrandir l'image

Les couleurs des érables et des bouleaux sont de plus en plus flamboyantes et c'est sans-doute vrai que la plus belle saison pour visiter le Québec est l'automne. Jusqu'à Tadoussac, nous faisons plusieurs arrêts pour nous balader sur des chemins aménagés offrant des points-de-vue sur le fjord. Nous guettons les bélugas à Sainte-Rose-du-Nord, à Sainte-Marguerite puis à Anse de Roche mais, pas plus ici qu'à la Pointe de l'Islet de Tadoussac, nous n'apercevons ces petites baleines blanches qui peuplent les eaux du Saint-Laurent et remontent jusque dans le Saguenay.
Cliquez pour agrandir l'image
Cliquez pour agrandir l'image
Cliquez pour agrandir l'image
le fjord du Saguenay
Cliquez pour agrandir l'image
Au nord-est de Tadoussac, perchés sur les dunes de sable, nous observons encore la mer et, cette fois, nous apercevons au loin quelques souffles de baleines. Il faut dire que le Saint-Laurent abrite une douzaine de sortes de baleines, baleines à bosse, baleines bleues, baleines communes, bélugas, cachalots… Outre l'observation des baleines, l'endroit est idéal pour se balader et observer les oiseaux mais aussi pour bivouaquer. En plus, il fait un temps magnifique ; il semble bien que l'Eté Indien est en train de s'installer.
sur les dunes de Tadoussac
En continuant notre route, le lendemain après-midi, nous parvenons aux Bergeronnes. Nous y réservons une excursion pour aller voir les baleines "en mer" le jour suivant. En attendant, nous nous installons dans le joli parc public du village, au bord du fleuve où, là encore, nous devinons plusieurs baleines au large.
Cliquez pour agrandir l'image


Le lendemain, confortablement installés à bord du zodiac couvert de "Neptune Croisières", au large des Escoumins, nous approchons enfin les baleines. En 2 heures, nous avons la chance de croiser un rorqual commun, 2 baleines à bosse plutôt joueuses et, cerise sur le gâteau, des baleines bleues. Même si seule une partie du dos de la baleine bleue sort de l'eau, nous devinons la puissance de cet animal, le plus grand et le plus lourd du monde; la baleine bleue mesure entre 20 et 30 mètres et pèse jusqu'à 135 tonnes soit près de 40 fois le poids de notre camping-car. Impressionnant non ? Tellement que Jean repart dans l'après-midi pour une 2ème excursion, toujours aussi riche en découverte.
baleine commune, baleine à bosse et baleine bleue (les Escoumins)
Cliquez pour agrandir l'image
traversée du fleuve Saint-Laurent (Baie Comeau - Matane)


Nous pensions ensuite prendre un "traversier" (ou ferry) pour franchir, depuis les Escoumins, le fleuve Saint-Laurent et rejoindre la Gaspésie mais, le prix de bateau étant beaucoup plus avantageux depuis Baie-Comeau, nous décidons de continuer à remonter la côte du Manicouagan pour embarquer. A 14h00 le lendemain, nous montons à bord du ferry qui nous emmène, en 2h20, à Matane. Nous restons sur place le reste de l'après-midi bien que la ville n'ait pas beaucoup d'intérêt. 
Cliquez pour agrandir l'image
débarquement en Gaspésie (Matane)


Avant de repartir, le lendemain matin, nous nous rendons dans une "buanderie" (ou laverie automatique) pour y laver notre linge. Sur place, nous faisons la connaissance de Zhengyu Chen, un pianiste chinois et du père d'un autre musicien, Stéphane Tétreault. Stéphane qui n'a que 20 ans, est, d'après son père et Zhengyu qui l'accompagne, un violoncelliste virtuose précoce et doué. Les 2 musiciens donnant une représentation à Matane dans le cadre d'une tournée dans plusieurs provinces du Canada, le père de Stéphane nous offre 2 places pour aller les écouter. 
Cliquez pour agrandir l'image
concert d'un violoncelliste virtuose, Stéphane Tétreault (Matane)
 


Bien que n'ayant pas, a priori, l'intention de rester un jour supplémentaire à Matane, nous décidons de nous rendre à la représentation quand même. On n'a pas toujours la chance d'assister à un concert, surtout avec des musiciens de talent. On n'a pas tous les jours non plus la chance d'entendre et de voir un violoncelle Stradivarius, instrument avec lequel joue Stéphane et qui lui a été prêté par une riche mécène convaincue du talent de celui-ci. En fin de compte, le concert est magnifique, le violoncelliste étonnant et cette soirée inoubliable.
Nous quittons, le lendemain matin, Matane en direction des parcs de Gaspésie et des Chic-Chocs. Malheureusement, en octobre, la chasse débute et les 2 parcs sont partiellement ou complètement fermés aux randonneurs. Nous faisons donc demi-tour. En route, nous croisons plusieurs véhicules arborant des trophées de chasse. La vue d'une tête d'élan accrochée sur le pare-choc d'une voiture ou le corps d'un autre renversé à l'arrière d'un pick-up n'est pas très ragoutante. On voulait revoir des élans au Canada mais on ne pensait pas que nous les verrions morts et sanguinolents !
Cliquez pour agrandir l'image
Cliquez pour agrandir l'image
Cliquez pour agrandir l'image
côte nord de la Gaspésie
La péninsule de la Gaspésie est, d'après les Québécois, la plus belle région du Québec ; celle qui ne faut pas manquer. C'est une région très touristique l'été mais, à cette époque de l'année, tout est fermé et les visiteurs sont peu nombreux à profiter des paysages sauvages de la côte nord. Sur notre route vers la pointe de la Péninsule, nous alternons entre la côte et les régions montagneuses des Appalaches entre l'Anse Pleureuse et Gaspé.
Cliquez pour agrandir l'image
monument commémorant l'arrivée de Jacques Cartier en 1534 (Gaspé)
Arrivés à l'extrémité de la péninsule, au nord de Gaspé, nous passons 2 jours dans le parc national Forillon. A cet endroit aussi, il est possible d'apercevoir des baleines mais, comme un peu partout sur la côte nord, ce sont les phoques qui sont les plus facilement visibles. Quant aux élans, il parait que leur nombre élevé devient préoccupant dans ce parc (1.8 au km2) et pourtant, on n'en voit pas un seul lors de nos balades sur les chemins de randonnée des Grandes-Graves et du Cap Bon-Ami, le plus bel endroit du parc.
Cliquez pour agrandir l'image
Grandes-Graves, parc national Forillon
Cliquez pour agrandir l'image
Cap Bon-Ami, parc national Forillon
le Rocher Percé (Percé)
Après Forillon, nous bivouaquons à Saint-Georges de Malbaie, face à la "Tête d'Indien" creusée dans la falaise puis, nous arrivons à Percé, célèbre pour son rocher séparé de la côte à marée haute et accessible à pied par une fine langue de sable à marée basse. En face du rocher, l'île Bonaventure abrite une des plus grosses colonies de fous de Bassan du monde. Quelques dizaines se sont approchés du port de Percé pour se nourrir ce qui nous permet de les apercevoir sans être obligés de prendre un bateau pour nous rendre sur l'île ; il fait trop froid, à notre goût, pour envisager une sortie en mer.
Cliquez pour agrandir l'image
Cliquez pour agrandir l'image
le Rocher Percé (Percé)
Cliquez pour agrandir l'image
Cliquez pour agrandir l'image
fous de Bassan (Percé)
Cliquez pour agrandir l'image
fou de Bassan (Percé)
Il fait toujours froid (entre 12 et 15°C) lorsque nous arrivons dans la Baie des Chaleurs, la côte sud de la Gaspésie qui, à cette période de l'année, porte assez mal son nom. Il n'est pas question de profiter des belles plages, si ce n'est pour bivouaquer ou pique-niquer.
Cliquez pour agrandir l'image
Dans la Baie des Chaleur ainsi que sur la côte nord de la province du New-Brunswick, les couleurs sont résolument bleu-blanc-rouge ! Les maisons, les drapeaux, les boîtes aux lettres, les pots de fleurs… tout est aux couleurs de la France. Quoi qu'à y regarder de plus près, il y ait une petite étoile jaune dans le bleu. Ce n'est donc pas le drapeau français ? Non, c'est le drapeau acadien. Mais qui sont les Acadiens ? C'est ce que nous découvrons au musée de Bonaventure. Les Acadiens sont des Français originaires des régions situées entre la Charente et le Berry qui colonisèrent, au cours du 17ème et du début du 18ème siècle, l'actuelle Nouvelle Ecosse. Lorsque la province fut cédée, sous la contrainte, à l'Angleterre en 1713 par la France, la colonie était déjà prospère et elle continuera à l'être jusqu'en 1755 date à laquelle l'Angleterre, toujours en guerre avec la France et craignant que les Acadiens prennent fait et cause pour leur pays d'origine, décide de déporter tous les Acadiens. Les Anglais brûlèrent alors tous les villages et embarquèrent les Acadiens de force sur des navires en direction des Etats-Unis, de l'Angleterre et de la France. Même si la plupart des 10'000 Acadiens déportés survivront, de nombreux mourront avant d'arriver à destination. D'autres arriveront à s'échapper et à trouver refuge dans d'autres provinces, souvent aidés par les populations indiennes. En 1763, la déportation pris fin et les Acadiens purent revenir. La plupart revinrent mais certains resteront où ils ont été transportés, notamment en Louisiane où ces Acadiens devenus des Cajuns demeurent encore nombreux. A la suite de cette déportation, l'identité acadienne s'est renforcée et, après 250 ans, la communauté a conservé sa culture, son parler et ses coutumes.
Cliquez pour agrandir l'image
Cliquez pour agrandir l'image
l'Acadie (provinces du Québec et du New-Brunswick)
Cliquez pour agrandir l'image
Alors que nous venons de quitter la province du Québec, nous recevons un message de nos amis voyageurs rencontrés en Colombie Britannique, Pat, Thomas et leurs 2 filles. Ils sont tout proches de nous. Nous nous donnons rendez-vous à Campbellton. Ayant roulé toute la soirée, ce n'est que très tard qu'ils nous retrouvent et c'est en se réveillant que nous nous apercevons qu'ils sont garés à côté de nous. Campbellton n'étant pas très folichon, c'est un peu plus loin, à Caraquet, que nous fêtons nos retrouvailles autour d'un bon petit plat à base de fruits de mer et de homard.

La province du New Brunswick n'est pas très différente de la Gaspésie à ceci près que, passée la zone habitée par les Acadiens, on y reparle anglais et que ce n'est pas très touristique. Tellement peu touristique qu'on a du mal à y trouver un office du tourisme ou quelques facilités pour le camping-car.
Cliquez pour agrandir l'image
Cliquez pour agrandir l'image
parc national Kouchibouguac
Cliquez pour agrandir l'image
En quittant Caraquet, nous longeons la côte jusqu'au parc national de Kouchibouguac. Un magnifique endroit entre forêts et dunes de sable. Nous assistons aux allers et venues des bateaux de pêche transportant les paniers à homards à terre. Outre sa beauté, ce qui fait la particularité du parc c'est la ténacité avec laquelle les habitants se sont battus, au moment de la création du parc dans les années 70, contre leur expropriation. Si chacun admettra qu'il est préférable qu'un parc national soit conservé le plus naturel possible, on se demande bien pourquoi le gouvernement a tant combattu ces quelques familles vivant très modestement et qu'il autorise la construction d'un hôtel de luxe de plusieurs centaines de chambres dans le parc national de Banff ou qu'il fasse une piscine et un terrain de golf dans celui de Fundy. Ou plutôt non, on ne se demande pas pourquoi et c'est bien pour ça que cela nous agace.
Cliquez pour agrandir l'image
Cliquez pour agrandir l'image
Hopewell Rocks à marée basse
Hopewell Rocks à marée haute
Cliquez pour agrandir l'image
Cliquez pour agrandir l'image
Après Kouchibouguac, nous traversons la province jusqu'à la Baie de Fundy. Nous retrouvons, une dernière fois, nos amis pour une soirée autour d'un feu de camp. Une fois n'est pas coutume, ce sera en camping, ou plutôt dans la cour d'un ranch avec quelques commodités.

Le jour suivant, nous allons assister à la remontée de la marée à Hopewell Rocks. Dans la Baie de Fundy, les marées ont l'amplitude la plus forte du monde. A 10h30, nous marchons sur la plage et à 16h00, l'eau recouvre le pied des rochers sur une hauteur de 10 mètres environ. L'autre particularité de cette baie, mais aussi des rivières environnantes, est qu'elles ont une couleur chocolat.
Cliquez pour agrandir l'image
Parc National Fundy
Nous terminons la journée dans le parc national de Fundy après avoir fait un détour par le Cap Enragé qui porte bien son nom tant le vent y est violent. Juste avant d'entrer dans le parc, un ours noir traverse la route devant nous puis, dans le parc, nous croisons un cerf de Virginie et 2 coyotes. Comme quoi, il faut peut-être construire des golfs et des terrains de tennis pour attirer les animaux dans les parcs nationaux…

Nous sommes maintenant à 5 jour de notre départ du Canada et déjà notre esprit est ailleurs. L'organisation du transfert du camping-car en Belgique et la préparation de notre propre retour nous occupent ces derniers jours; on en oublie presque de profiter des derniers instants de voyage.
Cliquez pour agrandir l'image
Eliane, Jean-Michel et Jojo (Halifax)

Après 2 journées passées à Fundy, nous nous mettons en route pour Halifax. Nous visitons un peu la ville puis la veille de prendre notre avion, nous faisons une dernière rencontre avec des voyageurs, Eliane et Jean-Michel. Des voyageurs qui ne nous sont pas tout à fait inconnus puisque, depuis que nous avons mis le pied sur le continent américain, nous entendons parler d'eux. Il faut dire qu'il leur est arrivé, durant leur voyage, une mésaventure peu ordinaire (et même plusieurs !); ils se sont fait voler leur camping-car au Chili. Celui-ci a été retrouvé quelques semaines plus tard, complètement vide et très détérioré. Et que croyez-vous qu'Eliane et Jean-Mi ont fait? Et bien, ils ont réparé comme ils ont pu leur véhicule, racheté tout l'équipement nécessaire au voyage et continué leur route pendant encore 3 années sans même rentrer en France. On peut dire qu'ils ont le moral ! Et pas seulement; ils ont aussi la pêche, l'envie de voyager, de partager et nous passons, avec eux, des moments très agréables jusqu'à l'aéroport puisque c'est eux qui nous y conduisent.
Cliquez pour agrandir l'image
prêt à embarquer... (Halifax)
Cliquez pour agrandir l'image
The End



En conclusion...

Le Canada restera pour nous synonyme de grands espaces. Curieusement, dans cette immensité, nous avons fait une multitude de rencontres, spécialement avec les Canadiens Français que nous avons tant appréciés pour leur gentillesse et leur hospitalité. Et puisque nous n'avons pas eu la chance de voir la neige, il n'est pas dit que nous n'y retournions pas, un jour, pour voir l'hiver...




Coups de coeur

Les chaleureuses rencontres avec les Québécois et les Fransaskois avec qui nous avons passé des moments inoubliables
La nature et en particulier la région du lac Supérieur en Ontario et la Gaspésie au Québec



Feuille de route


Dates, nombre de kilomètres parcourus et étapes (description, coordonnées GPS, commodités)

Cliquer sur l'image pour ouvrir le fichier

Cliquez pour agrandir l'image
Piapot
(Transcanadienne)
Cliquez pour agrandir l'image
Regina
Cliquez pour agrandir l'image
Richer
(Transcanadienne)
Cliquez pour agrandir l'image
Thunder Bay
Cliquez pour agrandir l'image
Terrace Bay
Cliquez pour agrandir l'image
White River - Wawa
(Transcanadienne)
Cliquez pour agrandir l'image
Serpent River
(Transcanadienne)
Cliquez pour agrandir l'image
Niagara Falls
Cliquez pour agrandir l'image
Belleville
Cliquez pour agrandir l'image
Gananoque
(1000 Islands Parkway)
Cliquez pour agrandir l'image
Ottawa - Gatineau
Cliquez pour agrandir l'image
Chambly
Cliquez pour agrandir l'image
Sherbrooke
Cliquez pour agrandir l'image
Québec - Sainte Foy
Cliquez pour agrandir l'image
Québec
Cliquez pour agrandir l'image
Le Massif - Charlevoix
Cliquez pour agrandir l'image
Boilleau
Cliquez pour agrandir l'image
Saint Felicien
Lac Saint Jean
Cliquez pour agrandir l'image
Parc National de la Pointe-Taillon
Cliquez pour agrandir l'image
Anse de Roche
Fjord du Saguenay
Cliquez pour agrandir l'image
Tadoussac
Cliquez pour agrandir l'image
Les Bergeronnes
Cliquez pour agrandir l'image
Baie Comeau
Cliquez pour agrandir l'image
Matane
Cliquez pour agrandir l'image
La Martre
Cliquez pour agrandir l'image
Parc National Forillon - Gaspé
Cliquez pour agrandir l'image
Saint-Georges-de-Malbaie
Cliquez pour agrandir l'image
Grande Rivière
Cliquez pour agrandir l'image
Campbellton
Cliquez pour agrandir l'image
Caraquet
Cliquez pour agrandir l'image
Parc National Kouchibouguac
Cliquez pour agrandir l'image
Hopewell Hill
Cliquez pour agrandir l'image
Parc National Fundy
Herring Cove
Cliquez pour agrandir l'image
Parc National Fundy
Point Wolfe
Cliquez pour agrandir l'image
Truro
Cliquez pour agrandir l'image
Halifax



Infos pratiques

voir Canada ou cliquer Infos pratiques

Canada1
Canada2
Amérique Centrale et Nord résumé