Malaisie II

Indonésie - Bali et Lombok
Asie : 02/11/09 - 09/05/11
Australie I
du 24/06/2010 au 26/09/2010

Trajet

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Malaisie




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Malaisie II

Récit



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métro aérien (KL)
Nous rentrons de Bali après plusieurs semaines passées sans notre camping-car. Celui-ci nous attend patiemment sur le parking de l'hôtel Histana à Klang. Il n'a pas souffert de son arrêt prolongé. Nous avons hâte de reprendre la route. Mais avant de quitter la région de Kuala Lumpur, nous devons repasser aux douanes pour aller chercher la prolongation de 3 mois de notre CPD, retourner chez Ford pour faire changer le filtre à gasoil (lors de notre première visite, ils n'avaient pas de clé pour le démonter et on dû faire appel à un autre garage), aller applaudir les coureurs du marathon et du semi-marathon et rendre visite à Francis et sa petite famille.

Sur le parking au pied des Tours Petronas de KL, Jean en profite également pour installer une nouvelle caméra de recul envoyée gracieusement avec d'autres accessoires par le service Après-vente Blucamp (www.blucamp.com et www.blurent.com) et pour changer une pièce du porte-vélos achetée et envoyée par notre assistance Star Mobil Service (www.starmobilservices.fr). Nous constatons, avec satisfaction, que nous pouvons compter sur ces 2 sociétés.




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"les cakes!"
La coupe du monde de foot à commencé il y a quelques semaines mais elle est déjà terminée pour les champions du monde et les vice-champions : les Italiens et les Français sont éliminés au premier tour, sans gloire. Au lendemain de la défaite italienne, les pâtissiers du supermarché Carrefour proposaient des cakes bleu-blanc-rouge et vert-blanc-rouge. Bien vu, ce sont vraiment des "cakes"...
L'équipe nationale malaisienne ne participe pas à la coupe du monde de football, néanmoins, les Malaisiens sont très intéressés par l'évènement et par le football en général. Ils sont nombreux à suivre le championnat anglais.

Par contre, ils ne s'intéressent pas du tout aux coureurs du marathon! Nous sommes les seuls spectateurs, au pied des tours Petronas, à encourager les athlètes partis à 5h00 du matin. Une petite averse a rafraîchi l'atmosphère au départ et les premiers ont la chance de franchir la ligne avant qu'il ne fasse trop chaud. Pour les autres la souffrance va durer beaucoup plus longtemps...
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6h00 - 12ème km : les premiers sont trop rapides pour le photographe! (KL)
Lai Wan Sieau (ou Francis; les Chinois ou les Malaisiens d'origine chinoise ont souvent un 2ème prénom occidental) avait aperçu notre véhicule garé sur un parking à KL et nous avait contactés, puis invités à passer une soirée chez lui avec sa famille. C'est ainsi qu'un dimanche soir, nous sommes allés dîner chez lui. Bai Yuxin, son épouse, nous avait préparé un succulent repas avec des ingrédients rapportés du Yunnan (Chine), sa région d'origine. 
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famille Lai
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repas sino-malais
Nous avons passé une merveilleuse soirée avec cette famille très hospitalière et très attachante. Nous nous sommes quittés très tard après avoir dégusté, dans un restaurant typique, des satay, des brochettes de viande accompagnées d'une sauce à la cacahuète, une des spécialités malaise. 



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Jeram Toi (waterfall)
Notre plus grande inquiétude en Malaisie était de souffrir de la chaleur. Au mois d'avril, nous avions eu très chaud et Jean avait beaucoup de mal à dormir. Or il semble que les températures aient un peu diminué; la nuit, elles retombent à 24 ou 26°C alors qu'avant elles ne descendaient pas en dessous de 29°C (plus de 30°C dans le camping-car). Les orages, beaucoup plus nombreux, aident aussi à rafraîchir l'atmosphère. Néanmoins, la journée, il est préférable de se retrouver au pied d'une cascade comme ici à Jeram Toi, près de Seremban, ou au bord de la mer.



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à marée basse (Port Dickson)
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mariés (Port Dickson)
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cours de dance (Port Dickson)
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rue commerçante (Port Dickson)

Continuant notre route plus au Sud le long du Détroit de Malacca, nous nous arrêtons plusieurs jours à Port Dickson, une station balnéaire dont les infrastructures hôtelières semblent un peu surdimensionnées. Les grandes plages, occupées par des hôtels, ont presque disparues ou ont été remplacées par des aires gazonnées et des parkings. Même si cela est regrettable, cela procure quand même de très beaux emplacements pour les camping-cars et de confortables zones de loisir pour les locaux qui viennent nombreux s'y divertir.
Le centre ville est assez typique des petites villes malaisiennes : les rues sont bordées de boutiques à 2 étages et les "restaurants" sont de grands espaces ouverts où se regroupent plusieurs stands et dont les tables sont communes. On y mange pour 1€.
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hawker (Port Dickson)
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durian
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chouquette au durian
Mais quelle est cette étrange odeur qui nous poursuit sur la route quand nous roulons fenêtres ouvertes, dans les rues quand nous nous baladons? C'est le "parfum" du durian, le roi des fruits pour les Malaisiens; ils en raffolent. C'est la pleine saison et les fruits vendus sur les étals sont à maturité (cela signifie qu'ils puent à leur maximum!) Nous repoussions le moment d'y goûter lorsqu'un couple qui en dégustait près de nous nous propose d'en partager un. Il est évidemment impossible de refuser. Si l'odeur n'est pas très encourageante, que dire de la texture crémeuse du fruit et du goût indéfinissable (proches du camembert) ? Comme nous faisons mine d'aimer, on nous en offre un entier que je vais ranger dans une boîte hermétique au frigidaire, mais même dans une boîte, l'odeur est persistante; il faut manger le fruit au plus vite. Dans les hôtels, on voit souvent un panneau interdisant l'introduction des durians dans les chambres. Cela veut tout dire.
 



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Cape Rachado - Blue Lagoon
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Tanjung Bidara
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Tanjung Bidara
A peine plus au sud, un peu avant Malacca, nous faisons halte à Cape Rachado puis à Tanjung Bidara. Nous pouvons, ici aussi, nous garer au bord de l'eau. Ces 2 endroits, bien que touristiques, accueillent peu de monde la semaine et presque tous les restaurants sont fermés. Il est donc indispensable de remplir son frigidaire avant d'y aller. Si on se déplace un peu, on trouve quelques marchands de fruits au bord de la route.



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Dutch Square (Place des Hollandais _ Malacca)
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mosquée (Malacca)
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trishaw (Malacca)
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Villa Sentosa à Kampung Morten (Malacca)


Malacca, ville classée au Patrimoine Mondial, est une étape distrayante et charmante; nous y sommes restés 3 jours, parfaitement installés sur le parking du Stadthuys (un emplacement conseillés par www.chazel.com). La ville, important port d'Asie durant les siècles passés  garde  l'empreinte  architecturale  des  Indonésiens, des Indiens,  des Chinois,  des  Portugais, des  Hollandais, des 
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maisons traditionnelles (Malacca)
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la rivière Malacca
Anglais et des Japonais qui s'y sont succédés. Ses musées permettent de découvrir son histoire et ses différentes ethnies. Les ballades dans son quartier chinois, au bord de la rivière ou dans l'ancien village de Morten sont très agréables. Nous avons beaucoup aimé la visite du Baba-Nonya Heritage Museum qui permet de découvrir l'habitation traditionnelle du XIXème siècle d'une famille sino-malaise, les Baba-Nonya, richement décorée de meubles chinois et victoriens. Nous avons passé une agréable soirée en compagnie de Michèle et JP, 2 retraités français, partis sac à dos pour sillonner l'Asie pendant plusieurs mois et avec qui nous avons partagé un repas dans les rues animées de Chinatown le dimanche soir. 
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varan : habitant de la rivière Malacca
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mariés (Malacca)



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Pulau Besar
Au Sud Est de Malacca, la petite île de Besar est une excursion agréable pour la journée. L'île possède une très belle plage de sable blanc cachée par les rochers et bordée par une végétation luxuriante. On s'y rend en Jetty (bateau) en 15 mn depuis l'embarcadère d'Ajung Batu qui nous procure un magnifique couché de soleil sur Malacca à notre retour.
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Ajung Batu
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couché de soleil sur Malacca (Ajung Batu)


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buahnaga ou dragon fruit


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maisons de village (Ajung Batu - Mersing)
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salon de coiffure (Ajung Batu - Mersing)


Les maisons de village traditionnelles sont particulièrement remarquables. Construites en bois, elles sont posées sur des pilotis. Quelquefois peintes de couleur pastel, elles sont le plus souvent acajou et chacune possède une montée d'escalier carrelée bariolée.
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orage tropical d'Ajung Batu à Mersing
Nous avions prévu d'aller faire une ballade sur le Gunung Ledang, la plus haute montagne de l'Etat du Johor (1276 m), mais une fois sur place, le manque d'intérêt de la promenade et la forte chaleur nous ont fait reculer. Nous décidons alors de longer les montagnes et le Parc National d'Endau Rompin (sous une pluie battante) pour rejoindre Mersing sur la côte Est au bord de la Mer de Chine. De là, nous pourrons prendre un bateau pour l'île de Tioman.



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Pulau Tioman - Juara


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Nous passons la fin de l'après-midi à Mersing et nous installons face à la mer pour passer la nuit. Le temps est venté et l'orage gronde; la nuit est agitée mais fraîche. Le lendemain, nous partons garer notre camping-car près de l'embarcadère (sur un parking payant et gardé jour et nuit) avant de prendre le ferry pour l'île de Tioman. Après 2 heures de trajet, le ferry fait halte à Tekek. C'est là que nous descendons pour monter dans un 4X4 et rejoindre le petit village de Juara de l'autre côté de l'île, sur la côte Est. La route bétonnée est très escarpée. Pour les plus courageux, il est possible de prendre un raccourci à travers la jungle; cela prend environ 2 heures à pied. L'endroit est paradisiaque. La plage est splendide. Quelques petits bungalows procurent des logements aux rares touristes. Nous avons la chance de trouver une chambre plutôt coquette au "Bushman" qui possède un excellent restaurant.
Mais pourquoi donc la plage est-elle déserte? Ce sont les mouches des sables qui sévissent et découragent les plus téméraires. Pires que des moustiques, elles dévorent leurs victimes de la tête aux pieds leur laissant des boutons purulents qui ne guérissent pas. Nous vivons aspergés d'anti-moustique, ce qui semble faire son effet. Mais au bout de 3 jours, nous décidons quand même d'aller voir ailleurs... Nous reprenons un 4X4 pour Air Batang (ou ABC). S'il y a un peu plus de monde à ABC, ce n'est pas non plus la cohue et l'ambiance familiale (et très francophone) est très agréable. Nous retrouvons Françoise et Didier et leurs 2 enfants Edgar et Chloé. Nous les avions rencontrés à Port Dickson au début de leurs vacances. Ils terminent leur séjour en Malaisie sur l'île et nous racontent leur tour de l'Océanie et de l'Asie à vélo : une aventure qui donne des idées à Jean... 
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Ici comme à Juara, les coraux sont un peu ternes au bord et les poissons peu nombreux, mais étrangement gros à cette profondeur; il faut prendre un bateau pour en voir d'avantage.
Nous étions venus à Tioman pour plonger plusieurs jours mais nos 2 premières plongées étant tellement décevantes, nous décidons de ne pas continuer. Nous n'avons pas eu de très bonnes conditions, la visibilité n'était pas bonne et les plongées à 13 m maximum s'apparentaient presque à du snorkeling.
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Pulau Tioman - Air Batang (ABC)

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Catherine et Philippe (26/08/2009 Saint-Petersbourg - Russie)
Une mauvaise nouvelle assombrit notre séjour sur l'île : Catherine que nous avions rencontrée à Saint-Pétersbourg avec son mari Philippe nous apprend, par email, qu'ils ne pourront pas reprendre leur tour du monde en camping-car. Philippe, victime d'une grave maladie, est parti sans pouvoir poursuivre son rêve. Nous mesurons, encore plus, la chance que nous avons de continuer...


Lorsque nous récupérons notre camping-car à Mersing, nous décidons de longer le littoral un peu plus au nord jusqu'à Air Papan, un endroit que nous avait conseillé un habitant de Mersing. L'endroit est magnifique. Garés sous les pins et les palmiers, nous n'avons qu'un pas à faire pour marcher dans le sable et les pieds dans l'eau regarder le soleil se lever sur la mer et les îles alentour qui constituent l'archipel de Seribuat. 
14 juillet à Air Papan
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Air Papan
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Jean prépare les itinéraires des prochains mois
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cueillette de ramboutans (Air Papan)
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ramboutans et durians (Air Papan)
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nous ne sommes plus seuls : arrivée d'O'Poos'Home
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sieste aquatique (Air Papan)
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nouvel accessoire : une moustiquaire
Nous profitons de cet endroit agréable pour organiser la suite de notre voyage. Nous n'avons pas eu le temps de préparer tous les itinéraires avant de partir et ces mois passés en Malaisie nous permettent, non seulement d'attendre la fin de la mousson au nord, mais aussi d'y travailler. A midi, la propriétaire de quelques chalets nous sert à manger sous son abri. Nous partageons le repas avec ses 6 enfants qui rentrent de l'école. C'est le seul endroit, en semaine, où l'on peut se restaurer. Le soir, par contre, il n'est pas question de rester dehors; nous effectuons un repli stratégique dans le camping-car pour éviter d'être dévorés par les moustiques. Pour remédier à ce problème, nous achetons une moustiquaire de lit que nous faisons rallonger par un couturier de Mersing. Grâce à notre nouvel équipement, nous pouvons dîner dehors. Nous faisons souvent le voyage jusqu'à Mersing, à une douzaine de kilomètres. Cela nous permet de faire le plein d'eau, d'acheter de la nourriture et quelques ustensiles utiles pour le camping-car et de nous connecter à Internet. Nous en profitons pour passer chez le coiffeur et le dentiste. Déjà plus d'un an que nous n'avons pas vu de roulette!
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Pascale, Pascal, Marion, Julie et Romain
Depuis quelques jours, une famille nous a rejoint; il s'agit de Pascal et Pascale accompagnés de leurs 3 enfants Marion, Julie et Romain. Ils passent, avec nous, leurs derniers jours en Asie. Après nous avoir quittés et ré-expédié leur camping-car en France, il prendront l'avion pour la Namibie, via l'Afrique du Sud et boucleront ainsi leur tour du monde en camping-car et en 16 mois sur les 5 continents (www.autourdumonde.poos.fr). Leurs informations sur les prochains pays que nous allons visiter nous sont précieuses. Nous prenons un grand plaisir à partager ces quelques jours ensemble.



Puisque les plages qui bordent la Mer de Chine Méridionale sont si belles, pourquoi ne pas continuer à en profiter? Avant cela, nous devons faire un petit tour à Singapour pour renouveler notre autorisation de séjour en Malaisie; un simple aller-retour en bus nous permet de récupérer 90 jours. Notre véhicule, interdit de circuler à Singapour, reste la journée à Johor Bahru en Malaisie (gardé par des policiers, sur le parking des employés de la gare centrale; pas facile de trouver mieux!).
En route, nous nous arrêtons aux cascades de Kota Tinggi qui ne nous retiennent pas plus que ça. De retour de Singapour, nous bivouaquons de nouveau à Kota Tinggi, passage obligé pour redescendre dans le sud est de la péninsule.
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Sedili Kechil
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Sedili Kechil
Nous remontons ensuite la côte Est en commençant par la plage paradisiaque de Desaru. Si la plage est belle (25 km de sable blanc), les complexes hôteliers nous laissent peu de place pour bivouaquer. Nous continuons donc notre route et nous arrêtons à Sedili Kechil, près de Jason Bay. L'endroit est sauvage. Nous avons pu y accéder grâce à une belle route qui dessert les plantations de palmiers. Seuls quelques villages de pêcheurs créent un peu d'activité dans les environs. Le reste est inhabité et il va s'en dire que nous sommes les seuls à profiter de la plage.
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de Sedili Kechil à Mersing
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de Mersing à Tanjung Leman
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de Mersing à Tanjung Leman
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amoureux (Tanjung Leman)
Un peu plus au nord et un peu mieux aménagé, se trouve Tanjung Leman où nous passons 6 jours. Le lieu est un peu animé le week-end mais complètement désert le reste du temps. Nous profitons, heureusement, des quelques petits restaurants restés ouverts pour les gens de passage, les jours de semaine. Une petite épicerie, non loin de la plage, nous fourni les aliments de base et un peu d'eau pour nos réservoirs.
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Entre Sedili Kechil et Tanjung Leman, nous avons fait pas mal de kilomètres pour trouver de l'eau et un accès à Internet. C'est comme ça que nous sommes retournés à Kota Tinggi où nous avons commencé à publier le site web. Mais suite à une mauvaise connexion, celui-ci est devenu indisponible. En pleine nuit, on a décidé d'aller à Mersing où nous savions que nous pourrions avoir un bon accès à Internet. Nous avons passé la nuit à essayer de mettre à jour le site. A 5h00 du matin, après une nuit de travail et l'entêtement de Jean, tout était rentré dans l'ordre. Mais quelle nuit!
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Tanjung Leman
Outre le site web qui, quelquefois, nous pose souci (on se demande parfois pourquoi on a eu un jour l'idée d'en faire un!), nous avons d'autres problèmes qui perturbent notre voyage. Le premier est que nous ne trouvons pas de pneus pour notre véhicule. Non seulement, ils n'existent pas en Malaisie mais pas non plus dans toute l'Asie du Sud Est. Que faire? Le deuxième problème concerne notre chauffage. Vous vous souvenez peut-être, si vous êtes lecteurs assidus, qu'en Grèce, nous avions découvert que notre chauffage ne fonctionnait qu'avec du propane. Nous n'avions pas trouvé de propane en Iran, ni au Pakistan, ni en Inde, ni au Népal et espérions en avoir en Malaisie. Mais là aussi, il a fallu se rendre à l'évidence, il n'y en a pas et pas plus ailleurs en Asie, ni en Australie, etc... Depuis janvier, nous nous lavons à l'eau froide et nous avons utilisé un petit radiateur électrique lorsqu'il faisait froid. Que faudra-t-il faire en Australie ou en Amérique du Sud? Serons-nous obligés, comme en Iran, de trouver des parkings avec de l'électricité? Devrons-nous aller dans des campings pour nous laver? Nous voulons l'éviter le plus possible, continuer à nous arrêter où bon nous semble, sans trop de contraintes et profiter pleinement de ce voyage. Notre long séjour en Malaisie peut nous permettre de résoudre ces 2 problèmes.
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diagnostique chauffage par téléphone
Une fois encore, nous retournons à Mersing. Le bon accès à Internet que nous y avons nous permet d'appeler, grâce à Skype, le service après-vente du fabricant de notre chauffage, en Allemagne. Une technicienne nous fait faire des tests. Rien n'aboutit. Le chauffage fonctionne correctement avec du propane (nous avons conservé un précieux litre dans une bouteille), mais pas avec un mélange butane-propane! Suite à un mauvais relevé des codes d'erreurs, la technicienne pense à un problème d'alimentation électrique. Il faut donc que Jean vérifie, alors qu'un orage éclate, l'alimentation électrique. Après 2 heures, nous n'avons toujours pas de solutions... Le lendemain, nous refaisons des tests et relevons un nouveau code d'erreur. Après avoir prévenu le fabricant, un technicien français nous rappelle. Il nous certifie que notre chauffage fonctionne avec du gaz mixte. Le nôtre est donc défectueux. Encore sous garantie, il propose de nous l'échanger. Oui, mais nous sommes en Malaisie, à plusieurs milliers de kilomètres de la France. Il faut organiser l'envoi et se résoudre à le changer nous-mêmes.


Quant aux pneus, la Malaisie ne manque pas de revendeurs. Nous nous arrêtons chez une multitude d'entre eux à la recherche de notre référence. Quand la taille existe, l'indice de charge ou la pression de gonflage ne sont pas suffisants. C'est chaque fois une désillusion. Continental Malaysia, que nous avons contacté, nous renvoie vers l'un de leurs revendeurs de Pekan qui nous assure pouvoir nous procurer des pneus sous 10 jours. Ce ne sont pas exactement les mêmes que les nôtres mais nous pensons qu'ils pourront faire l'affaire. Nous attendons d'en savoir plus... Si cette solution n'aboutit pas, nous devrons les faire venir de France.
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toujours pas le bon..."les boules"
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Le 2 août 2010, nous avons reçu un appel à l'aide d'Usman, rencontré au Pakistan. Il décrit la situation actuelle  de son pays comme : "une situation catastrophique avec plus de 3000 personnes tuées par les inondations. Ce chiffre va sûrement augmenter car les inondations ont été si soudaines que beaucoup de familles ont perdu leurs fils, leurs filles, des parents, des connaissances. 20 millions de personnes ont été touchées par les inondations. Plus de 120 ponts ont été emportés, détruisant les communications entre les régions. l'ONU a déclaré ces inondations comme étant pires que le Tsunami et le tremblement de terre à Haïti."
Par amitié pour ce peuple et ce pays que nous avons tant aimé, pour les gens qui nous ont aidés à le traverser en toute sécurité, en décembre dernier, nous relayons son appel.
Le Pakistan à besoin de médicaments, de tentes, de nourriture, d'abris, etc... Usman en appelle à tous ses amis, collègues et connaissances dans le monde. Il en appelle à vous. Pour le contacter  :
mardanvi2001@yahoo.com.
décembre 2009 Pakistan


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tous ensemble pour 1 Malaisie
Avant de rejoindre le Lac Chini, nous nous arrêtons à Pekan, ville possédant plusieurs imposantes mosquées, certaines anciennes, d'autres flambant neuves. Nous croisons, une fois de plus, une affiche ventant l'unité de la Malaisie avec ce slogan : "Tous ensemble pour 1 Malaisie". Combien de fois, avons-nous entendu dire, de la part des Malaisiens, que leur diversité était une chance pour le pays. Une idée assez peu répandue en Europe! Comment imaginer un pays dont les habitants sont d'origines différentes : Malais, Indiens, Chinois, Orang Asli... de religions différentes : musulmans, hindouistes, taoïstes, animistes..., de langues différentes : malais, tamoul, mandarin... et qui s'entendent? Sans doute parce que les Malaisiens sont accueillants et foncièrement gentils et aussi parce que le pays connaît une certaine prospérité économique dont la plupart des habitants bénéficie.
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mosquée (Pekan)
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Tasik Chini
Il semble que le seul endroit où nous pouvons nous approcher du Lac Chini avec notre véhicule soit le parking d'un complexe hôtelier, à 200 mètres des rives du lac. Heureusement, quelqu'un nous indique un autre endroit, au bord de l'eau. Il s'agit d'un petit jardin devant une Guest House où le propriétaire, Rajan, nous invite à rester. Durant la soirée, nous rencontrons plusieurs touristes français. Le lendemain matin, nous partons avec quelques uns faire un trek, dans la jungle, guidé par Rajan et 2 femmes du village. Rajan, originaire d'Inde, est marié avec une Orang Asli (aborigène de Malaisie). Il aime sa région et sait faire partager sa passion. Nous embarquons d'abord sur un petit bateau à moteur qui nous dépose au milieu de la forêt puis nous partons à la recherche des richesses de la jungle. C'est ainsi que nous goûtons aux coeurs de palmier (umbu), que nous buvons l'eau dégoulinant d'une grosse racine rouge, que l'on goûte au laveng, une racine énergisante et aphrodisiaque, au kelubl, un fruit amer, qu'on hume la racine du kulim à l'odeur d'ail ou les vapeurs du kijai, un bois dont la résine, une fois brûlée, sent l'encens. Rajan nous fait découvrir certaines plantes médicinales; le midu, une jolie plante fleurie, dit-il, permet d'avorter. Il nous montre aussi comment les Orang Asli, les habitants de la jungle, capturent les animaux : avec une sarbacane, ils lancent une flèche empoisonnée avec une substance tirée d'un arbre appelé ipoh ou construisent un piège à l'aide de quelques branchages qui étrangle l'animal venu manger l'appât. Mais la jungle a encore d'autres ressources; le latex par exemple ou ces grands arbres plusieurs fois centenaires que des braconniers viennent abattre dans cette forêt primaire pourtant protégée et qui serviront à faire des meubles. Il nous raconte aussi sa rencontre avec le Naga Seri Gumum, un serpent dragon long de plus de 10 mètres qui vit dans les montagnes et qui descend quelquefois dans le lac pour se rafraîchir. L'animal aurait dévoré son chien devant ses yeux!
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le palmier : l'arbre qui rend fou? (Tasik Chini)
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Rajan se préoccupe aussi de l'avenir de la forêt et se désole de voir les plantations de palmiers se développer près de chez lui aussi. Il faut dire que le palmier est une manne extraordinaire; l'arbre, mature vers 5 ou 6 ans, produit des fruits toute l'année et donc de l'huile de palme à volonté. Mais malheureusement, sa progression se fait au détriment de la conservation de la biodiversité.



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Masjid Negeri (mosquée - Kuantan)
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le ramadan a commencé (Kuantan)
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stands de nourriture (Beserah)
Ca y est, aujourd'hui 11 août 2010, le ramadan a commencé pour 1 milliard de musulmans dans le monde et pour la plupart des Malais. Il se terminera le 9 septembre. A Kuantan, comme ailleurs sans doute en Malaisie, le début de la journée est très calme, mais à partir de 15h00, l'activité reprend. En dehors des grandes villes, il n'est pas facile de trouver un restaurant ouvert à midi. Mais heureusement, en fin d'après-midi, une multitude d'échoppes installées au bord des routes vend des plats cuisinés et des pâtisseries. Cela nous permet de goûter à une cuisine plus familiale et encore plus diversifiée. On se régale!

Entre-temps, nous faisons des allers-retours de la jolie plage de Batu Hitam à Kuantan pour trouver des pneus et essayer de trouver une solution pour recevoir notre chauffage. Le feuilleton continue...



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trek dans la jungle du Taman Negara
On y va, on n'y va pas? Nous hésitions à passer une nuit dans la jungle; la perspective de se faire dévorer par les moustiques et les sangsues ne nous emballant guère. Nous partons tout de même 2 jours en compagnie de 2 guides et de 4 Français dans le Parc National du Taman Negara. Plus ancienne forêt primaire de la planète, le Taman Negara est vieux de 130 millions d'années. Certaines grottes qui s'y trouvent auraient, quant à elles, plus de 500 millions d'années. Couvrant 4314 km2, c'est le plus grand parc national de la Malaisie péninsulaire. Plus de 100 tigres, des éléphants, des gaurs, des tapirs, des gibbons, une multitude d'oiseaux et des millions d'insectes vivent au milieu de cette jungle. Difficile pourtant, lorsqu'on est en groupe d'apercevoir les animaux; nous ne voyons que des traces de leur présence. Nous avons dû attendre la nuit, postés dans un affût, pour voir des tapirs et entre-apercevoir l'ombre de gaurs. La forêt est gigantesque, nous ne voyons presque pas la cime des arbres. Le trek n'a rien à voir avec celui du Lac Chini, c'est beaucoup plus éprouvant; nous franchissons constamment des cours d'eau et le terrain est très accidenté. La première journée, il nous faut 6 heures pour faire 11 km de Kuala Tahan à Bumbun Kumbang, l'affût où nous passons la nuit et le lendemain, 7h30 pour faire 14 km et rejoindre Kuala Keniam où nous attend une barque avec laquelle nous redescendons la rivière. La chaleur est forte et l'humidité à son maximum. Nous terminons la 2ème journée sous une forte averse. Contrairement à nos compagnons, nous n'avons pas eu de sangsues grâce aux chaussettes anti-sangsues que nous avaient données la famille Poos lors de notre rencontre à Air Papan (nous les en remercions une fois encore).
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village Batek (Taman Negara)
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En redescendant la rivière Sungai Tembeling, nous nous arrêtons dans un petit village Batek. Ces aborigènes (Orang Asli) vivent dans la jungle et sont nomades. Les crues de la rivière et autres catastrophes naturelles qui ont souvent raison de leurs frêles habitations en chaume, les décident à quitter régulièrement leur village pour s'installer ailleurs. Ceux que nous rencontrons vivent au bord du fleuve et sont habitués à voir des touristes. (notre guide leur verse 5 RM par personne pour faire la visite du village). D'autres habitent au coeur de la jungle et il n'est pas facile de les voir.
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Farouk travaille au Parc du Taman Negara; c'est lui qui a organisé le trek. N'hésitez pas à faire appel à lui si vous voulez faire de même; vous le trouverez au bureau du Parc. A notre retour, il nous invite à partager, chez lui, le repas du soir. Norhayati, sa femme, avait préparé une multitude de plats, tous délicieux.
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Farouk, Norhayati et leurs 4 enfants (Kuala Tahan - Taman Negara)



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Cherating
On nous avait annoncé une station balnéaire plutôt dynamique et un peu bruyante mais est-ce l'effet du ramadan, Cherating, où nous nous arrêtons 2 jours, est plutôt désert. A quelques centaines de mètres de nous, d'autres camping-cars sont là depuis plusieurs semaines. Nous retrouvons 2 couples allemand et suisse que nous avions rencontrés à Agonda en Inde. La plage est superbe. Je crois qu'on se répète un peu... Mais les plages sont tellement belles en Malaisie!



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raffineries Petronas (Kerteh)
Après avoir traversé, ces 2 derniers mois, les Etats du Johor et de Pahang, nous arrivons dans l'Etat du Terengganu. Si les 2 premiers tirent leur richesse de l'huile de palme, ce dernier a la chance de posséder du pétrole, dont l'exploitation a débuté en 1974 et du gaz. Dès les premiers kilomètres, nous apercevons les raffineries Petronas, la compagnie nationale. Dans leurs environs se trouvent quelques villes et quartiers modernes, mais ailleurs, les habitations sont traditionnelles et la vie assez rudimentaire.
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nangka (Dungung)
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Nous continuons nos découvertes culinaires. Qu'il s'agisse de fruits tels que le nangka ou une préparation à base de poisson cuit au feu de bois dans une feuille de bananier tel que les satar, Jean veut goûter à tout. Ce sont toujours de bonnes surprises.
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stands de satar (de Cherating à Dungung)
A peine arrivés à Dungun, nous recevons un sms du marchand de pneus de Pekan. Cela faisait plusieurs jours qu'il ne nous avait pas donné de nouvelles. Ne répondant même pas à nos appels, sinon par quelques sms, nous pensions avoir affaire à un fantôme! Il nous demande si nous sommes toujours intéressés par les pneus qu'il nous a proposés? Mais bien sur que nous sommes d'accord et qu'importe le prix! Pour les avoir, nous devons retourner à Pekan. Le jour suivant, nous refaisons donc le chemin inverse pour retourner à Pekan et déposer un acompte. Dans 10 jours, nous devrions recevoir les 4 pneus. Affaire à suivre...
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en partance pour Pulau Tenggol ...

Nous avions prévu de rester 2 jours pour plonger à Pulau Tenggol, une petite île au large de Dungun. Mais à peine arrivés, le "resort" était si décevant que nous n'avons pas voulu y rester. Le problème est que l'employé de l'hôtel nous a alors demandé une somme exorbitante pour nous ramener. Nous avons dû payer car plus nous discutions et plus il était fâché! Notre consolation est que lorsque nous avons enfin quitté l'île et rejoint Marang, un peu plus loin au nord, nous avons trouvé un superbe endroit pour nous baigner et pour passer la soirée.
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...déjà de retour
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bivouac à Marang avec vue sur Pulau Kapas
Pour faire oublier cette mauvaise journée à Tenggol, nous embarquons pour l'île de Kapas. En raison du ramadan, il n'y a presque pas de clients et nous bénéficions d'un guide et d'un bateau pour nous seuls durant une journée entière. Notre guide nous emmène d'abord près de Gemia, une minuscule île près de Kapas, puis à kapas même,  pour faire du snorkeling. Les coraux sont très diversifiés. Les anémones de mer forment des jardins fleuris. Les poissons multicolores sont nombreux mais pas de requins ni de tortues comme nous l'espérions. Par contre, nous croisons quelques snappers de plus d'1 mètre. L'île est très enchanteresse et vaut vraiment le détour.
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Pulau Kapas
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Pulau Kapas
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visite d'adolescents (Marang)


Durant les 2 soirées que nous passons sur la plage de Marang, des adolescents nous assaillent gentiment. Ils veulent discuter, savoir d'où nous venons, ce que nous faisons... Ils visitent le camping-car, nous amènent des fruits, du riz gluant cuit dans des feuilles de bananiers... On a l'impression d'être revenu en Inde. Nous buvons tous ensemble du Milo (!) puis nous leur faisons comprendre qu'il est tard et qu'on va se coucher. Nous avons souvent des visites le soir, mais les Malaisiens sont très réservés, ils s'excusent de nous déranger et hésitent à monter dans le camping-car pour ne pas paraître trop curieux.
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Une visite au Kampung Jenang, petit village près de Marang, nous permet de découvrir le tissage de l'atap qui sert à recouvrir les toits. L'activité semble n'être réalisée que par de vieilles mamies, installées sous de modestes abris. Les jeunes doivent avoir d'autres préoccupations et d'ailleurs, on ne voit guère de maisons recouvertes de palmes en Malaisie. La plupart du temps, les toitures sont en tôle.  
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tissage du chaume (Kampung Jenang)
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Bulatan Masjid Kristal
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Taman Tamadum Islam (Kuala Terengganu)
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Masjid Tengku Tengah Zaharah
Nous arrivons à Kuala Terengganu. Pétrole, mosquées plus grandes et plus belles les unes que les autres, bazars... on a l'impression d'avoir changé de pays, d'être au Moyen-Orient, peut-être?
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fabrication du songket (Kuala Terengganu)
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Central Market (Kuala Terengganu)
Nous assistons à une démonstration de peinture sur songket et batik dans une boutique d'artisanat. Cela nous permet de découvrir les vêtements traditionnels malais bien peu portés dans les précédents états de Malaisie que nous avons visités. Nous nous baladons dans le quartier chinois et au Central Market malheureusement bien calme en ce début d'après-midi. Le lendemain, nous visitons le Musée Negeri Terengganu qui retrace l'histoire du Tereangganu et présente une partie de son artisanat. Plusieurs maisons traditionnelles sont disséminées dans le parc, ainsi que des bateaux de pêche, principale activité des habitants de cet état. Un bâtiment est aussi consacré à l'exploitation pétrolière et à la compagnie Petronas bien-sûr.

Mais que la visite des villes est dure lorsque les températures sont élevées! Nous sommes contents de retourner, en milieu d'après-midi, au bord de la mer (qui n'est heureusement jamais loin) et de nous baigner.



Ce n'est pas non plus la capitale du Kelantan, Kota Bharu, qui va nous retenir. Arrivés le jeudi soir, il n'est pas question de visiter quoi que ce soit dans cette ville le lendemain. Vendredi, tout est fermé. On ne trouve nulle part de beaux endroits pour bivouaquer. Les plages sont aménagées en promenades avec restaurants et sont trop animées. Nous préférons repartir plus au sud.
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Wat Phothikyan Phutthaktham (Kota Bharu)


Dans cet état du Kelantan, gouverné par un Parti Islamique très conservateur, nous sommes surpris d'apercevoir des temples bouddhistes. Et pourtant, rien d'étonnant à cela, nous ne sommes qu'à quelques kilomètres de la frontière Thaïlandaise et la culture thaï y a une certaine influence. Les grandes plantations ont disparues pour laisser place aux rizières, autre particularité de cette région.
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Wat Phothikyan Phutthaktham (Kota Bharu)
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                              Bukit Keluang
Idéale, la petite colline de Keluang, se trouve en face des Iles Perhentian où nous nous rendrons dans quelques jours. Un des lieux les plus agréables que nous avons fréquenté, même si le palmarès est difficile à établir. L'eau est comme presque partout à plus de 30°C. On peut aussi y explorer des grottes creusées par la mer.
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rencontre de voyageurs (Bukit Keluang)
Nous y avons été rejoints par une famille danoise. Henry et Maria voyagent, pendant 8 mois, avec leurs 3 enfants, William, Lilly et Emilie, à bord d'un Land Rover aménagé. Ils ont traversé la Jordanie avec leur véhicule puis ont pris un bateau pour arriver en Malaisie. Les conditions de vie sont difficiles dans leur 4X4. Ils déplorent de ne pas avoir d'espace de vie, ni d'intimité. Ils ne peuvent s'arrêter partout comme nous le faisons. Ils sont souvent contraints de passer la nuit sur le parking d'un hôtel ou d'y prendre une chambre. Ils souffrent aussi beaucoup de la chaleur et que dire des averses. Mais par contre, ils se régalent sur les plages ou dans les chemins défoncés où leur véhicule n'a aucun problème pour passer! (http://familienpaaeventyr.blogspot.com)
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un orage tropical; tous aux abris!
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31 août : fête de l'Indépendance



Les Malaisiens sont fous de leur drapeau national. On l'aperçoit partout : dans les boutiques, sur les maisons, sur les voitures et aujourd'hui 31 août, jour de la fête nationale, les enfants le portent fièrement. Mais ne croyez pas que les Malaisiens soient des exceptions car presque partout où nous sommes passés, les gens étaient fiers de leur pays et de leur drapeau. Partout? Sauf en France...
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les Perhentian : Kecil et Besar
Nous avons attendu le 1er septembre que l'affluence diminue pour nous rendre aux Iles Perhentian, sur l'île de Besar (la Grande). Notre petit chalet, perché dans la verdure, a vue sur la mer et sur l'autre île, Kecil. Le matin, nous plongeons et l'après-midi, nous explorons les fonds avec nos palmes, notre masque et notre tuba de la pointe du Coral View Island jusqu'à l'extrême sud de l'île. Le corail est beau sans être extraordinairement coloré. En snorkeling, nous y avons aperçu un requin à pointe noir, des tortues et bien sûr tout l'éventail des poissons tropicaux; en plongée, mêmes rencontres avec, en plus, des requins bambou, des ormeaux, des étoiles de mer "couronne d'épine", de multiples coquillages (troques coniques, murex épineux, bénitiers géants), des poissons perroquets à bosse de plus d' un mètre de long, des murènes, des raies pastenague, des balistes (ou "poissons pit-bull") avec lesquels Jean a eu plusieurs fois maille à partir.
plongées aux Perhentian
Après 5 jours très agréables sur l'île, nous nous réinstallons à Bukit Keluang. Nous y attendons le feu vert de Star Mobile Services, notre assistance chargée de l'envoi de notre nouvelle chaudière, pour redescendre à Kuala Lumpur. Nous avions prévu de traverser la Malaisie au nord et rejoindre Penang, puis les Cameron Highlands mais nous sommes contraints de repasser par Pekan pour y récupérer nos pneus. Jean en profite pour bricoler et pour se remettre à la course à pied. Dur, dur!


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Ramadhan Bazaar (Bukit Keluang)
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SELAMAT HARI RAYA AIDILFITRI!
Aujourd'hui 10 septembre, le Ramadan a pris fin. 1 mois de fêtes lui succède. C'est l'occasion, pour les Malais de se retrouver en famille et de revêtir de nouveaux vêtements confectionnés spécialement pour la fête. Aujourd'hui, sur la plage de Kemasik, c'est un véritable défilé; chacun se fait prendre en photo. Pour nous la fin du Ramadan signifie que nous ne pourrons plus nous régaler de la nourriture achetée dans les bazars et que, les plages que nous avons connues désertes vont à nouveau se remplir. Loin d'avoir été une période austère, le Ramadan a été, pour nous, un moment privilégié.
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Hari Raya (plage de Kemasik)
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crazy picture! (plage de Kemasik)
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nouveaux pneus (Pekan)
Heureusement, tout le monde ne fait pas la fête et le garage, où nous avons commandé nos pneus, appartenant à un Malaisien Chinois, est ouvert. Les pneus nous y attendent. Ils arrivent de République Tchèque, vive la mondialisation! Il était temps car cela faisait maintenant 2 semaines que nous roulions sans roue de secours. Un des pneus arrière avait beaucoup souffert en Inde et était percé à de multiples endroits. Pour pouvoir l'utiliser, nous avions fait mettre une chambre à air, mais elle avait, à son tour, lâchée. Jean fait changer les 2 pneus arrière et conserve les 2 autres dans la soute. Il les montera plus tard; ceux de devant sont encore bons. Les nouveaux pneus sont un peu moins larges et moins haut que les originaux mais ils ont un indice de charge similaire et nous pouvons les faire gonfler à 70 PSI. La plupart des pneus malaisiens ne supportent que des charges faibles et ne peuvent être gonflés à plus de 35 PSI. Auraient-ils convenus? Tous les professionnels nous les ont déconseillés, mais peut-être avons-nous été trop prudents.
Les conseils avisés sont les bienvenus, car nous risquons d'être confrontés, par la suite, à ce même dilemme.
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installation de la roue de secours (Pekan)
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le camion 4X4 Renault de Marc et Hélène (KL)
En attendant notre chaudière qui arrive mardi à l'aéroport de Kuala Lumpur, nous partons dans les centres commerciaux de KL à la recherche d'un netbook. A notre retour,  un autre véhicule aménagé est garé près de nous. C'est le camion 4X4 de Marc et Hélène, un couple de Français qui parcourent le monde en camion Renault aménagé (www.camion4x4.com). Nous passons la soirée ensemble au KLCC pour discuter de nos projets autour d'un verre? Non, d'une babana split! Hélène et Marc s'envolent pour Bali puis ce sera les Philippines, mais il est fort probable que nous les retrouvions à leur retour dans quelques mois.
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repas avec Hélène et Marc au KLCC
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installation de la nouvelle chaudière Truma (KL)
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Le problème des pneus résolu, il nous reste celui de la chaudière. Après avoir pris un café avec Hélène et Marc, nous quittons KL pour l'aéroport où notre nouvelle chaudière va bientôt arriver. Nous nous rendons chez le transitaire après avoir fait établir un laissez-passer. Celui-ci nous délivre l'ordre de livraison et d'autres documents nécessaires au dédouanement. Nous sommes un peu tendus lorsque nous nous rendons aux bureaux des douanes car nous ne savons pas si nous devrons ou non payer des taxes d'importation; dans un pays aussi protectionniste que la Malaisie, nous craignons d'être lourdement taxés. Sur nos indications, le fonctionnaire remplit les documents en tenant compte que l'appareil est à usage personnel et que c'est un échange sous garantie. Il indique 0% de frais. Il reste maintenant à convaincre le douanier qui consulte la documentation de la chaudière et ses collègues. Lorsqu'il revient, il a le sourire et nous aussi. Nous n'avons rien à payer. Ouf!
Une fois les formalités terminées, il est trop tard pour installer la nouvelle chaudière. Malgré notre impatience, nous devons patienter jusqu'à demain. Nous nous installons à Putrajaya, non loin de l'aéroport, sur un parking peu fréquenté. Le lendemain, Jean me réveille à 7h00. Le ciel est couvert et il ne fait pas trop chaud. Pourvu qu'il ne se mette pas à pleuvoir! Après avoir pris notre petit déjeuner, Jean vide la soute pour accéder à l'ancienne chaudière. Il commence par refaire des tests avec l'ancien appareil puis le démonte et monte le nouveau. Peu avant 10h00, il est prêt pour les essais; d'abord avec le propane qui nous reste, puis avec une bouteille mixte propane/butane. Dans les 2 cas, tout fonctionne. Youpi! Bravo Jean et merci à Star Mobile Services, notre assistance, qui s'est occupée de récupérer la chaudière chez le fabriquant et de nous l'envoyer (sans frais pour nous) en Malaisie. Merci également à la société Truma, fabriquant de notre chaudière, qui a su diagnostiquer la panne et qui a accepté, à titre exceptionnel, de faire un échange standard sans que nous ayons à lui renvoyer l'ancien appareil.


Nous pouvons maintenant reprendre la route et partir découvrir les fameuses plantations de thé des Cameron Highlands. Grâce aux conseils de Patricia et André Chazel (www.chazel.com), nous bénéficions d'un emplacement superbe au milieu des plantations. Cela nous permet d'éviter les 2 villages de Tanah Rata et Brinchang qui sont affreusement laids. A 1660m d'altitude, la température, entre 16 et 24°C, est idéale et permet de faire des randonnées à pied ou à vélo jusqu'au Gunung Brinchang ou dans les chemins longeant les plantations, en particulier ceux de la "Boh Tea Plantation". Cette société possède les plantations qui se trouvent autour de notre bivouac, mais aussi 4 usines aux Cameron dont une que l'on peut visiter. On y découvre le processus de fabrication du thé, de la récolte, au séchage au feu de bois de caoutchouc en passant par le broyage, le tri et la fermentation. Elle emploie une centaine de personnes. Dans les plantations, ce sont des travailleurs émigrés qui récoltent le thé, venant principalement du Bangladesh, du Népal ou d'Indonésie. Main-d'oeuvre bon marché, ils ont remplacé les Indiens du siècle dernier qui sont maintenant à des postes plus importants. Le travail de ces ouvriers est dur, tant le terrain est accidenté. Dès 6h30 du matin, nous les voyons grimper sur les collines. Ils n'en redescendent qu'à 7h00 le soir.
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plantations de thé (Cameron Highlands)
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ouvriers agricoles (Cameron Highlands)
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Outre le thé, une multitude fruits et légumes sont cultivés aux Cameron grâce à sa terre fertile et à son climat tempéré (et humide; que d'averses!). Nous avons même pu y ramasser d'excellentes fraises dans une "ferme" et acheter du miel chez un apiculteur. Sur le bord des routes, il y a profusion de fruits et légumes.
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Les visiteurs se succèdent. Ce sont des ouvriers agricoles curieux de voir notre véhicule ou des Malaisiens en ballade. Bien sûr, ce n'est pas la première fois, mais c'est toujours plaisant de pouvoir discuter avec chacun. Ce fut aussi agréable de passer une mâtinée avec Tong et Pin, venus, en pleine nuit, se garer à côté de nous avec leur 4X4. La pluie nous empêchant de sortir, nous avons scotché notre invitation "Tea or Coffee?" sur le pare-brise ". La réponse ne s'est pas faite attendre... Les Malaisiens chinois ont de l'humour, non?
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les visites se succèdent (Cameron Highlands)
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à notre question...
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... voici la réponse
petit déjeuner en compagnie de Tong et Pin
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Après 5 journées au Cameron Highlands, nous repartons en direction de Kuala Lumpur. Nous faisons une halte à Ipoh, la capitale de l'état du Perak.
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gare ferroviaire ou Taj Mahal (Ipoh)
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Perak Tong (Ipoh)
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Perak Tong (Ipoh)
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étal de pomélos
Après une balade et un déjeuner dans la ville, nous partons visiter les temples-grottes de Perak Tong et Sam Poh Tong. Ces temples dédiés à Bouddha se trouvent à l'intérieur de grottes calcaires, autour d'Ipoh. Le Perak Tong présente de belles peintures tandis que le Sam Poh Tong dispose d'un jardin et de pagodes qui agrémentent l'ensemble. A la suite de ces visites, nous nous arrêtons, dans une des nombreuses échoppes, pour acheter une des spécialités du Perak, le pomélo; un pamplemousse doux et sucré aussi gros qu'un ballon de football.
Nous finissons la journée en visitant le Château de Kellie, un imposant monument qui malheureusement, après 9 ans de travaux, a été abandonné et jamais terminé. Cela aurait pu être un manoir magnifique, c'est maintenant une ruine sans intérêt qui ne vaut pas le détour.
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pomélo


Nous terminons cette longue journée au bord de la mer, près de Lumut. Un habitant nous indique un endroit tranquille. Nous y passons 3 jours. A Lumut, l'atmosphère est beaucoup plus respirable que lors de notre passage en avril; les températures sont moins élevées la nuit et une brise souffle en permanence. En contrepartie, il pleut davantage.



A la fin de la semaine, nous rejoignons Kuala Lumpur et les Tours Petronas. Cette fois, c'est Greet et Patrick, un couple belge, qui nous attendent (www.wijzijnweg.com). Ils ont garé leur Man, un camion 4X4 luxueusement aménagé. Que nous sommes petits à côté!
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Patrick et Greet



La cuisine...
A l'image de la population, la cuisine malaisienne est diverse : malaise, chinoise et indienne. Les Malais comme les Indiens préparent beaucoup de plats en sauce très épicés. Le riz est présent à tous les repas, à moins que vous ne préfériez les nouilles instantanées. Nous avons fréquemment déjeuné dans des "food courts" où plusieurs vendeurs de nourriture se partagent des tables et où l'on peut choisir un plat chez l'un et un autre plat ou une boisson chez un autre. Les plats, présentés le plus souvent sous forme de buffet, sont faciles à choisir.
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En conclusion...
Ce long séjour en Malaisie, prévu dès le départ, avait pour but d'attendre la fin des grosses chaleurs et de la mousson qui rendent la visite de la Thaïlande, du Laos, du Cambodge et du Vietnam difficile. Cela nous a permis de préparer notre itinéraire. Notre route est maintenant tracée jusqu'au Canada, dernier pays que nous visiterons en été 2013. Nous avions aussi l'intention de prendre notre temps après avoir parcouru, pendant un an, l'Europe et les premiers pays asiatiques sur un rythme soutenu.
La Malaisie présente beaucoup d'avantages pour les voyageurs en camping-car. Il n'est pas nécessaire d'avoir un visa. Les bivouacs et les ravitaillements sont faciles, l'état des routes est impeccable. On s'y sent en sécurité même dans les endroits les plus isolés. C'est un vrai plaisir! Pourtant, la chaleur peut devenir difficile à supporter en Malaisie où les températures diurnes ne descendent rarement en dessous de 32°C et où, la nuit, il fait entre 23 et 30°C. Pour ne pas en souffrir, nous avons privilégié les bords de mer ou la montagne.

Nous partons maintenant une semaine à Melbourne applaudir les coureurs cyclistes qui participent au Championnat du Monde. Le camping-car reste en gardiennage au Klang Histana Hotel. A notre retour, nous rejoindrons la Thaïlande en remontant la côte ouest de la Malaisie pour visiter l'île de Penang.



Coups de coeur

La gentillesse et la discrétion des Malaisiens
Les plages de la côte Est qui procurent des emplacements magnifiques et calmes tout en étant sécurisés
Les îles (Perhentian, Kapas, Tioman)
Le Ramadan qui a fait déserter les Malais et les touristes des plages et qui nous a permis de goûter aux multiples plats préparés pour les fêtes 
les petits soucis (pneus ou chaudière) qui nous ont quelquefois fait rester sur place plusieurs jours pour rien ou au contraire fait faire des kilomètres en plus!



Feuille de route


Dates, nombre de kilomètres parcourus et étapes (description, coordonnées GPS, commodités)

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Klang
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Kluala Lumpur
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Cheras Perdana
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Jeram Toi (waterfall)
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Port Dickson
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Cape Rachado - Blue Lagoon
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Tanjung Bidara
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Malacca
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Anjung Batu
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Mersing 1
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Pulau Tioman - Juara 1
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Pulau Tioman - Juara 2
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Pulau Tioman - Air Batang
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Air Papan
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Kota Tinggi
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Sedili Kechil
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Mersing 2
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Tanjung Leman
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Mersing 3
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20 km au sud de Pekan
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Tasik Chini (lac)
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Kuatan - Teluk Chempedak Beach
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Pantai Batu Hitam
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Taman Negara - Kuala Tahan
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Taman Negara - Bumbun Kumbang
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Cherating
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Dungun
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Marang
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Kuala Terengganu (Pantai Tok Jembal)
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Penarik
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Kota Bharu (Pantai Cahaya Bulan)
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Bukit Keluang
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Perhentian - Pulau Besar
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Kemasik Beach
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Cameron Highlands - Gunung Brinchang
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Teluk Senangin (Lumut)

Infos pratiques

Dates Malaisie I  :  du 13/04/2010 au 04/05/2010
Malaisie II  :  du 24/06/2010 au 26/09/2010
Malaisie III :  du 04/10/2010 au 11/10/2010
Malaisie IV :  du 20/04/2011 au 07/05/2011
Décalage horaire + 7 h / France en hiver; + 6 h / France en été
Monnaie Ringgits malais (RM)
change 1 € = de 3.9 à 4.2 RM
Coût de la vie peu élevé
repas : 5 à 10 RM dans les gargotes (30 RM dans les restaurants); les prix doublent ou triplent sur les îles
essence, gaz bon marché
Langue malais, anglais mais aussi mandarin et tamoul
Climat   Malaisie I  : avril
en plaine :
            t° nocturnes : de 24 à 29°C
            t° diurnes    : de 30 à 32°C
en montagne :
            t° nocturnes : de 16 à 23°C
            t° diurnes    : de 24 à 30°C
Avec une petite averse bien rafraîchissante presque tous les jours.
  Malaisie II et III :
sud-ouest : juin
            t° nocturnes : de 24 à 26°C
            t° diurnes    : de 31 à 36°C
est : juillet / août
            t° nocturnes : de 23 à 26°C
            t° diurnes    : de 28 à 36°C
Orages (<1 heure) fréquents en fin d'après-midi, surtout au mois de juillet.
nord-est et nord de KL : septembre - octobre
            t° nocturnes : de 23 à 24°C
            t° diurnes    : de 31 à 34°C
            Cameron Highlands : de 16 à 23°C
Pluies plus longues et plus fréquentes.
  Malaisie IV : idem

Température de l'eau : 29-31 °C.
Visa Pour les Français, une autorisation de 90 jours est automatiquement délivrée à l'arrivée dans le pays.
Une visite d'une journée à Singapour nous a permis de prolonger cette autorisation de 90 jours.
Carnet de passage en douane Il est obligatoire et réclamé dans le cas où l'on débarque son véhicule à Port Klang (si l'on entre par une frontière terrestre,
Padang Besar par exemple, les douaniers ne le demande pas).
Pour le faire remplir, il faut d'abord assurer son véhicule puis demander l'ICP (International Circulation Permit)
auprès du Road Transport Department de Putrajaya en fournissant les permis de conduire internationaux, les
passeports, le CPD, l'assurance, et les photocopie de tous ces documents. L'ICP et le CPD sont valables 3 mois.
Nous avons déposé une demande de prolongation de 3 mois du CPD en remplissant un formulaire et en présentant
notre passeport au même service des douanes. Nous pouvons donc laisser notre véhicule en Malaisie 6 mois.
Road Transport Department
Jabatan Pengangkutan Jalan
Aras 1-5 Block D4 2nd Floor Kompleks D
Pusat Pentadbiran Kerajaan Persekutuan
62620 Putrajaya
(N2 56.379 E101 42.176)
Nous avons essayé de faire prolonger de 3 mois l'ICP au Département des transports de Johor Bahru, mais personne
n'était au courant qu'un tel document existait. On nous a renvoyés sur Putrajaya; nous avons donc décidé de rouler sans
et nous n'avons jamais été contrôlés.
Douane : entrée I, II et III Kuala Lumpur
camping-car entrée I : formalités dans la rubrique  Cargos
nous : à l'aéroport de Kuala Lumpur, remplir le formulaire d'immigration et présenter les passeports. Une autorisation
de 90 est automatiquement délivrée.
Renouvellement autorisation de séjour Johor Bahru - Singapour - Johor Bahru
Un  simple aller-retour à Singapour permet d'obtenir une nouvelle autorisation de séjour de 90 jours.
Le camping-car reste à Johor Bahru sur le parking de la gare centrale.
sortie : remplir le formulaire d'immigration et présenter les passeports.
entrée : présenter les passeports et le formulaire donné à l'entrée dans le pays.
Douane : sortie I et II Aéroport Kuala Lumpur
nous : présenter les passeports et le formulaire d'immigration donné à l'entrée dans le pays.
( le camping-car reste à Klang en Malaisie)
Douane : sortie III Padang Besar (petite douane)
camping-car : validation de la sortie sur le CPD (les douaniers n'étaient pas très au courant de la procédure!)
nous : idem sortie I et II
durée : 45 mn
Douane : entrée IV Padang Besar
nous : une autorisation de 90 jours nous a été délivrée sur présentation des passeports
camping-car : aucune formalité administrative.Brève inspection de l'intérieur du véhicule
durée : 10 mn
Douane : sortie IV Johor Bahru (Woodlands)
camping-car : rien
nous : idem sortie I et II
durée : 10 mn
Assurance camping-car Assurance au 1/3 pour 1 an : 208 RM soit 50€ (Prolongation d'un mois : 20 RM)

Uni.Asia General Insurance Berhad
Lot 33, Ground & 1st Floor
Jalan Tiara 2B
Town Park, Bandar Baru Klang
41150 Klang, Selangor
Tel: +603-33428587
(N3 03.832 E101 28.144)
C'est la seule assurance qui a voulu assurer notre véhicule au 1/3. Kurnia n'assure plus les camping-cars au 1/3
mais seulement "tout risque" pour environ 500€/an et seulement dans les grandes agences
Nombre de km Malaisie I    :1119
Malaisie II  : 5292
Malaisie III : 766
Malaisie IV  : 1326
Nombres de jours - nuits Malaisie I  : 21
Malaisie II  :  95
Malaisie III : 7
Malaisie IV  : 17
Nombre nuits camping sauvage Malaisie I  : 6
Malaisie II  : 68
Malaisie III : 3
Malaisie IV  : 10
Nombre de nuits hôtel Malaisie I    : 7
Malaisie II  : 11
Malaisie III : 1
Malaisie IV  : 7
Diesel 1.75 RM / l  (0.45 €)
Eau stations services Petronas (pratiques et nombreuses), parcs.
Electricité 220-240V - prises à 3 fiches carrées nécessitant un adaptateur
Gaz Bouteille mélange butane/propane 12 ou 14 kg vendues dans les épiceries.
14 kg : consigne 50 RM / recharge 26 RM
Utilisation de notre raccord clips diamètre 20 mm
Routes et autoroutes on roule à gauche
autoroutes payantes en très bon état
routes secondaires en bon état quoi qu'un peu "sautillantes"
conduite des automobilistes correcte
Entretien véhicule Entretien véhicule : garage FORD Kuala Lumpur : Sime Darby Autoconnextion
Lot 5, Jalan 205
46050 Petaling Jaya (Kuala Lumpur)
(N3 05.489 E101 37.944)

Achat pneus : Tan Bros Motor & Tyre
3, Jalan Masjid Abdullah
26 600 Pekan Pahang
tél. 0172180220 (N3 29.585 E103 23.278)
Guide Lonely Planet Malaisie, Singapour et Brunei en français. Nombreuses brochures dans les Offices de Tourisme
Carte routière Malaysia Tourism Map & Guide (Ed. Wems) acheté dans une librairie en Malaisie
Téléphone carte sim Digi - durée 1 an : 35 RM + recharge unités
Internet on trouve parfois des accès wifi gratuits près des hôtels et des zones commerçantes
Laveries hôtels ou laveries Port Dickson, Mersing, Marang...(de 3 à 4 RM/ kg lavé et séché, soit 1€)
Avion Chennai (IN) - Kuala Lumpur (MY)
Air India Express : 122 €
Plongée Pulau Tioman
Bali Hai (Panuba) : club conseillé
Prix 2 plongées/jour matériel inclus : 48€ (200 RM). Température de l'eau : 30 °C. Belles plongées sur Tiger Reef et Labas
Eco Divers (ABC) : club déconseillé
Prix 1 plongée matériel inclus : 23€ (90 RM). Température de l'eau : 30 °C.
Iles Perhentian
WaterColours : bonne organisation et bon matériel; meilleures plongées : Fish Heaven, Sugar Ship Wreck et Tokong Laut
Prix 1 plongée matériel inclus : 20€ (80 RM, base 4 plongées). Température de l'eau : 30 °C.
Indonésie - Bali et Lombok
Malaisie II
Australie I